Photo: cridem
Les candidats, Messaoud Ould Boulkheir et Ahmed Ould Daddah, avaient dénoncé, dès les premières heures qui ont suivi le dépouillement du scrutin 18 juillet 2009, la fraude inédite et les manipulations diverses qui ont entaché l’opération électorale.
Par la suite, dans une conférence de presse commune tenue le 28 juillet 2009, ils avaient détaillé les griefs relevés à l’encontre de ce scrutin, retenant tout particulièrement les violations de l’Accord de Dakar, la manipulation de la liste électorale, l’achat des consciences, le vote multiple, surtout le vote militaire commandé, le niveau excessif des bulletins nuls et - fait sans précédent dans les annales des élections mauritaniennes et africaines-les forts soupçons qui pèsent sur les caractéristiques techniques du bulletin de vote utilisé.
Pour ces raisons, nous avons estimé, au niveau du FNDD et du RFD, qu’en dépit de l’avis juridique du Conseil Constitutionnel, la crise politique reste entière, étant donné que le scrutin du 18 juillet 2009 n’a été ni libre, ni démocratique, ni transparent, remettant fondamentalement en cause la volonté des électeurs.
Nous avons alors conclu en demandant la constitution immédiate d’une commission d’enquête consensuelle chargée de faire la lumière sur l’ensemble des griefs relevés, tout en réaffirmant notre disposition à rechercher une solution d’apaisement, afin d’éviter que notre pays s’installe dans une grave crise post électorale.
Aujourd’hui, force est de constater que Mohamed Ould Abdel Aziz a ignoré superbement cet appel à la constitution d’une commission d’enquête consensuelle qui aurait pu pourtant accomplir son travail en un laps de temps très court, en se limitant à examiner, comme c’est l’usage, un échantillon représentatif des différents bureaux de vote du pays. D’ailleurs, comme pour faire disparaître « le corps du délit » et donc rendre toute enquête matériellement impossible, les urnes ont été mises « en lieu sûr » dès les premières heures ayant suivi le dépouillement du scrutin, pour être probablement remplacées ou détruites…
C’est dans ce contexte marqué par l’opacité et l’absence de confiance qu’intervient la cérémonie d’investiture de Mohamed Ould Abdel Aziz, sans que nos propositions, pourtant réalistes, n’aient été prises en compte.
En conséquence et puisque la crise politique reste entière, nous estimons qu’il est inopportun de participer à cette cérémonie d’investiture.
Nouakchott, le 05 août 2009
Commission Communication du FNDD
Direction Communication du RFD
Source: Baba OULD JIDDOU
Par la suite, dans une conférence de presse commune tenue le 28 juillet 2009, ils avaient détaillé les griefs relevés à l’encontre de ce scrutin, retenant tout particulièrement les violations de l’Accord de Dakar, la manipulation de la liste électorale, l’achat des consciences, le vote multiple, surtout le vote militaire commandé, le niveau excessif des bulletins nuls et - fait sans précédent dans les annales des élections mauritaniennes et africaines-les forts soupçons qui pèsent sur les caractéristiques techniques du bulletin de vote utilisé.
Pour ces raisons, nous avons estimé, au niveau du FNDD et du RFD, qu’en dépit de l’avis juridique du Conseil Constitutionnel, la crise politique reste entière, étant donné que le scrutin du 18 juillet 2009 n’a été ni libre, ni démocratique, ni transparent, remettant fondamentalement en cause la volonté des électeurs.
Nous avons alors conclu en demandant la constitution immédiate d’une commission d’enquête consensuelle chargée de faire la lumière sur l’ensemble des griefs relevés, tout en réaffirmant notre disposition à rechercher une solution d’apaisement, afin d’éviter que notre pays s’installe dans une grave crise post électorale.
Aujourd’hui, force est de constater que Mohamed Ould Abdel Aziz a ignoré superbement cet appel à la constitution d’une commission d’enquête consensuelle qui aurait pu pourtant accomplir son travail en un laps de temps très court, en se limitant à examiner, comme c’est l’usage, un échantillon représentatif des différents bureaux de vote du pays. D’ailleurs, comme pour faire disparaître « le corps du délit » et donc rendre toute enquête matériellement impossible, les urnes ont été mises « en lieu sûr » dès les premières heures ayant suivi le dépouillement du scrutin, pour être probablement remplacées ou détruites…
C’est dans ce contexte marqué par l’opacité et l’absence de confiance qu’intervient la cérémonie d’investiture de Mohamed Ould Abdel Aziz, sans que nos propositions, pourtant réalistes, n’aient été prises en compte.
En conséquence et puisque la crise politique reste entière, nous estimons qu’il est inopportun de participer à cette cérémonie d’investiture.
Nouakchott, le 05 août 2009
Commission Communication du FNDD
Direction Communication du RFD
Source: Baba OULD JIDDOU