L’ex-chef de l’État avait été condamné à 5 ans de prison ferme en première instance pour enrichissement illicite et blanchiment.
Un tribunal de Nouakchott a condamné en appel, ce 14 mai, à quinze ans de prison ferme l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, jugé en deuxième instance depuis novembre 2024 pour avoir abusé de son pouvoir afin d’amasser une immense fortune.
Mohamed Ould Abdelaziz, condamné en première instance en décembre 2023 à cinq ans de prison ferme, comparaissait en appel depuis le 13 novembre 2024 aux côtés d’une dizaine de hauts responsables et de proches, dont deux anciens Premiers ministres, d’anciens ministres et des hommes d’affaires, pour « enrichissement illicite », « trafic d’influence » ou « blanchiment ».
Confiscation de ses biens et déchéance de ses droits civiques
La cour a également confirmé la confiscation des biens de Mohamed Ould Abdelaziz, qui a dirigé le pays de 2008 à 2019, et la déchéance de ses droits civiques. L’ex-président est resté impassible à l’annonce de la décision.
Mohamed Ould Abdelaziz, 68 ans, est l’un des rares ex-chefs d’État condamnés pour enrichissement illicite dans l’exercice du pouvoir. Ses pairs jugés par les justices nationales ou internationales le sont surtout pour des crimes de sang.
Avec cette condamnation en appel beaucoup plus sévère que celle prononcée en première instance, Mohamed Ould Abdelaziz, détenu depuis le 24 janvier 2023 après avoir passé plusieurs mois en détention en 2021, poursuit sa descente aux enfers sous son successeur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, l’un de ses plus fidèles compagnons par le passé.
Source : Jeune Afrique avec AFP
Un tribunal de Nouakchott a condamné en appel, ce 14 mai, à quinze ans de prison ferme l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, jugé en deuxième instance depuis novembre 2024 pour avoir abusé de son pouvoir afin d’amasser une immense fortune.
Mohamed Ould Abdelaziz, condamné en première instance en décembre 2023 à cinq ans de prison ferme, comparaissait en appel depuis le 13 novembre 2024 aux côtés d’une dizaine de hauts responsables et de proches, dont deux anciens Premiers ministres, d’anciens ministres et des hommes d’affaires, pour « enrichissement illicite », « trafic d’influence » ou « blanchiment ».
Confiscation de ses biens et déchéance de ses droits civiques
La cour a également confirmé la confiscation des biens de Mohamed Ould Abdelaziz, qui a dirigé le pays de 2008 à 2019, et la déchéance de ses droits civiques. L’ex-président est resté impassible à l’annonce de la décision.
Mohamed Ould Abdelaziz, 68 ans, est l’un des rares ex-chefs d’État condamnés pour enrichissement illicite dans l’exercice du pouvoir. Ses pairs jugés par les justices nationales ou internationales le sont surtout pour des crimes de sang.
Avec cette condamnation en appel beaucoup plus sévère que celle prononcée en première instance, Mohamed Ould Abdelaziz, détenu depuis le 24 janvier 2023 après avoir passé plusieurs mois en détention en 2021, poursuit sa descente aux enfers sous son successeur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, l’un de ses plus fidèles compagnons par le passé.
Source : Jeune Afrique avec AFP