
Biram, j’espère, qu’en dépit de tes multiples contacts, tu te rappelleras de notre entretien provoqué par l’Adjoint au Maire d’El Mina, Moussa Sidibé. Je croyais avoir rencontré, ce jour-là, le prochain leader des damnés de ce pays, celui qui pourrait recevoir, à condition qu’il puisse surnager sur les petites misères de la petite bourgeoisie locale, le témoin nécessaire pour le parachèvement de la longue lutte pour la liberté, la justice et la démocratie.
Je ne t’ai nullement reconnu dans ton interview contre un insalissable, le Président Ibrahima Moctar Sarr, connu pour son engagement militant pour toutes les bonnes causes. L’avenir très prochain nous édifiera d’avantage.
Nous ne croyons pas plus à ta sincérité. Heureusement que nous sommes prévenus à temps. Notre Président Ibrahima Moctar Sarr disait tellement de bien de toi et de la justesse de tes positions, il a du mal digérer ta sortie dans le calame où tes allusions si claires ne laissent aucun doute que cette fois-ci, après les autres, que c’est bien à lui que tu t’en prends. C’est dommage ! Les affligés nourrissaient, avec toi et les autres, tant de projets salutaires pour le grand bonheur du peuple mauritanien de façon générale.
Hier, c’étaient les maures blancs qui attaquaient le Président Ibrahima Moctar Sarr le comblant de tous les péchés d’antan et qui ont fini par comprendre que c’est un homme simple, d’une grande sérénité de vues et d’action. Aujourd’hui, ce sont certains harratines et quels harratines, ceux qui croient en tirer des dividendes qui s’essaient de l’accabler.
Biram, j’étais à coté de toi et le Président Ibrahima Moctar Sarr lors de la soirée organisée par SOS discriminé pour le choix de l’homme de l’année, quand il te conseillait de respecter tes aînés, les premiers combattants anti-esclavagistes que sont Boubacar Ould Messaoud, Messaoud Ould Boulkheir. Le Président Ibrahima Moctar Sarr te reconnaissait le droit d’aller plus loin qu’eux si le développement de la lutte l’exigeait et que tu ne dois pas oublier qu’ils se sont investis sur le chemin de la liberté, et ce, quand c’était plus difficile.
En fait ce n’est même pas qu’ils aient renoncé à leur objectif mais les situations stratégiques ou tactiques, leur age et leur stature national les obligent à plus des retenues.
C’est peut être d’ailleurs ces orientations stratégiques et tactiques qui ont emmené le Président Ibrahima Moctar Sarr, en 2005, à divorcer avec son vieux compagnon Messaoud Ould Boulkhair quand celui-ci, appuyés par les leaders négro-africains de l’APP, avait décidé de soutenir sans conditions le CMJD d’Ely Ould Mohamed Vall et de Mohamed Ould Abdel Aziz à l’instar de tous les autres partis de l’opposition de l’époque, et ce, contrairement aux décisions du parti prises le 4 août 2005 et proclamées le 7 août lors du meeting populaire de l’APP près de la mosquée marocaine.
Pour cette entorse à la ligne du parti, le Président Ibrahima Moctar Sarr décida, seul de démissionner du parti et Messaoud lui lança ce jour : « bon débarras ! »
C’est peut être aussi à cause de ces situations stratégiques et tactiques que, dans la même foulée, cette opposition, à l’exception de quelques petits partis, appela pour un oui massif à la constitution esclavagiste et raciste proposée par la junte au pouvoir au moment où Ibrahima Moctar Sarr et quelques uns de ces amis politiques appelaient au boycott de cette constitution qui nous gère actuellement.
C’est encore certainement pour ces considération d’ordre stratégique et tactique, qu’en 2007, Messaoud Ould Boukheir préféra rallier Sidi Ould Cheikh Abdallahi, le candidat de la junte, qu’il avait qualifié lui-même d’ « homme de paille » des militaires quand Ibrahima Moctar Sarr, à l’écoute de sa base, rejoignait le candidat de l’opposition Ahmed Ould Daddah.
Cela dit, Biram, tu dois comprendre que la lutte contre l’esclavage en Mauritanie a commencé depuis des années, beaucoup ce sont investi pas seulement les harratines ; mais tu étais peut-être jeune quand on traînait tous ces vieux leaders que sont Boubacar Ould Messaoud, kéhel, Mohamed Ould El Abd, Ould Rabbah, Oumar Ould Yali, Mohamed Lemine Ould Ahmed et même ceux qui rejoindront le pouvoir de Maaouiya comme Bodiel, Saghair Ould Mbareck et autres, devant les tribunaux où ils furent montre de beaucoup de courage.
