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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Promotion de la langue arabe dans l’administration : Les langues se délient


Promotion de la langue arabe dans l’administration : Les langues se délient
Les paroles du PM Moulaye Ould Mohamed Lagdaf, défenseur de la langue arabe comme la langue de travail, d’échanges administratifs et de recherche scientifique continuent de créer des vagues, voire des réactions au sein de la communauté négro-mauritanienne.

Le point de presse tenu le 14 mars 2010 par huit partis politique dont l’APP, avec comme thème « La primauté de l'Arabe doit être absolue et perpétuelle» semble être la goutte d’eau qui a fait déborder la vase. Car en marge de ce point de presse, les huit partis « ont suggéré la mise en place d'une équipe parlementaire pour veiller sur l'application intégrale du contenu de l'article 6 de la Constitution et de faire de l'année 2010, une année où l’arabe sera la langue de l'administration et du travail. »

Des paroles qui n’ont pas manqué d’offusquer plus d’un. Comme en témoigne, cette volte-face de l’ancien ministre des Transports (période de la transition), Diop Cheikh Baidy qui s’indigne, qualifiant les paroles de terrorisme intellectuel et xénophobe.

Selon lui, les mauvais génies de la Mauritanie émergent d’une anesthésie imposée en partie par l’opinion internationale et une partie de l’opinion nationale suite aux exécutions extrajudiciaires et aux déportations menées entre 1989 et 1991. Ce qui est, selon ses dires, le plus grand crime qu’un Etat puisse infliger à des composantes de son peuple.

Les survivants de ces atrocités, indique-t-il, n’ont pas de répondant en droit international moderne. Pendant vingt ans, parler de ces atrocités était considéré comme un suicide ou une intolérable provocation. Témoignant par la suite qu’en 2007, un régime politique a voulu pour des raisons de justice et de cohésion nationale vider ce lourd passif humanitaire. Mais malheureusement dira t-il, ce sont les plus hautes autorités de l’Etat et un segment d’une certaine intelligentsia « arabophone » qui deviennent aujourd’hui, les thuriféraires ethnicistes et poussent à la confrontation des composantes nationales.

Poussant le bouchon plus loin, il affirme que ce sont quelques imams de mosquées et certains professeurs d’université qui poussent à l’exclusion ethnique en demandant une imposition brutale exclusive et sans nuance de la langue arabe. Selon lui, c’est juste une fuite en avant pour refuser ainsi aux autres composantes nationales du pays (halpularen, soninkés et wolofs), la légitimité et le droit à la différence et à la diversité linguistique et culturelle. Selon lui, un homme de bien ne peut dire des incongruités politiques, à fortiori, « des mensonges historiques ». Par la suite, il a indiqué que ceux qui connaissent l’histoire ou veulent d’une Mauritanie qui se construit, savent parfaitement, les cheminements historiques et le rôle joué par chacune des composantes nationales. Car, la Mauritanie, dira t-il, de par sa constitution, n’est ni un empire ni un Emirat, mais une République « Res publica », c'est-à-dire une « Chose publique » qui appartient à tout le monde, sans droit de préemption d’une classe, d’un lobby sur un autre.

Selon lui, cette incroyable mansuétude vis-à-vis de ceux qui revendiquent haut et fort leur xénophobie et poussent à la confrontation ethnique est intellectuellement explicable.

Pour y remédier, il a demandé à la puissance publique de sanctionner, conformément à la loi, toutes les fautes susceptibles d’engendrer des troubles graves, pour qu’elle puisse arrêter, rapidement, toutes dérives pernicieuses qui prônent l’exclusion et peuvent conduire à des implosions. Car ajoutera t-il, des revendications identitaires stériles et inopportunes risquent de continuer à paralyser le pays en neutralisant l’énergie de ses cadres et en passant sous le tamis de lessivage, ses efforts de construction et son tissu de valeurs.

S’indignant de ces paroles, il a demandé de ne pas traumatiser l’histoire. Il faudrait s’attaquer à des actes essentiels garantissant la stabilité et la sécurité du pays, l’égalité devant la loi, le droit à la différence et à la diversité, l’utilisation optimale de ses ressources pour l’épanouissement et le bonheur de ses enfants. « C’est ce rêve là que nous avions fait en aidant le 28 novembre 1960, à la naissance d’un Etat moderne ».


Dialtabé


Source : quotidiendenouakchott
Mercredi 17 Mars 2010 - 15:55
Mercredi 17 Mars 2010 - 16:27
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1.Posté par abdoulaye deh le 18/03/2010 09:57
Où est que vous étiez tout ce temps que les Flam, puis le PLEJ criaient haut et fort de se solidariser pour parer à ces genres d'éventualités?
N'est pas vous aviez tous préféré de remplir vos poches au lieu de savoir que: même si vous optenez de quoi que ce soit, si vous n'êtes reconnus ni libres dans votre dignité, tout ce que vous optenez, n'est que d'autrui car, nous avons dit:" jeyaadho, jeyaa ko rondi"; c à d un captif ou colonisé, comme vous voulez n'a aucun droit dévant son maître.
En revanche, je vous dit que les déclarations indeviduelles, ne peuvent rien résoudre mais de se solidariser, main dans la main et dire que c'est ça ou rien, donc d'imposer et nous pouvons le faire absolument.
Notez vous bien que le problème ne se situe pas du coté de langue arabe comme certains le prétendent mais, sur le fait qu'ils veulent s'approprier de cette langue, étant leur langue au detriment des nôtres, alors que beaucoup de Négros sont là plus forts qu'eux en arabes et donc le problème reside pas de ce coté mais du coté d'abord qu'il se disent arabes et nous qui ne le sommes pas même apprenant l'arabe, nous n'avons aucun droit d'acceder à un poste important dèslors qu'ils envoient leurs enfants à l'école francaise où ils apprennent le français d'où donc l'arnque de ceux qui n'ont pas les moyens d'envoyer leurs enfants à cette école que si le moment venu, ils cherchent à récruter, ils ne peuvent que prendre leurs enfants qui détiennent plus, le niveau qu'on cherche.
Donc toutes ces raisons font que ce n'est pas pour la langue arabe qu'ils chanter, mais ce uniquement pour d'autres que sont peut être politiques ou raciales.
Plitique pour détourner les problèmes actuels qu'ils vivent dans ce pays en semant quelque peu le désordre qui risque même de trouver preneur car ils peulent que l'oppunion s'oriente vers ce coté pour tourner le dos à ce qu'ils vivent comme difficulté.
Voila les raison pour lesquelles, ils veulent créer une condition d'orienter le débat, afin que les maures se retrouvent au tour de lui, nous délaisser.
Donc c'est à nous maintenant de jouer le jeu en prémièrement, recommander autre chose en accompagnement, ou réfuger donc, ils vont dire que parce nous ne voulons pas des arabes ce qui peut entrainer d'autres problèmes qui ne diront pas leur nom.

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