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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Mauritanie : une présidentielle ouverte à la diversité pour pérenniser la gouvernance militaire


Sans doute c’est l’une des présidentielles pour le moment la plus ouverte dans l’histoire des présidentielles mauritaniennes avec au moins cinq candidats de la diversité. Du jamais vu mais cette ouverture est considérée par les observateurs comme une stratégie de la gouvernance militaire pour rester au pouvoir.

Aux observateurs qui s’interrogent sur la gouvernance de Ould Ghazouani depuis 2019, le bilan mitigé est révélateur d’un régime autoritaire et d’une mauvaise gestion des deniers publics. Sa normalisation avec l’opposition mauritanienne s’est avérée payante dans le cadre d’une stratégie de dialogue maitrisé qui a permis au parti INSAF de régner en suprématie sur le paysage politique. Ould Ghazouani s’est appuyée sur la division de l’opposition démocratique dont certains partis sont en crise de renouvellement avec en toile de fond les deux principaux partis UFP et RFD, grands perdants des élections de 2023 qui ont signé un pacte républicain à l’insu des autres partis. Et c’est dans ce contexte que la présidentielle de 2024 apparaît comme un scrutin ouvert avec une pléthore de candidats de la diversité.

Cette multitude de candidatures ne pèsent pas suffisamment pour barrer la route à l’hégémonie du parti INSAF, une véritable machine électorale disposant de tous les moyens de l’Etat en plus de l’argent des hommes d’affaires et du lobbying des tribus. Ces candidatures de la diversité ne servent qu’un régime militaire sous vernis démocratique qui compte s’installer durablement pour faire oublier ses odieux crimes présumés couverts par une loi d’amnistie de 1993 sous le génocidaire Ould Taya. A y regarder de près il faut un séisme politique pour qu’un négro-africain ou un harratin arrive au pouvoir en Mauritanie. Même avec une gouvernance civile l’abrogation de la loi de 1993 est une ligne rouge qu’aucun chef d’Etat n’osera franchir de peur que les militaires reviennent au pouvoir. C’est clair l’alternance démocratique n’est pas pour demain.

Cherif Kane

Source : Kassataya - (Le 05 mars 2024)
Mercredi 6 Mars 2024 - 08:08
Mercredi 6 Mars 2024 - 08:09
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