African New Vision marche à Washington et manifeste devant la Maison Blanche

Hier, en même temps que Dakar et certaines régions de l’intérieur, Washington, capitale des Etats-Unis, a aussi marché. Plusieurs personnes se sont rassemblées pour une marche initiée par African New Vision, pour dénoncer l’agression contre Boubacar Kambel Dieng et Karamoko Thioune, nous dit Rfm.



Dans la capitale fédérale américaine, plus précisément devant l’ambassade du Sénégal, des Sénégalais accompagnés par des Américains issus de la communauté blanche, certainement des amis du Sénégal ou d’anciens agents du Corps de la paix, ont scandé des slogans hostiles au régime libéral. C’est de cette façon que Nouvelle vision africaine a voulu dénoncer l’agression commise sur Boubacar Kambel Dieng et Karamoko Thioune, ainsi que l’a souligné son président Bocar Moussa Ba. « Nous dénonçons et condamnons aussi avec la dernière énergie les agressions sauvages perpétrées par un groupe de policiers contre ces journalistes. Nous exigeons que le président de la République prenne toutes ses responsabilités en sa qualité de président de la République et agisse avec sérénité pour qu’un enquête soit menée », a lancé M. Ba, président de African New Vision.

C’est dans la tristesse et avec un énervement incommensurable que les manifestants ont envahi la devanture de l’ambassade du Sénégal à Washington. Une vingtaine de minutes plus tard, les manifestants, dont le nombre n’a cessé de croître, empruntent le Connecticut Avenue pour se rendre devant la Maison Blanche. Arrivés sur les lieux, d’autres manifestants les y attendaient.

Et pendant un tour d’horloge, ces Sénégalais ont fin de démontrer l’amour qu’il portent à leur pays, regrettent et condamnent les violences commises sur les journalistes dans l’exercice de leurs fonctions. C’est la énième fois que African New Vision et la diaspora sont à la Maison Blanche pour dénoncer devant l’Etat américain et les Nations-Unies des dérives qui font entrer le Sénégal, jadis vitrine de la démocratie en Afrique, dans la chambre des pays où la liberté de la presse n’est rien d’autre qu’un farce.

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Source: nettali
(M) avomm