
Le 24 décembre 2009, Hanevi Ould Dehah, Directeur de publication de TAQADOUMY, finissait de purger sa peine de six mois de prison pour « atteinte aux mœurs ».
Il est depuis maintenu illégalement en prison par l’Etat mauritanien qui par cette attitude montre que les lois de la République ne sont pas faites pour être scrupuleusement respectées.
C’est avec la plus grande consternation que nous apprenons que l’arbitraire a de nouveau frappé par une nouvelle condamnation de Hanevi à deux ans de prison prononcée aujourd’hui par la cour d’appel. A l’atteinte aux mœurs s’ajouterait l’incitation à la révolte et le délit de publication. Nous sommes donc très loin de l’abrogation du délit de presse suggérée par la majorité présidentielle après 50 ans d’indépendance de la Mauritanie.
Leurs journées de réflexion ont excellé en démagogie, ce à quoi nous assistons est exactement le contraire de la supposée nouvelle voie empruntée pour une bonne gouvernance.
Nous considérons le verdict de la cour d’appel comme nul, non avenu et irrespectueux des lois de notre pays dont il est le dépositaire et parmi les garants en dernier ressort.
Ce verdict est la preuve vivante de l’extrême dépendance du pouvoir judiciaire de l’exécutif et l’idéologie anti droit de l’hommiste qui trouve son terreau dans le manque de formation de nos magistrats.
Nous, signataires de la présente déclaration :
1. exigeons la libération immédiate de Hanevi Ould Dehah, un citoyen qui a fini de purger sa peine mais qui demeure encore séquestré dans l’insalubre prison de Dar Naïm ;
2. faisons de Hanevi Ould Dehah l’emblème du combat pour la liberté, et ceci jusqu’à sa libération accompagnée des réparations nécessaires de tous les préjudices ;
3. appelons les défenseurs des droits humains, personnes physiques ou morales, à se joindre à notre initiative de contestation virulente de ce verdict illégal dont nous rendrons publique la stratégie ;
4. encouragerons et appuierons toute action de nature à sortir Hanevi Ould Dehah de son lieu de séquestration, qu’elle soit légale ou illégale ;
Fait à Nouakchott, le jeudi 4 février 2010
SOS DISCRIMINES
IRA MAURITANIE
source:SOS DISCRIMINES
Il est depuis maintenu illégalement en prison par l’Etat mauritanien qui par cette attitude montre que les lois de la République ne sont pas faites pour être scrupuleusement respectées.
C’est avec la plus grande consternation que nous apprenons que l’arbitraire a de nouveau frappé par une nouvelle condamnation de Hanevi à deux ans de prison prononcée aujourd’hui par la cour d’appel. A l’atteinte aux mœurs s’ajouterait l’incitation à la révolte et le délit de publication. Nous sommes donc très loin de l’abrogation du délit de presse suggérée par la majorité présidentielle après 50 ans d’indépendance de la Mauritanie.
Leurs journées de réflexion ont excellé en démagogie, ce à quoi nous assistons est exactement le contraire de la supposée nouvelle voie empruntée pour une bonne gouvernance.
Nous considérons le verdict de la cour d’appel comme nul, non avenu et irrespectueux des lois de notre pays dont il est le dépositaire et parmi les garants en dernier ressort.
Ce verdict est la preuve vivante de l’extrême dépendance du pouvoir judiciaire de l’exécutif et l’idéologie anti droit de l’hommiste qui trouve son terreau dans le manque de formation de nos magistrats.
Nous, signataires de la présente déclaration :
1. exigeons la libération immédiate de Hanevi Ould Dehah, un citoyen qui a fini de purger sa peine mais qui demeure encore séquestré dans l’insalubre prison de Dar Naïm ;
2. faisons de Hanevi Ould Dehah l’emblème du combat pour la liberté, et ceci jusqu’à sa libération accompagnée des réparations nécessaires de tous les préjudices ;
3. appelons les défenseurs des droits humains, personnes physiques ou morales, à se joindre à notre initiative de contestation virulente de ce verdict illégal dont nous rendrons publique la stratégie ;
4. encouragerons et appuierons toute action de nature à sortir Hanevi Ould Dehah de son lieu de séquestration, qu’elle soit légale ou illégale ;
Fait à Nouakchott, le jeudi 4 février 2010
SOS DISCRIMINES
IRA MAURITANIE
source:SOS DISCRIMINES