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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Hollande à Auschwitz pour le 70e anniversaire, 27 janvier 2015, de la libération du camp nazi.


François Hollande célèbre ce mardi en Pologne le 70e anniversaire de la libération du camp d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau. Ce déplacement du chef de l'État intervient trois semaines après les attentats parisiens dans lesquels quatre juifs ont été tués.

Avant de partir pour la Pologne, le chef de l'Etat se rendra mardi matin au Mémorial de la Shoah à Paris où il rendra hommage, en présence d'une centaine de survivants des camps, aux 75.000 Juifs de France déportés, sous le régime collaborationniste de Vichy.

Puis dans l'après-midi, les présidents français, allemand Joachim Gauck et ukrainien Petro Porochenko, le chef de l'administration présidentielle russe Sergueï Ivanov et le secrétaire américain au Trésor Jack Lew doivent notamment assister à la cérémonie principale devant le mémorial de Birkenau, lieu d'extermination d'un million de juifs européens. Le roi des Belges Philippe Ier accompagné de son épouse Mathilde et celui des Pays-Bas Willem-Alexander avec la reine Maxima y sont aussi attendus, avec une vingtaine d'autres présidents ou premiers ministres. Une centaine d'anciens prisonniers viendront d'Israël avec un ministre. Le cardinal archevêque de Cracovie Stanislaw Dziwisz sera là au nom du Saint-Siège. Des discours sont attendus.

Moscou a expliqué l'absence du président Vladimir Poutine par le fait qu'il n'avait pas été invité. En fait, aucune invitation officielle n'a été envoyée aux responsables politiques, le Musée d'Auschwitz-Birkenau ayant décidé d'axer ce 70e anniversaire sur les survivants dont beaucoup sont nonagénaires.

Dissolution progressive

C'est l'armée soviétique qui a libéré le 27 janvier 1945 le camp d'Auschwitz-Birkenau, où 1,1 million de personnes avaient été exterminées, dont un million de Juifs de différents pays d'Europe.

Le plus grand et le plus meurtrier de tous les camps d'extermination et de concentration nazis est le seul à avoir été préservé tel qu'il avait été abandonné par les Allemands en fuite devant l'Armée rouge. Cette libération a été précédée par la dissolution progressive du complexe, à partir de l'été 1944 et par l'évacuation de plus de 60.000 détenus. Lorsque les Soviétiques arrivèrent, ils ne découvrirent ainsi que 7000 prisonniers, incapables de suivre leurs camarades dans ce que l'on a appelé «les Marches de la mort».

La libération des camps a en effet débuté le 24 juillet 1944 avec celle du camp de Majdanek (dans la banlieue de Lublin, Pologne) par l'Armée rouge pour se terminer le 8 mai avec la capitulation sans condition de l'Allemagne. Avant leurs libérations, d'autres camps d'extermination nazis en Pologne, comme Sobibor, Treblinka ou Belzec, ont été complètement détruits par les Allemands pour en effacer les traces.
Traumatisme des attentats parisiens

«Dans les temps que nous connaissons, à un moment où il y a quelques jours, sur le sol de France, des juifs ont été de nouveau assassinés parce qu'ils étaient juifs, il était d'autant plus important que le président s'exprime pour rappeler à la fois la nécessité de se souvenir de l'Histoire et d'en transmettre le sens» pour éviter que «l'abominable» se reproduise, souligne l'entourage de François Hollande.

Près de trois ans après les tueries perpétrées en 2012 à Montauban et Toulouse par Mohamed Merah, qui avait assassiné sept personnes, dont trois enfants dans une école juive, les attentats parisiens des 7, 8 et 9 janvier derniers ont aussi provoqué un immense traumatisme dans la communauté juive, alors que depuis plusieurs années les actes antisémites se sont multipliés en France.

A tel point, qu'au lendemain de l'attaque meurtrière de l'Hyper Cacher porte de Vincennes, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, rappelait «à tous les juifs de France» qu'Israël était leur «foyer», provoquant une vive réplique de son homologue Manuel Valls: «la France, sans les juifs de France, n'est plus la France».

Significativement, la France est en tout cas devenue en 2014, pour la première fois depuis 1948, le premier pays d'émigration vers Israël, avec plus de 6000 juifs (contre 3400 en 2013) ayant quitté l'Hexagone pour rejoindre l'Etat hébreu.

Source: le figaro
Mardi 27 Janvier 2015 - 14:11
Mardi 27 Janvier 2015 - 14:17
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