
Deux journalistes du quotidien mauritanien Al Houriya, inculpés et écroués notamment pour "humiliation de la justice et diffamation", ont entamé une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention, a annoncé mardi à l'AFP un responsable du journal.
Mohamed Nema Omar, directeur de publication, et Mohamed Ould Abdelatif, employé d'Al Houriya, ont entamé lundi leur grève de la faim pour une durée illimitée afin de "protester contre leurs conditions de détention (...) très mauvaises et qui mettent leur vie en danger", a déclaré le rédacteur en chef du journal, Abdallahi Ould Sbai.
Selon lui, les deux hommes, écroués le 23 juillet, sont emprisonnés avec des prisonniers de droit commun hostiles à Al Houriya. Le journal est généralement spécialisé dans la publication de faits divers impliquant certains délinquants détenus.
"Ils exigent une protection face à ce danger de mort certain, l'accélération des procédures par le juge d'instruction en charge de leur dossier et l'amélioration de leurs conditions générales de détention", a ajouté M. Ould Sbai.
Les deux journalistes avaient été interpellés le 21 juillet après une plainte déposée par des juges de la chambre d'accusation de la cour de cassation de Nouakchott. Ils avaient été inculpés deux jours plus tard d'"humiliation de la justice, mensonge, outrage et diffamation".
Les plaignants leur reprochent d'avoir publié un article diffamatoire les accuse d'avoir reçu des dessous-de-table en contrepartie de la libération de personnes accusées de trafic de drogue.
Mohamed Nema Omar avait déjà été inculpé en juin pour "diffamation et outrage" et laissé libre sous contrôle judiciaire. Il est poursuivi pour un article jugé "diffamatoire et injurieux" par l'un des vice-présidents du Sénat Mohamed El Hassan Ould El Haj, sénateur de Rosso (sud).
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Source: Lemonde
(M) avomm
Mohamed Nema Omar, directeur de publication, et Mohamed Ould Abdelatif, employé d'Al Houriya, ont entamé lundi leur grève de la faim pour une durée illimitée afin de "protester contre leurs conditions de détention (...) très mauvaises et qui mettent leur vie en danger", a déclaré le rédacteur en chef du journal, Abdallahi Ould Sbai.
Selon lui, les deux hommes, écroués le 23 juillet, sont emprisonnés avec des prisonniers de droit commun hostiles à Al Houriya. Le journal est généralement spécialisé dans la publication de faits divers impliquant certains délinquants détenus.
"Ils exigent une protection face à ce danger de mort certain, l'accélération des procédures par le juge d'instruction en charge de leur dossier et l'amélioration de leurs conditions générales de détention", a ajouté M. Ould Sbai.
Les deux journalistes avaient été interpellés le 21 juillet après une plainte déposée par des juges de la chambre d'accusation de la cour de cassation de Nouakchott. Ils avaient été inculpés deux jours plus tard d'"humiliation de la justice, mensonge, outrage et diffamation".
Les plaignants leur reprochent d'avoir publié un article diffamatoire les accuse d'avoir reçu des dessous-de-table en contrepartie de la libération de personnes accusées de trafic de drogue.
Mohamed Nema Omar avait déjà été inculpé en juin pour "diffamation et outrage" et laissé libre sous contrôle judiciaire. Il est poursuivi pour un article jugé "diffamatoire et injurieux" par l'un des vice-présidents du Sénat Mohamed El Hassan Ould El Haj, sénateur de Rosso (sud).
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Source: Lemonde
(M) avomm