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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Sissako: Après les guirlandes, les cordes de la critique se dressent

Pour la presse malienne notamment, le film "Timbiktu" en dépit de la sympathie ne relève pas réellement la tragédie pour laquelle il a été fait


Mauriweb - A peine auréolé par les Oscars pour son film "Timbuktu", notre compatriote Abderrahmane Sissako essuient les salves des critiques et des médias.

Pour la presse malienne notamment, le film "Timbiktu" en dépit de la sympathie ne relève pas réellement la tragédie pour laquelle il a été fait. Certains médias maliens lui reprochent notamment d'angéliser le "touareg" et de passer sous silence "les atrocités" de la rébellion dans le nord-Mali. Et les critiques les plus vives -à la limite du lynchage- viennent des terres maliennes où Sissako a fait ses premiers pas de cinéaste.

"Aucune allusion n’est faite dans « Timbuktu » à cette rébellion touarègue, qui a mis le feu aux poudres en janvier 2012, avec le massacre de plus de 70 militaires maliens, égorgés ou tués d’une balle dans la nuque dans leur caserne d’Aguelhok. Massacre suivi par une conquête fulgurante, en mars, des trois régions administratives du nord du Mali (Tombouctou, Gao et Kidal)" lit-on sur Malijet pour dénigrer la "partialité" du réalisateur mauritanien.

La critique lui reproche également d'avoir évoqué à travers l'histoire d'une vache disputée le "symbole du ressentiment accumulé au fil des rébellions touarègues, exactions et répressions successives, entre les minorités touarègues nomades et la majorité noire, songhaï, peule et bozo, sédentarisée, qui vit au nord du Mali ?".

Si pour ces critiques, "Timbiktu" permet de faire la différence entre "l’islam normal, religion de tolérance, et l’islam dévoyé, religion manipulée par des radicaux", ils se demandent, par contre, si cette fiction de Sissako n'est finalement qu'une "fable", «conte pour Occidentaux ».

Pire encore, un anthropologue français, André Bourgeot, spécialiste du Mali au CNRS parle de l’œuvre de Sissako comme tendre avec les terroristes; UNE « approche manichéenne qui présente les djihadistes sous un jour qui n’est pas particulièrement néfaste ni barbare ».

Après donc les Oscars, les cordes de la critique se nouent autour de notre compatriote, Abderrahmane Sissako pour son œuvre d'une brulante actualité. Même si certains estiment encore qu'il reste "loin de la réalité".
Lundi 23 Février 2015 - 12:32
Lundi 23 Février 2015 - 12:37
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