
Un expert canadien du diamant Ian Smilie qui s’est joint à d’autres experts de la partie plaignante à la Cour Spéciale pour la Sierra Leone (SCSL) chargée de déceler les liens entre le trafic d’armes et de diamant, a fait vendredi une révélation solidement documentée, au cours du procès de Charles Taylor à la Haye, aux Pays-Bas que APA suit depuis Monroovia .
Dans son témoignage, l’expert Smilie a reconnu que l’ancien président libérien avait avoué son implication dans les affaires de pierres précieuses, mais pas de façon officielle.
«Il est très probable que le Front Révolutionnaire Uni (RUF de la Sierra Leone) était impliqué dans le trafic de diamant, car certains passaient par le Liberia, mais pas de façon officielle, a déclaré Smilie, citant Taylor qui lui faisait cet aveu à la présidence à Monrovia.
De toute évidence, les rebelles du RUF étaient très impliqués dans l’exploitation du diamant et échangeaient ces pierres précieuses contre des armes et des munitions avec l’aide de l’ancien président libérien, a insinué l’expert en diamant.
Smilie a donné des preuves de la façon dont la plupart, soit 90% du diamant qui était vendu à Antwerp, en Belgique, provenait du Liberia qui n’est pourtant pas un grand pays producteur de diamant.
Il a souligné que le trafic d’armes était payés en milliers de carats de diamants, tout en nommant l’Ukrainien, Leonid Minin, et le Kenyan d’origine indienne, Sanjivan Ruprah, ainsi qu’un certain Mohammed Jamil Derbah, tous suspectés par l’ONU d’entretenir des liens avec Al-Qaida et le Hezbollah, comme étant ceux qui ont fourni les armes à Taylor et qui étaient payés en diamant.
La défense de M. Taylor a essayé en vain de rejeter le témoignage de l’expert Smilie.
L’ancien président libérien est jugé pour crimes contre l’humanité et crimes de guerres commis lors de la guerre civile en Sierra Leone.
Un troisième témoin, perçu comme quelqu’un qui connaitraît les choses de l’intérieur, devrait déposer vendredi et exposer comment l’ancien président fournissait des armes aux rebelles sierra-leonais.
Le Procès de Taylor a repris cette semaine après avoir été ajourné en juin 2007 pendant sept mois, suite au boycott de l’ouverture du procès par le prévenu qui exigeait davantage de temps et des ressources.
Source: APA
(M)
Dans son témoignage, l’expert Smilie a reconnu que l’ancien président libérien avait avoué son implication dans les affaires de pierres précieuses, mais pas de façon officielle.
«Il est très probable que le Front Révolutionnaire Uni (RUF de la Sierra Leone) était impliqué dans le trafic de diamant, car certains passaient par le Liberia, mais pas de façon officielle, a déclaré Smilie, citant Taylor qui lui faisait cet aveu à la présidence à Monrovia.
De toute évidence, les rebelles du RUF étaient très impliqués dans l’exploitation du diamant et échangeaient ces pierres précieuses contre des armes et des munitions avec l’aide de l’ancien président libérien, a insinué l’expert en diamant.
Smilie a donné des preuves de la façon dont la plupart, soit 90% du diamant qui était vendu à Antwerp, en Belgique, provenait du Liberia qui n’est pourtant pas un grand pays producteur de diamant.
Il a souligné que le trafic d’armes était payés en milliers de carats de diamants, tout en nommant l’Ukrainien, Leonid Minin, et le Kenyan d’origine indienne, Sanjivan Ruprah, ainsi qu’un certain Mohammed Jamil Derbah, tous suspectés par l’ONU d’entretenir des liens avec Al-Qaida et le Hezbollah, comme étant ceux qui ont fourni les armes à Taylor et qui étaient payés en diamant.
La défense de M. Taylor a essayé en vain de rejeter le témoignage de l’expert Smilie.
L’ancien président libérien est jugé pour crimes contre l’humanité et crimes de guerres commis lors de la guerre civile en Sierra Leone.
Un troisième témoin, perçu comme quelqu’un qui connaitraît les choses de l’intérieur, devrait déposer vendredi et exposer comment l’ancien président fournissait des armes aux rebelles sierra-leonais.
Le Procès de Taylor a repris cette semaine après avoir été ajourné en juin 2007 pendant sept mois, suite au boycott de l’ouverture du procès par le prévenu qui exigeait davantage de temps et des ressources.
Source: APA
(M)