Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) menace d'exécuter l'otage français enlevé fin novembre si quatre de ses prisonniers au Mali ne sont pas libérés sous 20 jours, ont affirmé lundi les centres américains de surveillance des sites islamistes SITE et Intelcenter.
Al-Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué en décembre l'enlèvement du Français Pierre Camatte, capturé au Mali le 26 novembre, de même que trois volontaires humanitaires espagnols, enlevés quatre jours plus tard en Mauritanie, pays frontalier du Mali.
"Le groupe a donné aux gouvernements français et malien une période de 20 jours pour relâcher les quatre prisonniers d'Aqmi au Mali, sans quoi Camatte sera exécuté", indique le SITE citant un communiqué datant du 10 janvier et émanant de forums jihadistes, selon le centre.
"Que la France et le Mali soient informés, que nous leur donnons [i20 jours pour répondre à notre demande, sans quoi les deux gouvernements seront tenus entièrement responsables de la mort de l'otage français", selon Intelcenter.]i
Pierre Camatte avait été kidnappé par des inconnus le 27 novembre, en pleine nuit, dans un hôtel de Ménaka.
Le ressortissant français, âgé de 61 ans et domicilié dans les Vosges (nord-est de la France), préside "L'Association Gérardmer-Tidarmene".
Selon une responsable de l'association, le Français se rend "régulièrement" au Mali et s'implique notamment dans la culture d'une plante thérapeutique contre le paludisme.
Une source sécuritaire malienne s'exprimant sous le couvert de l'anonymat avait indiqué début décembre que le français était retenu par des membres de "l'aile dure" d'Al-Qaïda au Maghreb islamique".
Egalement début décembre, le président malien, Amadou Toumani Touré, avait déclaré dans une interview au journal français Le Monde privilégier la piste de "petits bandits".
"Libérer ce Français, j'en fais une affaire personnelle", avait ajouté le chef de l'Etat qui disait "compter d'abord sur les populations qui sont les premières sources de renseignements sur une personne connue de tout le monde".
C'est la première fois qu'un ressortissant français est enlevé dans le nord du Mali depuis plusieurs années.
La France a formellement déconseillé, début janvier, à ses ressortissants de participer dans la région de Tombouctou (nord du Mali) à un festival, en raison d'un "risque sérieux d'enlèvement".
Source : AFP
Al-Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué en décembre l'enlèvement du Français Pierre Camatte, capturé au Mali le 26 novembre, de même que trois volontaires humanitaires espagnols, enlevés quatre jours plus tard en Mauritanie, pays frontalier du Mali.
"Le groupe a donné aux gouvernements français et malien une période de 20 jours pour relâcher les quatre prisonniers d'Aqmi au Mali, sans quoi Camatte sera exécuté", indique le SITE citant un communiqué datant du 10 janvier et émanant de forums jihadistes, selon le centre.
"Que la France et le Mali soient informés, que nous leur donnons [i20 jours pour répondre à notre demande, sans quoi les deux gouvernements seront tenus entièrement responsables de la mort de l'otage français", selon Intelcenter.]i
Pierre Camatte avait été kidnappé par des inconnus le 27 novembre, en pleine nuit, dans un hôtel de Ménaka.
Le ressortissant français, âgé de 61 ans et domicilié dans les Vosges (nord-est de la France), préside "L'Association Gérardmer-Tidarmene".
Selon une responsable de l'association, le Français se rend "régulièrement" au Mali et s'implique notamment dans la culture d'une plante thérapeutique contre le paludisme.
Une source sécuritaire malienne s'exprimant sous le couvert de l'anonymat avait indiqué début décembre que le français était retenu par des membres de "l'aile dure" d'Al-Qaïda au Maghreb islamique".
Egalement début décembre, le président malien, Amadou Toumani Touré, avait déclaré dans une interview au journal français Le Monde privilégier la piste de "petits bandits".
"Libérer ce Français, j'en fais une affaire personnelle", avait ajouté le chef de l'Etat qui disait "compter d'abord sur les populations qui sont les premières sources de renseignements sur une personne connue de tout le monde".
C'est la première fois qu'un ressortissant français est enlevé dans le nord du Mali depuis plusieurs années.
La France a formellement déconseillé, début janvier, à ses ressortissants de participer dans la région de Tombouctou (nord du Mali) à un festival, en raison d'un "risque sérieux d'enlèvement".
Source : AFP