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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

"Révolution du Nil": la presse mondiale insiste sur les incertitudes


Un jeune homme lit la presse au lendemain du départ de Moubarak
Un jeune homme lit la presse au lendemain du départ de Moubarak
La presse mondiale a réagi samedi avec un optimisme prudent à la démission du président égyptien Hosni Moubarak, comparée à la chute du Mur de Berlin, en insistant sur les incertitudes qui pèsent sur l'avenir du monde arabe.

"La marche de l'Egypte vers la liberté politique ne fait que commencer", écrit le Wall Street Journal. "Mais cette nouvelle Egypte est la meilleure occasion depuis le 11-Septembre pour changer le monde arabe sclérosé et elle devrait être saisie par les Egyptiens et leurs amis".

Le New York Times estime que les Etats-Unis et les autres Etats démocratiques doivent désormais être prêts à faire pression "pour un changement démocratique complet" en Egypte.

Le Washington Post abonde dans ce sens, estimant que les Etats-Unis et les autres pays occidentaux devraient commencer à faire pression sur les militaires égyptiens: "Le pouvoir (militaire) pourrait décider d'une feuille de route vers la démocratie et les élections".

Pour le Times de Londres, la chute de Moubarak apporte "joie, espoir et liberté à l'Egypte, mais aussi la menace de l'incertitude et du changement dans une région volatile".

"Cela fut le moment de la chute du Mur de Berlin pour cette génération. L'Egypte, le Moyen-Orient et la politique dans le monde arabe ont été changés à jamais", écrit-il. "Tous les dominos ne tomberont pas. Mais beaucoup de gouvernements vont maintenant se précipiter pour éviter les mêmes conditions qui ont engendré la révolution" égyptienne.

"N'ayez aucun doute, ce qui est salué comme un triomphe du peuple est une prise de pouvoir militaire", écrit cependant le Daily Telegraph. La démission de Moubarak "peut marquer le début de la crise du pays, non sa fin".

"Tout dépend maintenant de la manière dont l'armée utilisera son pouvoir", analyse l'Independent, en rappelant que "malheureusement", des précédents suggèrent que des régimes militaires peuvent être aussi réticents à céder le pouvoir que des présidents autocrates.

Après la fuite de Ben Ali en Tunisie et la démission de Moubarak, les éditorialistes français se demandent "à qui le tour", (le président algérien Abdelaziz) Bouteflika arrivant en tête des pronostics.
"La peur change de camp et l’angoisse s’insinue sous le crâne des dictateurs", note Libération. "Et de deux! En moins de cent jours, à Tunis et au Caire, deux régimes qu’on pensait inexpugnables sont passés à la trappe de l’histoire".

"De nombreux régimes autoritaires vont devoir s'adapter à la nouvelle donne, ou bien se préparer à passer la main", estime Le Figaro.

A Tunis, la presse s'interroge de même: "A qui le tour ?". "Cette révolution, c'est aussi la nôtre", titre Le Temps. "Le président-dictateur (Moubarak) a enfin compris qu'aucune force, aussi puissante soit-elle, ne peut s'opposer à la volonté du peuple. Hélas pour lui, il l'a compris trop tard et n'a pas assimilé la leçon tunisienne pourtant toute récente".

Asharq Al-Awsart, journal de Londres dont le propriétaire est l'Arabie saoudite, se félicite de la démission de Moubarak et écrit que "le rythme de la révolte de l'Egypte secoue l'Iran".

Titrant sur la "Révolution du Nil", le Financial Times souligne qu'en "Egypte et dans le monde arabe, il n'y a maintenant plus de raison" de ne pas appliquer les principes démocratiques.

Le quotidien espagnol El Pais souligne qu'"après 18 jours d'un effort collectif exemplaire, les Egyptiens ont atteint le premier objectif fondamental de leur révolte, la chute d'Hosni Moubarak". Ce "numéro d'équilibriste prometteur peut être le commencement du chemin de la liberté mais est aussi plein de risques".

Pour le journal conservateur ABC, il s'agit d'un "tsunami pour le monde arabe" et "l'Occident doit influer dans la construction de la future Egypte et des autres pays de la région pour limiter l'influence des islamistes".

La presse officielle chinoise a insisté quant à elle sur la nécessité de "restaurer la stabilité" en Egypte.

En Egypte, la presse gouvernementale, qui affichait d'ordinaire un soutien sans faille à Moubarak, a salué samedi la "Révolution des jeunes" qui ont "vaincu" le régime.

"Il faut lui donner un nom et on ne peut l'appeler que +la révolution du web+ car c'est la génération des blogs, de Facebook et de Twitter qui a mis le feu aux poudres et a fait chuter le raïs", conclut le quotidien italien La Repubblica.


Source: AFP
Samedi 12 Février 2011 - 17:15
Samedi 12 Février 2011 - 17:20
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