Le ministre de la défense dément des rumeurs diffusées par une certaine presse autour

Le ministre de la défense M. Hamadi Ould Hamadi, a démenti mardi " toutes les rumeurs diffusées par certains journaux et sites d'information locaux citant le journal algérien El Khabar au sujet d'un avion de reconnaissance espagnol de type C 212, reçu par la Mauritanie en contrepartie du présumé rôle joué par notre pays dans la remise en liberté des otages espagnols ".
Le ministre a ajouté, dans une conférence de presse à Nouakchott, qu'il " s'agit d'un avion de reconnaissance, don du Royaume d'Espagne à la République islamique de Mauritanie ", que les négociations à son sujet " avaient commencé depuis 2005 " et que l'accord y afférant " avait été signé le 1er octobre 2007 ".
" En vertu de cet accord, la partie espagnole s'était engagée à remettre l'avion, à l'équiper et à former les pilotes mauritaniens contre un prix symbolique ", a-t-il précisé.
M. Hamadi Ould Hamadi a indiqué que " ce don qui n'a pas été reçu jusqu'à présent par la Mauritanie s'inscrit dans le cadre des efforts des deux pays visant à mettre un terme aux flux d'immigrés clandestins provenant des pays de la région à destination d'Europe et qu'il n'a rien à voir avec la remise en liberté des otages espagnols ou l'extradition de Omar Sahraoui, condamné en Mauritanie, vers son pays d'origine (le Mali), contrairement à ce qui a été publié par les journaux en question ".
Il a exprimé son " mécontentement " pour la " publication par les journaux et sites électroniques locaux d'une information foncièrement fausse et contenant des expressions insultantes ne séant pas à la Mauritanie qui appartient à tous les Mauritaniens ".
Le ministre a assuré que " le climat d'ouverture sur la presse et, à travers elle, sur le peuple mauritanien, qui règne depuis l'élection du président de la république Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz " restera comme tel.
Il a appelé les journalistes à vérifier l'exactitude des informations et à faire preuve de véracité, au moins pour garantir la crédibilité de leurs medias.

AMI