
En pensant à son parrain Ely, le moins que l’on puisse dire c’est que son poulain a admirablement réussi à dépasser le maître le passif en moins. Le résultat est là sans équivoque : une victoire éclatante, un front prosterné, une opposition historique atomisée et un mentor humilié réduit à agiter le spectre d’une fraude hypothétique sans preuve aucune sinon l’incapacité à pouvoir admettre qu’une victoire sans fraude puisse exister et pourtant elle fut.
Quel parcours semé d’embûches depuis le 3 Aout : imaginez un peu l’affaire : Après avoir protégé Taya contre les cavaliers du changement qui lui auraient certainement fait la peau ; voilà que l’homme du 18 décide de libérer le pays d’un tyran dont le funeste système a fini par mettre ce pays à genou :
De l’économie en passant par la paix civile explosive sans parler de tout une génération humiliée privée de tout, des soins en passant par l’éducation sans compter l’avenir collectif réduit à un jeu macabre entre les mains de la génération RV ; seule à faire fortune sur le malheur collectif.
Mais sitôt le tyran expédié ; que faire ? Impossible d’aller directement en campagne face à une opposition historique encore vaillante. Un autre que l’homme du 18 eût certainement foncé tête baissée. C’est là que commence le règne du sang-froid et de la vision à long terme au risque de tout perdre :
Voilà Ely à la tête de la transition légendaire. Il en sortira certain de revenir auréolé de la couronne du saint sauveur de la démocratie alors même qu’il n’a ménagé aucun effort pour empoisonner à son tour le processus démocratique et ce en se croyant le plus fin ; certain qu’il fut que tôt ou tard les forces en présence finiraient par rendre inéluctable son retour triomphal au sommet de l’état.
Ainsi, avec sa bénédiction, le destin alla sortir de sa retraite l’homme du 19 et le voilà le premier président militairement élu. La suite on la connaît : Ely manœuvrant en sourdine avec l’aide des gens de Taya, puissants funestes conseillers et autres funestes réseaux de l’ombre ; Aziz a fini par comprendre que la guerre devrait être déclarée plus vite que prévu sinon Ely réussirait sa manœuvre car Aziz out plus rien n’empêchait Ely de revenir au galop avec ce charmant naturel qui lui sied tant.
Voilà le temps des décrets inconscients et la réponse du berger à la bergère. La guerre est déclarée de partout : tout sauf Aziz ! Le front est né ! Le RFD suivra ! Près d’un an de pièges en tout genre ou rien ne pouvait présager de la victoire de l’homme 18. Rien. Il suffit pour nous en convaincre de nous souvenir du ton et de l’agressivité sans précédent dans les annales de la liberté d’expression en périodes d’exceptions.
Tout a été dit. La désinformation a atteint des sommets inégalés. Aziz pouvait à n’importe quel moment craindre de perdre le contrôle ; il eût alors sombré dans le piège et pourtant que fit-il ? Il démissionna de l’armée ; recula les élections en risquant à tout moment des trahisons diverses et variées que chacun attendait de partout. Résultat : une victoire sans appel avec un score républicain !
Depuis, après quelques soubresauts des mauvaises foi, c’est le silence total ! Un gouvernement est né qui ne laissa rien à redire aux différents amateurs de bons mots sinon si l’on en croit Messoud « c’est un gouvernement d’inexpérimentés ».
C’est la voix de ceux qui doivent aller à la retraite et qui refusent aux plus jeunes le droit de cité car enfin si l’expérience c’est le passé que nous avons connu : non merci ! A quoi ont servi tant et tant d’experts en tout ? A rien sinon à se servir en servant la déconfiture d’une république à genou dévorée par ses propres fils.
Passons ! Revenons à l’essentiel : le règne de la méthode subliminale : Pendant tout ce coup d’état du 3 Aout au 6 Aout ; quatre ans ; un homme nous a montré une certaine méthode de conquête du pouvoir : sang-froid, audace et inch’allah !
Maintenant que fera-t-il de ce pouvoir ?
Le voilà au centre de tout avec d’un côté des alliés pas toujours cleans ; de l’autre un peuple qui espère et croit en lui bien que de partout une certaine classe sociale se moque de ce peuple meurtri prêt à croire à tout. Entre ses alliés et ce peuple, le voilà face à une certaine majorité silencieuse ; elle aussi dans l’expectative en un mot elle se dit « va-t-il ou ne va-t-il pas oser ? »
Et autour de tout ce beau monde, vient se faire exploser un mauritanien téléguidé de l’extérieur et ce, en plein milieu d’une crise économique, sociale sans précédent dans un pays à genou où tout fut détruit pour le seul règne d’un système funeste qui fit ce qu’il faut, en trente ans, pour diviser les mauritaniens entre eux, pendant que quelques uns dépouillent le pays de ses richesses, de ses talents et surtout de ses valeurs.
Que peut faire Aziz au milieu de tout cela ? Que peut-il faire ?
Sans faire tomber des tête, il ne pourra rien faire et de toutes façons qu’il ne rêve pas trop, s’il ne fait rien, ses ennemis, ceux du pays se chargeront de le faire remplacer par un homme du et pour le système. Ne nous y trompons pas. La victoire d’Aziz, celle du changement constructif n’est pas encore assise ; elle ne tient debout que par l’espérance que ce changement nous inspire.
