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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Ould Boulkheir, descendant d’esclaves et candidat redouté à la présidentielle en Mauritanie


Ould Boulkheir, descendant d’esclaves et candidat redouté à la présidentielle en Mauritanie
Messaoud Ould Bouljhier, candidat à la présidentielle du 18 juillet en Mauritanie, n’en est pas à sa première candidature à ce poste. Il avait convoité la présidence en 2003 et n’avait obtenu que 4,98% des suffrages. En 2007, il fera mieux avec un score de 9,8%.

Haratine (descendant d’esclaves) natif de la région de Nema (extrême est à la frontière malienne) en 1943, Ould Boulkheir a été arraché à sa famille à bas âge par ses maîtres qui l’ont envoyé à l’école coloniale de cette ville. Une scolarité primaire normale, sanctionnée par un C.E.P.E en 1956 et une admission au concours d’entrée en sixième en 1957.

Mais l’expérience du jeune élève au Collège Xavier Coppolani à Rosso (Mauritanie) sera de courte durée car il ne réussira pas sa sixième et sera exclu définitivement à la rentrée scolaire 1959/1960.

« Bien que reconnaissant tout à fait ma part dans cette exclusion, je demeure convaincu aujourd’hui que si j’avais été « bidhane » (maure blanc), elle m’aurait été évitée », se plait souvent à dire le leader haratine.

Immédiatement après son exclusion, le candidat réussit à se faire confier des tâches de bénévole au secrétariat du Cercle de Nema, sa ville natale, avant de participer à un concours direct pour le recrutement de commis ou secrétaires d’administration au niveau national. En 1960, il est déclaré admis et muté dans le cercle d’Atar (centre nord).

Commence alors pour Messaoud une lente ascension dans la hiérarchie administrative qui le mènera successivement aux postes de chef d’arrondissement (juillet 1972), préfet (1975), gouverneur adjoint (1979) et gouverneur titulaire (1981). Entre-temps, en 1978, il a créé le mouvement clandestin El Hor pour le recouvrement des droits des haratines.

Dans son dernier poste de gouverneur, Ould Boulkheir ne restera que 3 mois avant de se voir nommer ministre du développement rural dans le gouvernement issu du coup d’Etat du 12 décembre 1984, qui vit l’avènement de l’ex président Moaouya 0uld Taya.

Pour le militant Messaoud, c’est la première fois qu’un « hartani revendiquant sa hartanité et la brandissant comme un étendard accède à toutes ces hautes fonctions dans le pays ».

Le nouveau ministre devait cependant subir la rude épreuve de garder son portefeuille tout en continuant de prendre part active à la lutte anti-esclavagiste. En effet, après la publication du Manifeste négro-africain (1986), Ould Boulkheir fit l’objet de fortes pressions visant à l’instrumentaliser face à ses compagnons de lutte, ce qu’il rejeta catégoriquement, payant le lourd prix: son limogeage du gouvernement, le 18 mars 1988.

Le candidat a été également de toutes les initiatives de constitution de mouvements politiques de libération. Il initia les Forces Démocratiques Unies pour le Changement (FDUC) et sera détenu en même temps que les cofondateurs de ce mouvement (de mai-juin 1991 à fin juillet 1991) avant de participer activement à la création de l’Union des Forces Démocratiques (UFD) dont il fut le premier secrétaire général.

Mais la « difficile cohabitation avec des opposants de dernière heure finit par me décider à quitter ce parti (où j’ai été sauvagement combattu par ceux-là même que j’ai contribué à rapprocher) », se rappelle parfois Ould Boulkheir. L’allusion est principalement faite à Ahmed Ould Daddah à qui il rendra méchamment la balle en ralliant son adversaire au second tour de la présidentielle de 2007, Sidi Ould Cheikh Abdallahi.

En 1995, Messaoud fonde le parti politique Action pour le Changement (AC) sous la bannière duquel il est élu député à l’Assemblée Nationale en 2001, ce qui n’empêche pas Ould Taya de dissoudre arbitrairement cette formation en janvier 2002.

Bien que regroupant des haratines, des négro-africains et des bidhanes, ce parti s’était étiqueté « raciste » par le régime de l’époque.

Ould Boulkheir tentera une nouvelle fois de se reconstituer politiquement en créant le parti de la Convention pour le Changement, aussitôt banni par le ministère de l’Intérieur. Il se résigne alors à intégrer l’Alliance Populaire Progressiste (APP), aux penchants nasséristes, et dont il demeure aujourd’hui le président.

En 2007, Messaoud est élu président de l’Assemblée Nationale à la majorité de 93 voix sur les 95 que compte cette chambre. En août 2008, il condamne aussitôt le coup d’Etat militaire qui a renversé Ould Cheikh Abdallahi et « devient, rapidement, selon ses partisans, le véritable meneur et inspirateur des Forces démocratiques » (opposées au coup de force contre le président démocratiquement élu.

SOURCE: APA
Lundi 6 Juillet 2009 - 17:36
Lundi 6 Juillet 2009 - 17:40
INFOS AVOMM
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1.Posté par BALA le 06/07/2009 21:48
M.Messaoud est un homme qui mérite respect et considération.Son parcours est celui d'un homme qui a compris trés tôt qu'il doit changer sa condition et celle de ses semblables.Comme a dit le Dr Kwamé Nkrumah "LES OPPRIMES NE RESTERONT PAS INDEFINIMENT OPPRIMES.LE GOÜT DE LA LIBERTE FINIRA TOUJOURS PAR SE MANIFESTER".
Un Négre qui se respecte ne doit jamais être impoli à son égard.En disant qu'il n'était pas le MANDELA des négroafricains il voulait tout simplement et humblement leur dire qu'ils ont des hommes et des femmes qui ont payé un lourd tribut pour que le SOLEIL de la liberté,de la répartition des richesses et de la cohabitation les inonde.
Il ne voulait pas faire ombre à leurs martyrs et à tous ceux qui ont choisi l'exil pour faire connaitre le DRAME MAURITANIEN.
Il ne veut voler le pain de personne.
Les sôts et les haineux ont compris autrement.


2.Posté par Ngaari Mboomba le 06/07/2009 23:04
A chacun sa phrase de trop, la tienne Bala:Les sôts et les haineux ont compris autrement.
Votre monaie de tout à l'heure

3.Posté par BALA le 06/07/2009 23:11
Ngaari Mboomba, je retire la phrase de trop.

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