De 1986 à 1991, la période sombre des négro-africains, tu n’étais plus si jeune pour t’exprimer on t’a pas entendu. Pendant toute la période du règne de Maaouiya. N’as-tu pas trouvé l’occasion de te faire connaître quand Ibrahima Moctar Sarr, député à l’Assemblée nationale dénonçait l’esclavage et le génocide contre les négro-africains ce qui amena le pouvoir à dissoudre AC dont il était le Secrétaire Général ? Tous ces grands leaders harratines que tu ménages si heureusement ont tous, à un moment où à un autre, goûté aux délices du pouvoir et construit de coquettes villas alors que le Président Ibrahim Moctar Sarr n’a connu jusque là que l’opposition, la prison et les tortures. Le Président Ibrahima Moctar Sarr, on ne le martèlera jamais assez, ne dispose, encore à ce jour, même pas de terrain à usage d’habitation, à moins que tu continues à faire foi aux allégations de Taqadomy qui a purgé sa peine de prison sans être capable de fournir les preuves qu’elles disaient détenir.
Biram, continue ta juste lutte, nous espérons que tu en sortiras victorieux et indemne. Si par malheur, il t’arrivais de goûter de quelques années de prison, enchaîné et affamé laissant ta femme et tes enfants dans le dénouement total, si tu as la chance d’en sortir vivant, ne fais pas comme Ibrahima Moctar Sarr, fuit ce pays, va très loin te réfugier chez les américains ou les européens, comme l’ont fait beaucoup de ces anciens camarades.
Quant au Président Ibrahima Moctar Sarr que tu commences maintenant à salir au moment où tu honores les vieux leaders harratines qui l’ont trahi, il n’a jamais été enchaîné avec son beau père. Je suis persuadé, après t’avoir lu que tu as été induit en erreur par quelques nostalgiques en quête de notoriété. C’est certain ! Les dissidents de l’AJDMR qui te côtoient t’ont induit en erreur. Mais certainement
Cependant, que si les geôliers connaissaient cette filiation, il auraient pu bien les enchaîner ensemble pour faire encore plus mal, comme tu essais de le faire maintenant à travers ton interview.
Un proverbe dit : « C’est celui qui a égorgé qui a fait le premier trou dans la peau »
Ahmed Sidibé de l’AJD/MR
Source : ajd-mr.org
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Sy Boubacar
Je ne t’ai nullement reconnu dans ton interview contre un insalissable, le Président Ibrahima Moctar Sarr, connu pour son engagement militant pour toutes les bonnes causes. L’avenir très prochain nous édifiera d’avantage.
Nous ne croyons pas plus à ta sincérité. Heureusement que nous sommes prévenus à temps. Notre Président Ibrahima Moctar Sarr disait tellement de bien de toi et de la justesse de tes positions, il a du mal digérer ta sortie dans le calame où tes allusions si claires ne laissent aucun doute que cette fois-ci, après les autres, que c’est bien à lui que tu t’en prends. C’est dommage ! Les affligés nourrissaient, avec toi et les autres, tant de projets salutaires pour le grand bonheur du peuple mauritanien de façon générale.
Hier, c’étaient les maures blancs qui attaquaient le Président Ibrahima Moctar Sarr le comblant de tous les péchés d’antan et qui ont fini par comprendre que c’est un homme simple, d’une grande sérénité de vues et d’action. Aujourd’hui, ce sont certains harratines et quels harratines, ceux qui croient en tirer des dividendes qui s’essaient de l’accabler.
Biram, j’étais à coté de toi et le Président Ibrahima Moctar Sarr lors de la soirée organisée par SOS discriminé pour le choix de l’homme de l’année, quand il te conseillait de respecter tes aînés, les premiers combattants anti-esclavagistes que sont Boubacar Ould Messaoud, Messaoud Ould Boulkheir. Le Président Ibrahima Moctar Sarr te reconnaissait le droit d’aller plus loin qu’eux si le développement de la lutte l’exigeait et que tu ne dois pas oublier qu’ils se sont investis sur le chemin de la liberté, et ce, quand c’était plus difficile.
En fait ce n’est même pas qu’ils aient renoncé à leur objectif mais les situations stratégiques ou tactiques, leur age et leur stature national les obligent à plus des retenues.