Qu’il lui suffise d’oser s’attaquer de front aux problèmes du pays comme il s’attaqua de front au front et ce pays est sauvé ; mais qu’il se perde dans les méandres des jeux de rôles en croyant qu’il peut gouverner sans chasse aux sorcières alors la magie qu’il refusera d’attaquer le fera disparaître ou haïr par le peuple ce qui est bien pis.
source : Nechra
Quel parcours semé d’embûches depuis le 3 Aout : imaginez un peu l’affaire : Après avoir protégé Taya contre les cavaliers du changement qui lui auraient certainement fait la peau ; voilà que l’homme du 18 décide de libérer le pays d’un tyran dont le funeste système a fini par mettre ce pays à genou :
De l’économie en passant par la paix civile explosive sans parler de tout une génération humiliée privée de tout, des soins en passant par l’éducation sans compter l’avenir collectif réduit à un jeu macabre entre les mains de la génération RV ; seule à faire fortune sur le malheur collectif.
Mais sitôt le tyran expédié ; que faire ? Impossible d’aller directement en campagne face à une opposition historique encore vaillante. Un autre que l’homme du 18 eût certainement foncé tête baissée. C’est là que commence le règne du sang-froid et de la vision à long terme au risque de tout perdre :
Voilà Ely à la tête de la transition légendaire. Il en sortira certain de revenir auréolé de la couronne du saint sauveur de la démocratie alors même qu’il n’a ménagé aucun effort pour empoisonner à son tour le processus démocratique et ce en se croyant le plus fin ; certain qu’il fut que tôt ou tard les forces en présence finiraient par rendre inéluctable son retour triomphal au sommet de l’état.
Ainsi, avec sa bénédiction, le destin alla sortir de sa retraite l’homme du 19 et le voilà le premier président militairement élu. La suite on la connaît : Ely manœuvrant en sourdine avec l’aide des gens de Taya, puissants funestes conseillers et autres funestes réseaux de l’ombre ; Aziz a fini par comprendre que la guerre devrait être déclarée plus vite que prévu sinon Ely réussirait sa manœuvre car Aziz out plus rien n’empêchait Ely de revenir au galop avec ce charmant naturel qui lui sied tant.
Voilà le temps des décrets inconscients et la réponse du berger à la bergère. La guerre est déclarée de partout : tout sauf Aziz ! Le front est né ! Le RFD suivra ! Près d’un an de pièges en tout genre ou rien ne pouvait présager de la victoire de l’homme 18. Rien. Il suffit pour nous en convaincre de nous souvenir du ton et de l’agressivité sans précédent dans les annales de la liberté d’expression en périodes d’exceptions.
Tout a été dit. La désinformation a atteint des sommets inégalés. Aziz pouvait à n’importe quel moment craindre de perdre le contrôle ; il eût alors sombré dans le piège et pourtant que fit-il ? Il démissionna de l’armée ; recula les élections en risquant à tout moment des trahisons diverses et variées que chacun attendait de partout. Résultat : une victoire sans appel avec un score républicain !
Depuis, après quelques soubresauts des mauvaises foi, c’est le silence total ! Un gouvernement est né qui ne laissa rien à redire aux différents amateurs de bons mots sinon si l’on en croit Messoud « c’est un gouvernement d’inexpérimentés ».
C’est la voix de ceux qui doivent aller à la retraite et qui refusent aux plus jeunes le droit de cité car enfin si l’expérience c’est le passé que nous avons connu : non merci ! A quoi ont servi tant et tant d’experts en tout ? A rien sinon à se servir en servant la déconfiture d’une république à genou dévorée par ses propres fils.
Passons ! Revenons à l’essentiel : le règne de la méthode subliminale : Pendant tout ce coup d’état du 3 Aout au 6 Aout ; quatre ans ; un homme nous a montré une certaine méthode de conquête du pouvoir : sang-froid, audace et inch’allah !
Maintenant que fera-t-il de ce pouvoir ?
Le voilà au centre de tout avec d’un côté des alliés pas toujours cleans ; de l’autre un peuple qui espère et croit en lui bien que de partout une certaine classe sociale se moque de ce peuple meurtri prêt à croire à tout. Entre ses alliés et ce peuple, le voilà face à une certaine majorité silencieuse ; elle aussi dans l’expectative en un mot elle se dit « va-t-il ou ne va-t-il pas oser ? »
Et autour de tout ce beau monde, vient se faire exploser un mauritanien téléguidé de l’extérieur et ce, en plein milieu d’une crise économique, sociale sans précédent dans un pays à genou où tout fut détruit pour le seul règne d’un système funeste qui fit ce qu’il faut, en trente ans, pour diviser les mauritaniens entre eux, pendant que quelques uns dépouillent le pays de ses richesses, de ses talents et surtout de ses valeurs.
Que peut faire Aziz au milieu de tout cela ? Que peut-il faire ?
Sans faire tomber des tête, il ne pourra rien faire et de toutes façons qu’il ne rêve pas trop, s’il ne fait rien, ses ennemis, ceux du pays se chargeront de le faire remplacer par un homme du et pour le système. Ne nous y trompons pas. La victoire d’Aziz, celle du changement constructif n’est pas encore assise ; elle ne tient debout que par l’espérance que ce changement nous inspire.
Qu’il lui suffise d’oser s’attaquer de front aux problèmes du pays comme il s’attaqua de front au front et ce pays est sauvé ; mais qu’il se perde dans les méandres des jeux de rôles en croyant qu’il peut gouverner sans chasse aux sorcières alors la magie qu’il refusera d’attaquer le fera disparaître ou haïr par le peuple ce qui est bien pis.
source : Nechra