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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Les terroristes en prison dans une garnison militaire

La présidente de l'Association mauritanienne des Droits de l'Homme (AMDH) et vice-présidente de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), Me Fatimata M'Baye, également membre du collectif de défense d'islamistes présumés terroristes arrêtés fin avril, a déclaré à la PANA que certains membres de ce groupe ont fait l'objet de tortures.


Les terroristes en prison dans une garnison militaire
Un arrêté du ministère mauritanien de la Justice a institué une nouvelle prison située au cœur d'une garnison militaire en vue de servir de lieu de détention pour une trentaine d'islamistes présumés terroristes, placés en détention préventive.

La détention de ces individus dans une caserne serait amplement justifiée par "le danger" qu'ils représentent, selon le ministère.

Commentant la décision de la chancellerie à l'occasion d'un point de presse de mercredi, le bâtonnier de l'Ordre national des Avocats (ONA) de Mauritanie, Ahmed Ould Youssouf Ould Cheikh Sidya, également en charge de la défense des présumés terroristes a jugé la décision ministérielle "régulière au plan de la forme".

Toutefois, sur le fond et vu les circonstances, le bâtonnier de l'ONA estime que la nouvelle donne aura des conséquences "négatives" sur la garantie des droits de la défense, notamment au niveau de la régularité des nécessaires rencontres entre les avocats et leurs clients, vue les probables difficultés d'accès à une caserne militaire.

La création d'une nouvelle prison dans un camp militaire pour la détention de présumés terroristes s'explique par les évasions spectaculaires et récurrentes constatées à la prison civile de Nouakchott, ces dernières années, notent les observateurs.

La dernière en date (le 2 avril dernier à l'occasion d'un interrogatoire au palais de justice) concerne Sidi Ould Sidna, un présumé membre d'un commando qui a abattu 4 touristes français.

La présidente de l'Association mauritanienne des Droits de l'Homme (AMDH) et vice-présidente de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), Me Fatimata M'Baye, également membre du collectif de défense d'islamistes présumés terroristes arrêtés fin avril, a déclaré à la PANA que certains membres de ce groupe ont fait l'objet de tortures.

L'avocate cite à titre d'exemple les cas de Abdel Kerim Ben Veraz El Baraoui (un tunisien), Ahmed El Moctar Ould Seman et Cheikh Ould Salem.

La méthode utilisée : éteindre des mégots de cigarettes sur le corps des détenus présumés terroristes, mais aussi le célèbre supplice du Jaguar (pieds suspendus au plafond et la tête en bas). La défense dénonce ces pratiques et invite les autorités à prendre toutes les mesures légales contre ceux qui en seraient responsables.

Par ailleurs, la chambre d'accusation de la Cour d'appel de Nouakchott a révoqué la décision de placement en liberté sous contrôle judiciaire concernant 5 à 7 présumés islamistes, rendue en première instance par le juge d'instruction du troisième cabinet.

La chambre d'accusation a par ailleurs débouté le Parquet dans sa demande visant à obtenir un dessaisissement du juge d'instruction, Ahmed Salem Ould Mah.

Le parquet avait requis le dessaisissement du magistrat instructeur en signe de désapprobation par rapport à une décision plaçant en liberté sous contrôle judiciaire "plusieurs terroristes dangereux".

Un avocat de la défense des présumés terroristes, Me Yarba Ould Ahmed Saleh a salué la décision de la chambre d'accusation maintenant le juge d'instruction dans ses fonctions, invitant les autorités judiciaires et politiques à traiter la question du terrorisme islamiste dans le cadre tracé par les lois de la République.

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Source: afriquenligne
(M) avomm
Pana
Jeudi 29 Mai 2008 - 13:32
Jeudi 29 Mai 2008 - 13:40
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