C’est peut être d’ailleurs ces orientations stratégiques et tactiques qui ont emmené le Président Ibrahima Moctar Sarr, en 2005, à divorcer avec son vieux compagnon Messaoud Ould Boulkhair quand celui-ci, appuyés par les leaders négro-africains de l’APP, avait décidé de soutenir sans conditions le CMJD d’Ely Ould Mohamed Vall et de Mohamed Ould Abdel Aziz à l’instar de tous les autres partis de l’opposition de l’époque, et ce, contrairement aux décisions du parti prises le 4 août 2005 et proclamées le 7 août lors du meeting populaire de l’APP près de la mosquée marocaine.
Pour cette entorse à la ligne du parti, le Président Ibrahima Moctar Sarr décida, seul de démissionner du parti et Messaoud lui lança ce jour : « bon débarras ! »
C’est peut être aussi à cause de ces situations stratégiques et tactiques que, dans la même foulée, cette opposition, à l’exception de quelques petits partis, appela pour un oui massif à la constitution esclavagiste et raciste proposée par la junte au pouvoir au moment où Ibrahima Moctar Sarr et quelques uns de ces amis politiques appelaient au boycott de cette constitution qui nous gère actuellement.
C’est encore certainement pour ces considération d’ordre stratégique et tactique, qu’en 2007, Messaoud Ould Boukheir préféra rallier Sidi Ould Cheikh Abdallahi, le candidat de la junte, qu’il avait qualifié lui-même d’ « homme de paille » des militaires quand Ibrahima Moctar Sarr, à l’écoute de sa base, rejoignait le candidat de l’opposition Ahmed Ould Daddah.
Cela dit, Biram, tu dois comprendre que la lutte contre l’esclavage en Mauritanie a commencé depuis des années, beaucoup ce sont investi pas seulement les harratines ; mais tu étais peut-être jeune quand on traînait tous ces vieux leaders que sont Boubacar Ould Messaoud, kéhel, Mohamed Ould El Abd, Ould Rabbah, Oumar Ould Yali, Mohamed Lemine Ould Ahmed et même ceux qui rejoindront le pouvoir de Maaouiya comme Bodiel, Saghair Ould Mbareck et autres, devant les tribunaux où ils furent montre de beaucoup de courage.
De 1986 à 1991, la période sombre des négro-africains, tu n’étais plus si jeune pour t’exprimer on t’a pas entendu. Pendant toute la période du règne de Maaouiya. N’as-tu pas trouvé l’occasion de te faire connaître quand Ibrahima Moctar Sarr, député à l’Assemblée nationale dénonçait l’esclavage et le génocide contre les négro-africains ce qui amena le pouvoir à dissoudre AC dont il était le Secrétaire Général ? Tous ces grands leaders harratines que tu ménages si heureusement ont tous, à un moment où à un autre, goûté aux délices du pouvoir et construit de coquettes villas alors que le Président Ibrahim Moctar Sarr n’a connu jusque là que l’opposition, la prison et les tortures. Le Président Ibrahima Moctar Sarr, on ne le martèlera jamais assez, ne dispose, encore à ce jour, même pas de terrain à usage d’habitation, à moins que tu continues à faire foi aux allégations de Taqadomy qui a purgé sa peine de prison sans être capable de fournir les preuves qu’elles disaient détenir.
Biram, continue ta juste lutte, nous espérons que tu en sortiras victorieux et indemne. Si par malheur, il t’arrivais de goûter de quelques années de prison, enchaîné et affamé laissant ta femme et tes enfants dans le dénouement total, si tu as la chance d’en sortir vivant, ne fais pas comme Ibrahima Moctar Sarr, fuit ce pays, va très loin te réfugier chez les américains ou les européens, comme l’ont fait beaucoup de ces anciens camarades.
Quant au Président Ibrahima Moctar Sarr que tu commences maintenant à salir au moment où tu honores les vieux leaders harratines qui l’ont trahi, il n’a jamais été enchaîné avec son beau père. Je suis persuadé, après t’avoir lu que tu as été induit en erreur par quelques nostalgiques en quête de notoriété. C’est certain ! Les dissidents de l’AJDMR qui te côtoient t’ont induit en erreur. Mais certainement
Cependant, que si les geôliers connaissaient cette filiation, il auraient pu bien les enchaîner ensemble pour faire encore plus mal, comme tu essais de le faire maintenant à travers ton interview.
Un proverbe dit : « C’est celui qui a égorgé qui a fait le premier trou dans la peau »
Ahmed Sidibé de l’AJD/MR
Source : ajd-mr.org
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Sy Boubacar