Développement : Serait-il un défi du nouveau gouvernement ?

Notre pays a beaucoup souffert ces derniers temps, il est temps pour nous d’enterrer la hache de guerre politique et que chacun de nous retrousse ses manches pour cultiver un avenir meilleur pour la Mauritanie. Dans toute compétition électorale, il n’y a qu’un gagnant et un ou des perdants, reconnaître sa défaite ne signifie pas que vous n’étiez pas compétent, c’est un acte humain, démocratique et patriotique.

Il y a beaucoup de choses qui attendent le nouveau gouvernement de notre pays : la création d’emplois, la réduction de la pauvreté, la construction des infrastructures, les marchés, les centres de santé, les écoles, les adductions d’eau potables.

Il est temps que chaque citoyen apporte «une pierre pour construire l’édifice » car le développement de la Mauritanie nous concerne tous.

La lutte contre la pauvreté par tous les moyens car nos villes sont confrontées à l’explosion démographique, cela entraîne un accroissement des dépenses sociales et une dégradation de la couverture alimentaire. A cela s’ajoute un sous-emploi chronique, une urbanisation anarchique et une large dépendance à l’égard de l’environnement économique et international.

Elaborer une politique de développement relève d’un choix politique des gouvernants : Certains gouvernants peuvent adopter une politique de développement, évoluant dans le cadre de l’idéologie socialiste, la remise en cause des rapports Nord-Sud, la volonté de compter sur ses propres forces. D’autres gouvernants peuvent s’inspirer du modèle de l’économie libérale, ils sont alors favorables à l’accueil des capitaux étrangers et, par le biais des exportations, ils cherchent à drainer des devises afin de financer leur développement.

Le facteur humain est essentiel, la plupart des gouvernants ont longtemps nié la contrainte démographique, on admet de plus en plus que la démographie peut être un facteur de blocage pour la croissance.

Le gouvernement doit mettre en place une politique de développement des populations en luttant contre les disparités sociales et régionales, développer des voies de communication et améliorer des transports qui facilitent les déplacements. D’autres facteurs peuvent également intervenir comme le développement des activités économiques dans les zones urbaines.


Démo N’Diaye Oumar
Bruxelles Belgique

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