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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

L'Unesco en campagne contre l'esclavage



En Mauritanie, où «la supériorité politique et économique des Maures blancs est essentiellement basée sur l'assujetissement de leurs compatriotes noirs», les personnes réduites à une situation d'esclavage seraient au moins au nombre de 100.000, selon la même source.



L'Unesco en campagne contre l'esclavage
L'Unesco se lance en campagne contre l'esclavage, un mal officiellement aboli depuis deux siècles avec la fin de la traite des noirs mais dont 27 millions de personnes continuent selon les Nations unies de souffrir dans le monde sous diverses formes.

«Si l'esclavage a officiellement été aboli partout dans le monde, il reste néanmoins une composante largement répandue et profondément enracinée dans la vie contemporaine», a souligné l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture alors qu'était célébré le 60ème anniversaire de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.

Selon un rapport publié par l'organisation, «l'extinction de l'esclavage transatlantique est souvent considéré comme un point final dans l'Histoire, qui a relégué l'esclavage dans un passé ancien. C'est une erreur.»

Le rapporteur spécial de l'ONU sur les formes modernes d'esclavage, Mme Gulnara Shahinian, a estimé fin novembre à «plus de 27 millions d'hommes, de femmes, de garçons et de filles» le nombre de personnes vivant aujourd'hui dans le monde en situation d'esclavage, comme le travail forcé par des dettes et l'exploitation sexuelle.

Selon le rapport de l'Unesco, réalisé par l'institut britannique Wilberforce, «la plupart de ces 27 millions viennent du sous-continent indien, où entre 15 et 20 millions d'esclaves seraient maintenus dans un travail forcé en Inde, au Pakistan, au Bangladesh et au Népal».

Selon des chiffres plus restrictifs de l'Organisation internationale du travail, ce sont 12,3 millions de personnes qui sont dans des conditions de travail forcé de par le monde, dont 2,4 millions victimes d'un trafic d'êtres humains et 2,5 millions exploités par un Etat ou un groupe rebelle armé.

Le rapport affirme que quelque 360.000 personnes sont en situation d'esclavage dans des pays industrialisés, dont environ la moitié à des fins d'exploitation sexuelle.

D'autres chiffres de l'OIT estiment à 8,4 millions le nombre d'enfants soumis aux pires formes d'exploitation (travail forcé, enfants soldats, prostitution et pornographie infantile notamment), sur un total de 211 millions d'enfants qui travaillent dans le monde.

Le rapport publié par l'Unesco cite plusieurs exemples comme celui de l'Inde où «en plus de la question clé de la complicité officielle, de nombreuses études ont aussi relié le travail forcé aux problèmes plus larges de la discrimination des castes (...) et d'une pauvreté endémique».

En Mauritanie, où «la supériorité politique et économique des Maures blancs est essentiellement basée sur l'assujetissement de leurs compatriotes noirs», les personnes réduites à une situation d'esclavage seraient au moins au nombre de 100.000, selon la même source.

A Singapour, 160.000 employés de maisons immigrés, majoritairement des femmes originaires des Philippines, d'Indonésie et du Sri Lanka, endurent «des abus psychologiques et physiques, traitements dégradants, punitions arbitraires (...) et restrictions de déplacement», relève le rapport.

Enfin, le texte cite l'exemple de la Grande-Bretagne, où «des dizaines de milliers d'immigrants endurent une grave exploitation».

«Au moins 10.000 femmes et entre 3.000 et 4.000 enfants ont fait l'objet d'un trafic en Grande-Bretagne ces dix dernières années pour leur exploitation sexuelle» et des milliers d'autres immigrants ont été contraints au travail forcé notamment dans la construction, la restauration, et les emplois à domicile, malgré les efforts des autorités britanniques, selon la même source.


AFP



Samedi 13 Décembre 2008 - 15:18
Samedi 13 Décembre 2008 - 15:24
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