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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Mauritanie : à Nouakchott, une manifestation pour dénoncer le viol et le meurtre d’une jeune femme enceinte


En Mauritanie, une manifestation ce 2 juin 2025 à Nouakchott devant l’Assemblée nationale pour dénoncer le meurtre et le viol d’une jeune femme enceinte a rassemblée des dizaines de manifestants. Le corps sans vie d'Hawa Traoré avait été retrouvé le 29 mai.

Hawa Traoré était âgée de 18 ans. Elle était enceinte de 2 mois. Selon la police de Mauritanie, son corps a été retrouvé dans la chambre d’un jeune homme qui entretenait une relation avec elle. L’homme a pris la fuite. Il aurait prévenu la famille d’Hawa Traoré de son décès et de l’endroit où se trouvait le corps.

L’affaire provoque depuis jeudi dernier indignation et colère au sein de la population car ce n’est pas un cas isolé. Pour dénoncer les violences commises contre les jeunes femmes, plusieurs organisations de défense des droit humains appelaient à manifester ce lundi matin à Nouakchott.
« Pas la première fois ni la dernière qu'on assiste à des viols suivis de meurtres »

« On a décidé de manifester parce que ce n'est pas la première fois ni la dernière fois qu'on assiste à des viols suivis de meurtres, explique anonymement une des manifestantes, quelques minutes avant le rassemblement. Il s’agit de viols, de meurtres, de jeunes filles mineures, âgées de moins de 18 ans. Et ce cas est encore plus flagrant puisque c'est une jeune fille enceinte et qui était sortie de chez elle pour aller à l'hôpital. Elle se retrouve enfermée dans une chambre, tuée de manière barbare et violée ».

Elle lance : « La lenteur des procédures de la police aussi a cassé nos rêves et nos espoirs de justice. Le fait aussi que le procureur de la République est venu 24 heures après, tout ceci amène à ce qu’on sorte pour dénoncer ces violations des droits humains. »

Elle affirme par ailleurs que « la police est venue nous disperser », ce lundi-là : « Comme d'habitude, c'est le deux poids, deux mesures. C’est comme ça en Mauritanie. » Une manifestation que la police tentait de disperser, vers 10h, heure locale.

« Chaque jour, il y a des cas de viol »

Avant cette journée de rassemblement, Dieynaba Ndiom, militante féministe mauritanienne, demandait au gouvernement de mieux protéger les femmes. « Les cas de viol, ce sont des cas qui sont quotidien, affirmait-elle au micro d’Oumar El Hadj Thiam, de la rédaction mandenkan de RFI. Chaque jour, il y a des cas de viol, il y a des cas d'agressions sexuelles et sexistes. Encore une fois, il faut rappeler à l'État mauritanien qu'on n’a toujours pas une loi qui régit les violences sexistes et sexuelles en Mauritanie : il n’y en a pas. Encore une fois, en Mauritanie, il n’y a pas un seul article qui définit c'est qu’est le viol. Les femmes qui sont victimes de viol peuvent se retrouver en prison ».

Elle ajoutait : « Donc, tout cela, ce sont des revendications qu'on a toujours portées et qu'on portera toujours tant qu'on n’a pas eu gain de cause et que les féministes se mobilisent pour demander justice pour Awa. Les féministes mobilisent pour demander justice pour toutes ces femmes qui ont subi un jour ou l'autre des sévices sexuels, qu'il est nécessaire dans nos pays qui, forcément sont régis par des systèmes patriarcaux, de pouvoir revoir l'éducation, revoir nos construits social. Donc, nous demandons encore une fois à l'État mauritanien de pendant ses responsabilités, d'appliquer déjà le droit qui existe, en tout cas les conventions que la Mauritanie a signées et de les appliquer. »

Source : RFI
Lundi 2 Juin 2025 - 21:15
Lundi 2 Juin 2025 - 21:20
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