Le jeudi 26 Mai, Hawa Traoré, une jeune mariée, quittait son domicile vers 16 h, pour, dit-elle, des analyses médicales. «Je suis enceinte de deux mois », avait-elle affirmé à son mari qui venait de rentrer du boulot. Et, alors qu’il s’était proposé à l’accompagner, « non, tu es fatigué, je vais me débrouiller… » Mais la nuit tombe trois heures et demie plus tard et elle n’est toujours pas rentrée. Inquiet, son mari lui téléphone… mais son numéro est fermé ! Le voilà maintenant à faire le tour de plusieurs commissariats… en vain. Plus tard, la maman de Hawa reçoit un appel inconnu l'informant que le cadavre de sa fille se trouvait dans une maison au quartier Neteg de l'ancienne Kebba d'El Mina.
Au même moment, le commissariat El Mina 3 est informé de la découverte de la dépouille d’une jeune femme dans une maison habitée par un groupe de jeunes célibataires. Des agents de police se rendent aussitôt sur place, chassent les badauds et informent le substitut du procureur qui les rejoint pour établir le constat avec unmédecin légiste. Puis le corps est amené à la morgue de l'Hôpital de l'Amitié pour y subir une autopsie.
L’enquête commence. Un premier suspect – le locataire de la chambre où le cadavre a été découvert – est arrêté et avoue que la défunte entretenait une relation avec son frère depuis quelques mois et qu'elle lui rendait souvent visite dans cette chambre. D’autres locataires et voisins confirment l'avoir vue souvent entrer et ressortir. Mais aucune trace du supputé amant. Son frère et diverses autres connaissances sont toujours en garde-à-vue, tandis que les résultats de l’autopsie sont connus : la défunte n’était pas enceinte, son corps n’a subi aucune blessure saignante mais son crâne a reçu de violents coups qui seraient la cause du décès. Les infructueuses recherches de son supputé assassin laissent à penser qu’il aurait quitté le pays.
Source : Le Calame
Au même moment, le commissariat El Mina 3 est informé de la découverte de la dépouille d’une jeune femme dans une maison habitée par un groupe de jeunes célibataires. Des agents de police se rendent aussitôt sur place, chassent les badauds et informent le substitut du procureur qui les rejoint pour établir le constat avec unmédecin légiste. Puis le corps est amené à la morgue de l'Hôpital de l'Amitié pour y subir une autopsie.
L’enquête commence. Un premier suspect – le locataire de la chambre où le cadavre a été découvert – est arrêté et avoue que la défunte entretenait une relation avec son frère depuis quelques mois et qu'elle lui rendait souvent visite dans cette chambre. D’autres locataires et voisins confirment l'avoir vue souvent entrer et ressortir. Mais aucune trace du supputé amant. Son frère et diverses autres connaissances sont toujours en garde-à-vue, tandis que les résultats de l’autopsie sont connus : la défunte n’était pas enceinte, son corps n’a subi aucune blessure saignante mais son crâne a reçu de violents coups qui seraient la cause du décès. Les infructueuses recherches de son supputé assassin laissent à penser qu’il aurait quitté le pays.
Source : Le Calame