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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Les résultats du bac en Mauritanie soulèvent l'indignation


Les candidats au bac mauritanien affirment qu'une notation perfectible explique le taux de réussite médiocre à l'examen.
Les candidats au bac mauritanien affirment qu'une notation perfectible explique le taux de réussite médiocre à l'examen.
Les élèves mauritaniens sont horrifiés par les résultats obtenus cette année aux examens du baccalauréat.

Sur les 41 621 candidats en Mauritanie, moins de 10 % des élèves ont obtenu leur diplôme.

Vingt-quatre heures après que les derniers résultats de cet examen passé au moins de juin aient été rendus publics, le lundi 7 juillet, des candidats se sont réunis devant les locaux du centre de correction de l'École Normale d'Instituteurs (ENI) de Nouakchott pour protester contre ce qu'ils ont qualifié d'"injustice" de la part des enseignants.

"La correction n’a pas été effectuée correctement et beaucoup de candidats d’un niveau très bon ont été recalés alors que d’autres d’un niveau inférieur ont été admis. C'est injuste et inadmissible", a expliqué Sidi Ould Mahfoud, un élève.

Mariam Mint Mohamed, une autre candidate, a déclaré : "ce qui s’est passé cette année est inacceptable. Les admis sont très rares. Tout ça est dû à la correction, qui n’a pas été objective".

"Pourtant, les épreuves n’étaient pas difficiles. Donc nous protestons auprès du ministre de l’Éducation nationale et du président de la République et nous demandons que le bac soit corrigé une deuxième fois", s'est-elle exclamée.

Certains élèves ont même menacé de se suicider.

Les candidats critiquent donc les correcteurs, les accusant d'un manque d'application et d'objectivité. Les enseignants responsables de la correction des examens incriminent pour leur part les élèves.

"Les candidats n’ont eu que ce qu’ils méritent et ils ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Les élèves sont d’un niveau extrêmement faible et parfois même, les enseignants sont obligés d’être souples pour ne pas les pénaliser davantage", explique Moussa Sidibe, professeur de français, à Magharebia.

"Nos élèves ne sont pas à la hauteur", déplore Mohamed Ould Yeslem, qui enseigne les mathématiques. "Non seulement ils sont faibles, mais ils ont toujours au bac des questions qui les dépassent et ce n’est pas normal."

Pour leur part, les observateurs incriminent le système éducatif mauritanien pour cet échec global.

"Je viens de voir les résultats du bac. C’est catastrophique. J’ai le sentiment qu’on délivre à nos enfants un enseignement au rabais et qu’on leur demande de bien s'en tirer à la fin de leurs études secondaires," a déclaré le journaliste M'Bareck Beyrouk.

"Ce n’est pas seulement à une réforme qu’il faut appeler ici, mais à une révolution," ajoute-t-il.

Pour Abou Ba, journaliste au Rénovateur, "les échecs récurrents de ces dernières années révèlent surtout, les tares d’un système éducatif malade."

"Toutes les réformes sont allées droit dans le mur. La suite logique de cet amateurisme des décideurs est sans ambiguïtés : un niveau plus bas chaque année. Et la chute continue," a-t-il poursuivi.

Le déclin du niveau affecte le secteur privé comme le secteur public, a indiqué Ba.

"L’état actuel de l’enseignement s'inscrit dans une crise globale que traverse le pays," a ajouté le journaliste.

Selon le ministre de l'Éducation nationale Ba Ousmane, le remède est "une relation interactive entre la société et les écoles, où les deux parties s’acquittent pleinement de leur rôle".

Lors d'un discours prononcé lundi devant l'Assemblée nationale, Ousmane a souligné "le rôle primordial que joue le secteur de l’enseignement dans l’édification des enfants sur des valeurs nobles comme le patriotisme et l’encrage de la culture citoyenne".

Il a noté "l’existence d’une tendance réelle pour réformer l’enseignement à travers un diagnostic exhaustif des points faibles de ce système afin de chercher les solutions idoines".

Source: magharebia
Vendredi 11 Juillet 2014 - 22:36
Vendredi 11 Juillet 2014 - 22:42
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