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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

FIDH : Harcèlement et diffamation à l'encontre d'un défenseur


FIDH : Harcèlement et diffamation à l'encontre d'un défenseur
L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, un programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), exprime sa préoccupation face à l’intensification des menaces et des entraves subies par le défenseur Biram Ould Dah Ould Abeid, conseiller à la Commission nationale mauritanienne des droits de l’Homme, président de l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA) et chargé de mission auprès de SOS-Esclaves.

Le 6 février 2010, M. Biram Ould Dah Ould Abeid, qui est très actif dans la lutte pour l’abolition du crime d’esclavage dans son pays, s’est vu refuser sa demande de renouvellement de passeport par la Direction de la sûreté nationale, sans motif valable. M. Biram Ould Dah Ould Abeid, en tant que membre de la Commission nationale des droits de l’Homme, dispose en effet d’un passeport de service dont le renouvellement dépend d’une demande écrite adressée au directeur de la sûreté nationale. Cependant, suite à une notification verbale du secrétaire général du Gouvernement, la Direction de la sûreté nationale a refusé la demande de M. Biram Ould Dah Ould Abeid, dont le passeport arrive à expiration le 4 avril 2010. Or M. Biram Ould Dah Ould Abeid doit assister au Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH), organisé à Genève du 5 au 14 mars 2010, afin de présenter le documentaire « Chasseurs d’esclaves »[1] sur le travail mené par l’organisation SOS-Esclaves, et les autorités suisses exigent une période de validité du passeport de trois mois au-delà de la date de sortie du territoire pour accéder à une demande de visa. De plus, le 9 février, l’Inspecteur général des armées, le colonel Mohamed Ould Meguett, a signalé à deux proches de M. Biram Ould Dah Ould Abeid intervenus en faveur de ce dernier à ce sujet que le refus de renouvellement de son passeport « n’était qu’un avertissement » et que la tolérance à son égard « avait atteint ses limites ».

M. Biram Ould Dah Ould Abeid est l’objet d’une attention particulière des autorités mauritaniennes depuis sa participation à la conférence intitulée « L’esclavage en terre d’Islam : pourquoi les maîtres mauritaniens n’affranchissent pas leurs esclaves ? », organisée au Centre d’accueil de la presse étrangère (CAPE) le 17 février 2009 à Paris. Lors de cette conférence, ce dernier avait notamment dénoncé la persistance de l’esclavage et sa légitimation par l’application de la charia en Mauritanie et ses déclarations avaient été reprises dans plusieurs journaux africains. Puis les actes de harcèlement à l’encontre de M. Biram Ould Dah Ould Abeid se sont amplifiés à la suite de la conférence de presse donnée à Nouakchott le 3 novembre 2009 par Mme Gulnara Shahinian, rapporteure spéciale des Nations unies sur les formes contemporaines d’esclavage, au terme de sa visite. Les autorités reprocheraient à M. Biram Ould Dah Ould Abeid d’avoir informé Mme Shahinian sur la persistance des pratiques esclavagistes et la gravité de ce problème en Mauritanie[2].

Ainsi, par exemple, au mois de novembre 2009, un article anonyme contenant des propos diffamatoires à son encontre, notamment des allégations sur ses liens avec les services secrets israéliens, avait été publié sur le portail d’information elbidaya.net et relayé par un grand nombre de sites Internet mauritaniens. De plus, à cette même période, un individu non-identifié avait tenté de s’introduire à son domicile avant de prendre la fuite. En outre, le 23 novembre 2009, le Ministre de l’Intérieur avait averti M. Biram Ould Dah Ould Abeid par l’intermédiaire d’un proche de ce dernier qu’il avait reçu « un mandat du président de la République pour traiter son cas » et l’avait également sommé de « cesser toute déclaration ou activité de lutte contre l’esclavage » et de « venir lui exposer tous les cas d’esclavage dont il avait connaissance ».

L’Observatoire condamne les atteintes à la liberté de mouvement de M. Biram Ould Dah Ould Abeid ainsi que les actes de menaces et diffamation à son encontre, et considère que ces mesures visent à sanctionner ses activités de défense des droits de l’Homme.

Par conséquent, l’Observatoire demande instamment aux autorités mauritaniennes de cesser les actes de harcèlement à l’encontre de M. Biram Ould Dah Ould Abeid, de lever immédiatement les obstacles à sa liberté de mouvement, et de garantir l’intégrité physique et psychologique de ce dernier conformément à l’article 12.2 de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998.

Par ailleurs, l’Observatoire a été informé de la visite, depuis le 9 février 2010, d’une mission de promotion de la Commission africaine de droits de l’Homme et des peuples (CADHP) composée notamment du commissaire M. Mohamed Khalfallah, rapporteur de la CADHP sur les défenseurs des droits de l’Homme en Afrique. L’Observatoire appelle donc le commissaire Khalfallah à intervenir auprès des autorités mauritaniennes en faveur de M. Biram Ould Dah Ould Abeid et, le cas échéant, de prendre publiquement position sur cette affaire au cours de sa visite en Mauritanie.


Source: fidh VIA AJD/MR

Vendredi 12 Février 2010 - 16:23
Vendredi 12 Février 2010 - 16:26
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1.Posté par GUITE le 12/02/2010 17:13
Mr Biram Ould Dah Ould Abeid est un homme extra , unissons nous pour arreter les maledictions qui l ' entourent .

Mr Biram Dah a besoin de tout le monde croyant a la defense des droits de l ' Homme

recevez Mr Biram respects et remerciements

2.Posté par Diko hanoune le 12/02/2010 21:03


Biram Ould Dah Ould A beid un vrai Militant des droits de l'homme dans le sens propre.


L’homme est connu par son franc-parler sans langue de bois. Militant convaincu des droits de l’homme dès son jeune âge. Les autorités Mauritaniennes veulent le réduire au silence par tous les moyens illégaux comme dans tous les régimes dictatoriaux qui émergent en Afrique sous couverture la démocratie.

Selon les informations qui nous parviennent aujourd’hui, les autorités Mauritaniennes cherchent à réduire les activités du président de L’IRA-Mauritanie Biram Ould Dah Oud Abeid. Le régime du général Ould Abdel Aziz est devenu soudainement agressif à l’égard du président de l’IRA-Mauritanie. Pour y parvenir, Abdel Aziz utiliserait un autre hartani contre lui Mohamed Ould Boilil ministre de l’intérieur du gouvernement actuel. Le passeport qui lui permettait de voyager a été saisi. Il y a une horde des fonctionnaires de la police et gendarmerie qui le surveillent nuits tes jours. Nous sommes revenus aux pratiques d’antan. Les intimidations , les agressions physiques et morales ne sont qu’à leur début.Mobilisons-nous pour empêcher la loi de terreur et celle du plus fort à raison de s’installer en Mauritanie.



Merci

Diko hanoune

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