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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Pas de fouet mais une amende pour une Soudanaise au pantalon "indécent"


Pas de fouet mais une amende pour une Soudanaise au pantalon "indécent"
La journaliste soudanaise Loubna Ahmed al-Hussein a été condamnée lundi pour le port d'un pantalon jugé "indécent", mais sans écoper des 4O coups de fouet prévus par une loi décriée devant la cour par une centaine de manifestants réprimés par la police.

La journaliste a été condamnée par la cour de Khartoum-Nord à verser une amende de 500 livres soudanaises (200 USD) à l'issue d'un procès-éclair. En cas de non paiement, elle devra purger une peine d'un mois de prison, ont indiqué à la sortie du tribunal des témoins aux journalistes, qui n'ont pas eu accès à la salle d'audience.

"Je ne vais pas payer l'amende, je préfère aller en prison", a dit Mme Hussein à l'AFP par téléphone, alors que ses avocats et ses proches ont affirmé qu'ils tentaient de la convaincre de s'exécuter.

L'un de ses avocats, Galal Saïd, a également indiqué à l'AFP que Mme Hussein comptait interjeter appel de cette décision. Loubna Hussein avait dit être prête à aller jusqu'à la Cour constitutionnelle, la plus haute instance judiciaire au Soudan, afin d'invalider la loi autorisant la flagellation.

Plus d'une centaine de personnes, en majorité des femmes en pantalon, se sont rassemblées en matinée devant le tribunal dans le centre de Khartoum pour soutenir la jeune femme. Certains brandissaient des pancartes proclamant "Non à la flagellation".

"Cette loi est mauvaise. Il n'est pas dans nos traditions et notre comportement à nous, peuple soudanais, de flageller les femmes", a soutenu une manifestante.

Un dispositif de sécurité renforcé était déployé devant le tribunal. Les policiers ont interdit aux photographes et aux caméramans de filmer la manifestation.

Criant "Allah Akbar", des islamistes ont infiltré la manifestation et s'en sont pris verbalement à des partisans de Loubna Hussein. Munis de boucliers et de bâtons, des policiers ont frappé des manifestants, dispersé la foule et arrêté une quarantaine de femmes, selon un correspondant de l'AFP.

"Nous sommes 48 à avoir été arrêtées. Certaines d'entre nous sont blessées et l'une saigne", a déclaré Hadia Hassabala, jointe sur son portable après son arrestation. Les personnes arrêtées ont plus tard été relâchées, a indiqué à l'AFP Yasser Arman, haut responsable du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM, ex-rebelles sudistes).

Loubna Hussein mène un combat contre l'article 152 du code pénal de 1991, entré en vigueur deux ans après le coup d'Etat de l'actuel président Omar el-Béchir et qui prévoit une peine maximale de 40 coups de fouet pour quiconque "commet un acte indécent, un acte qui viole la moralité publique ou porte des vêtements indécents".

Il n'est pas rare de voir des femmes en pantalon au Soudan. Ce n'est donc pas le port du pantalon en soi qui semble poser problème aux autorités, mais la façon dont il dévoile ou non le corps de celle qui le porte.

"Cette loi est rédigée de telle sorte qu'il est impossible de savoir ce qui est décent ou indécent", ce qui laisse place à l'arbitraire des policiers et de la justice, a jugé Amnesty International.

Pour Loubna Hussein, cette loi viole la Constitution soudanaise et l'esprit de la loi islamique (charia) en vigueur dans le Nord du Soudan, majoritairement musulman.

Mme Hussein écrivait des billets pour le journal al-Sahafa (La Presse) et travaillait à la section médias de la mission des Nations unies au Soudan (Unmis) au moment où elle avait été arrêtée. La jeune femme a quitté ce poste et refusé d'invoquer l'immunité diplomatique.

Elle a reçu plusieurs appuis à l'étranger dans son bras de fer contre l'article 152, mais sa cause ne défraye pas la chronique dans la presse locale malgré quelques manifestations en sa faveur.

Source: AFP

Pas de fouet mais une amende pour une Soudanaise au pantalon "indécent"

Pas de fouet mais une amende pour une Soudanaise au pantalon "indécent"
Lundi 7 Septembre 2009 - 17:15
Lundi 7 Septembre 2009 - 17:26
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1.Posté par Marie E. le 07/09/2009 17:30
Indécents ces hommes qui décident. Qui leur dit le comment ils peuvent s'habiller, comment ils peuvent se comporter face à la femme. Incroyable.......... des hypocrites.

2.Posté par Xmandiallo le 07/09/2009 17:42
Le Soudan est dirigé par une bande d'attardés et de criminels. Ils n'ont aucun respect pour les droits de l'homme, il temps que son président soit traduit en justice.

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