Le président de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie, Mouvement pour la Rénovation (AJDM/MR), M. Ibrahima Moctar Sarr a lancé un appel pressant, ce jeudi après-midi (2 juin), au cours d’un point de presse, au siège de son parti, à l’ensemble des forces politiques opposées au système qui gouverne le pays depuis son indépendance à tenir des assises nationales pour harmoniser leur stratégie.
En effet, précise IMS, « je ne m’adresse pas au pouvoir qui ne veut pas nous écouter et satisfaire nos revendications, mais aux forces opposées au système, qu’elles soient noires ou blanches, de l’opposition ou de l’intérieur de la majorité, je sais qu’il y’en partout. »
Poursuivant son propos, l’ancien bagnard d’Oualata et député nouvellement élu, affirme que les tenants du système continueront toujours à s’accrocher et même à se débarrasser de tout celui qui tente de le réformer, comme feu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, pour préserver leurs privilèges au détriment du reste de la population du pays, mais que celui-ci a atteint le point de non retour : il accepte de se réformer ou il s’écroule de lui-même.
Et dans cette perspective, le président de l’AJD/MR invite les acteurs politiques, soucieux de préserver la Mauritanie à se mobiliser à travers des assises nationales, afin de préparer une alternance crédible et paisible, dans le cas échéant, redoute-t-il, d’autres forces extrémistes pourraient s’emparer du pays ou celui-ci tomber, qu’à Dieu ne plaise, dans le chaos.
« Nous devons parer à cette éventualité pendant qu’il est temps », dit-il. Les assises nationales auxquelles appellent les leaders de l’AJD et des FPC doivent permettre, au terme d’un débat, sans tabou, de mettre en place une charte nationale, en somme, une alternative au système qui régente le pays depuis des lustres.
IMS rappelle, par la même occasion que « les tenants du système avaient sabordé le processus de dialogue entamé en été dernier pour éviter justement de débattre des questions que Samba Thiam et moi avions proposées, il n’est pas dans leur intérêt que le système s’ouvre, que ceux qui en sont exclus trouvent leur place au soleil », indique-t-il.
Ce point de presse s’est tenu, au lendemain de mort du jeune Oumar Hamady Diop au commissariat de Sebkha 1 et les manifestations qui s’en sont suivies. Le président de l’AJD/MR, après avoir réitéré sa compassion et ses condoléances à la famille du défunt, à condamné les violences des forces de l’ordre et salué la résistance des jeunes face à la répression dont elles sont victimes. Pour IMS, les jeunes noirs ont exprimé leur ras-bol face aux injustices et à la discrimination ; les jeunes sont poursuivis et pourchassés jusque dans les maisons au Sebkha, déplore-t-il.
Réagissant à la sortie du porte-parole du gouvernement dans laquelle il affirme que les manifestants sont tous des étrangers, Sarr dit ne pas être surpris car à chaque fois des noirs manifestent, le système trouve toujours une main étrangère ; ce fut le cas, rappelle-t-il en 1989 -1990, le gouvernement avait déporté des milliers de négro-mauritaniens au Sénégal et au Mali parce qu’ils les considérait étrangers au pays, avant de reconnaître, ensuite leur mauritanité et décider de les rapatrier sous Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
En effet, après le tour des commissariats, les militants de l’AJD se sont entendus dire, que tous les jeunes mauritaniens arrêtés ont été libérés, il ne reste que des étrangers.
Source : Le Calame - Mauritanie
En effet, précise IMS, « je ne m’adresse pas au pouvoir qui ne veut pas nous écouter et satisfaire nos revendications, mais aux forces opposées au système, qu’elles soient noires ou blanches, de l’opposition ou de l’intérieur de la majorité, je sais qu’il y’en partout. »
Poursuivant son propos, l’ancien bagnard d’Oualata et député nouvellement élu, affirme que les tenants du système continueront toujours à s’accrocher et même à se débarrasser de tout celui qui tente de le réformer, comme feu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, pour préserver leurs privilèges au détriment du reste de la population du pays, mais que celui-ci a atteint le point de non retour : il accepte de se réformer ou il s’écroule de lui-même.
Et dans cette perspective, le président de l’AJD/MR invite les acteurs politiques, soucieux de préserver la Mauritanie à se mobiliser à travers des assises nationales, afin de préparer une alternance crédible et paisible, dans le cas échéant, redoute-t-il, d’autres forces extrémistes pourraient s’emparer du pays ou celui-ci tomber, qu’à Dieu ne plaise, dans le chaos.
« Nous devons parer à cette éventualité pendant qu’il est temps », dit-il. Les assises nationales auxquelles appellent les leaders de l’AJD et des FPC doivent permettre, au terme d’un débat, sans tabou, de mettre en place une charte nationale, en somme, une alternative au système qui régente le pays depuis des lustres.
IMS rappelle, par la même occasion que « les tenants du système avaient sabordé le processus de dialogue entamé en été dernier pour éviter justement de débattre des questions que Samba Thiam et moi avions proposées, il n’est pas dans leur intérêt que le système s’ouvre, que ceux qui en sont exclus trouvent leur place au soleil », indique-t-il.
Ce point de presse s’est tenu, au lendemain de mort du jeune Oumar Hamady Diop au commissariat de Sebkha 1 et les manifestations qui s’en sont suivies. Le président de l’AJD/MR, après avoir réitéré sa compassion et ses condoléances à la famille du défunt, à condamné les violences des forces de l’ordre et salué la résistance des jeunes face à la répression dont elles sont victimes. Pour IMS, les jeunes noirs ont exprimé leur ras-bol face aux injustices et à la discrimination ; les jeunes sont poursuivis et pourchassés jusque dans les maisons au Sebkha, déplore-t-il.
Réagissant à la sortie du porte-parole du gouvernement dans laquelle il affirme que les manifestants sont tous des étrangers, Sarr dit ne pas être surpris car à chaque fois des noirs manifestent, le système trouve toujours une main étrangère ; ce fut le cas, rappelle-t-il en 1989 -1990, le gouvernement avait déporté des milliers de négro-mauritaniens au Sénégal et au Mali parce qu’ils les considérait étrangers au pays, avant de reconnaître, ensuite leur mauritanité et décider de les rapatrier sous Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
En effet, après le tour des commissariats, les militants de l’AJD se sont entendus dire, que tous les jeunes mauritaniens arrêtés ont été libérés, il ne reste que des étrangers.
Source : Le Calame - Mauritanie