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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Présidentielle au Nigeria: nette division entre Nord musulman et Sud chrétien


Une femme dans un bureau de vote à Otuoke, dans l’état de Bayelsa le 16 avril 2011
Une femme dans un bureau de vote à Otuoke, dans l’état de Bayelsa le 16 avril 2011

Des résultats partiels de l'élection présidentielle de samedi au Nigeria faisaient apparaître une division nette entre le Nord musulman qui a voté Muhammadu Buhari et le Sud chrétien favorable au président sortant Goodluck Jonathan, et la possibilité d'un second tour.

Le dépouillement des bulletins de vote se poursuivait dimanche, les résultats complets des 36 Etats de cette Fédération étant attendus, selon la Commission électorale, dans les quarante-huit heures après la fin d'un scrutin que les autorités ont voulu transparent et que les observateurs ont salué.

Les premiers résultats publiés dans la presse locale de divers Etats révélaient une bonne performance dans la moitié nord du pays du musulman Muhammadu Buhari, ex-dictateur militaire (1984-1985) qui briguait la présidence pour la 3e fois, et une forte implantation dans le Sud du président sortant Goodluck Jonathan, un chrétien originaire de la région pétrolifère du delta du Niger (sud).

"Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle dans cette élection présidentielle. La bonne, c'est que nous comptons des votes réels et que les gens s'y intéressent. La mauvaise, c'est que le pays est gravement divisé, le Nord contre le Sud", a commenté Chidi Odinkalu, de l'ONG Open Society Justice Initiative.

Le quotidien This Day affirmait dimanche que les premiers résultats "reflètent la coupure entre le Nord et le Sud, avec des électeurs de chaque partie votant en fonction de critères régionaux et religieux".
De nombreux analystes avaient mis en garde contre ce scénario dans un pays aussi turbulent que le Nigeria, une nation de 155 millions d'habitants et de plus de 250 groupes ethniques.

Pour l'emporter, le candidat qui a le plus de voix doit également obtenir au moins un quart des voix dans au moins deux-tiers des 36 Etats, soit 24 Etats, selon les termes de la Constitution.
Si l'hypothèse d'un second tour avec un duel Jonathan-Buhari se confirmait, ce serait une première depuis 1999.

Les observateurs internationaux ont accordé un premier satisfecit à ce scrutin qui a débuté à l'heure et s'est déroulé dans un calme relatif, malgré trois attentats à la bombe, dont l'un dans un hôtel de Kaduna (nord) a fait huit blessés selon la police.

"Le scrutin s'est tenu dans des conditions encore meilleures que celles de la semaine dernière" aux législatives, a affirmé Alojz Peterle, chef de la mission de l'Union européenne et ancien Premier ministre slovène.

"Nous sommes en train d'observer, je l'espère, le géant africain se réformer, ranger sa maison et mettre ses affaires au clair", a déclaré l'ex-président du Botswana, Festus Mogae, qui dirigeait la mission d'observation du Commonwealth.

Des tensions se sont cependant manifestées dans le Nord où des électeurs ont craint des fraudes de la part du camp du parti au pouvoir, le Parti démocratique du Peuple (PDP) de Goodluck Jonathan. Sans l'Etat d'Adamawa, à Jada, une foule en colère a brûlé la maison d'un responsable politique, soupçonné d'avoir caché dans sa demeure des urnes électorales, a rapporté la police qui a ouvert une enquête.

Des incidents similaires ont eu lieu dans une autre ville de l'Etat, à Mubi, et à Azare dans l'Etat de Bauchi, toujours selon la police.

Dans l'Etat de Taraba, à Jalingo, la police a dit avoir utilisé des gaz lacrymogènes contre une foule qui voulait accompagner les agents électoraux jusqu'au centre de collecte des résultats pour s'assurer qu'il n'y ait pas de tricheries.

Dans l'Etat de Bauchi, "il y a eu des émeutes à Misau, la foule a brûlé les bureaux de notre parti et un bureau (de la Commission électorale) à la suite d'accusations sans fondement de trucage des élections", a indiqué Abdulmumini Kundak, du PDP.

Muhammadu Buhari avait fait état samedi d'"informations de fraude électorale, de bourrage d'urnes à certains endroits".

Vingt candidats étaient en lice. Parmi ceux qui comptent, figurent aussi Nuhu Ribadu, un "monsieur propre" qui a dirigé l'agence anti-corruption du Nigeria, et Ibrahim Shekarau, gouverneur sortant de l'Etat de Kano (nord).

Il y a une semaine, les Nigérians ont voté aux législatives dont les résultats définitifs n'ont pas encore été proclamés. Le 26 avril auront lieu les élections des gouverneurs des Etats et des assemblées régionales.


Source: AFP
Dimanche 17 Avril 2011 - 17:15
Dimanche 17 Avril 2011 - 17:20
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