
Par Amadou Seck Correspondant de la PANA Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le fait politique marquant de l’année 2009 en ,Mauritanie aura été l’élection de Mohamed Ould Abd el Aziz à la présidence de la République au premier tour avec 52,47% des suffrages le 18 juillet, épilogue d’une crise politique institutionnelle d’une année ponctuée par l’isolement politique et la suspension de l’aide internationale.
L’ancien chef de la junte militaire, auteur du coup d’Etat qui a renversa le 6 août 2008 le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, démissionnaire de l’armée et de toutes les fonctions au niveau de l’Etat le 18 avril 2009, a battu les grands leaders de l’opposition parmi lesquels Messaoud Ould Boulkheir, président de l’Assemblée Nationale (17%), Ahmed Ould Daddah, chef de file institutionnel de l’opposition (13%), Ely Ould Mohamed Vall, ex-chef de l’Etat…
Ces derniers ont contesté les résultats pour "fraudes", "manipulation" et "violation" des dispositions essentielles de l’Accord-cadre de Dakar (ACD), signé le 2 juin 2009 grâce à la médiation du Sénégal et en vertu duquel les principaux adversaires du coup d’Etat d’août 2008 ont accepté de participer à la bataille de la présidentielle. Cet accord a servi de démarche pour mettre fin à une crise politique et institutionnelle née du renversement de l’ordre constitutionnel.
Les principaux partenaires de la Mauritanie (Ligue arabe, Union africaine (UA), Europe, particulièrement l’Espagne, la France et l’Allemagne) ont rapidement reconnu la "régularité" du scrutin de juillet et le caractère désormais constitutionnel du nouveau régime en dépit des véhémentes contestations de l’opposition.
Les Etats-Unis et les institutions financières internationales ont rapidement suivi l’Afrique, le monde arabe et l’Europe, adoubant ainsi le pouvoir de Nouakchott dont le thème central du discours est la sécurité (lutte contre le terrorisme islamiste, l’immigration clandestine et le crime transfrontalier). En 2009, la Mauritanie a également été le théâtre d’actes terroristes avec deux modes opératoires inédits: un attentat-suicide contre l’ambassade de France à Nouakchott (le 8 août) et des rapts de ressortissants occidentaux (à deux endroits différents et distants d’environ 1.500 kilomètres, situés respectivement au nord-ouest et au sud-est du pays) fin novembre et mi- décembre.
- 30/12/2009
L’ancien chef de la junte militaire, auteur du coup d’Etat qui a renversa le 6 août 2008 le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, démissionnaire de l’armée et de toutes les fonctions au niveau de l’Etat le 18 avril 2009, a battu les grands leaders de l’opposition parmi lesquels Messaoud Ould Boulkheir, président de l’Assemblée Nationale (17%), Ahmed Ould Daddah, chef de file institutionnel de l’opposition (13%), Ely Ould Mohamed Vall, ex-chef de l’Etat…
Ces derniers ont contesté les résultats pour "fraudes", "manipulation" et "violation" des dispositions essentielles de l’Accord-cadre de Dakar (ACD), signé le 2 juin 2009 grâce à la médiation du Sénégal et en vertu duquel les principaux adversaires du coup d’Etat d’août 2008 ont accepté de participer à la bataille de la présidentielle. Cet accord a servi de démarche pour mettre fin à une crise politique et institutionnelle née du renversement de l’ordre constitutionnel.
Les principaux partenaires de la Mauritanie (Ligue arabe, Union africaine (UA), Europe, particulièrement l’Espagne, la France et l’Allemagne) ont rapidement reconnu la "régularité" du scrutin de juillet et le caractère désormais constitutionnel du nouveau régime en dépit des véhémentes contestations de l’opposition.
Les Etats-Unis et les institutions financières internationales ont rapidement suivi l’Afrique, le monde arabe et l’Europe, adoubant ainsi le pouvoir de Nouakchott dont le thème central du discours est la sécurité (lutte contre le terrorisme islamiste, l’immigration clandestine et le crime transfrontalier). En 2009, la Mauritanie a également été le théâtre d’actes terroristes avec deux modes opératoires inédits: un attentat-suicide contre l’ambassade de France à Nouakchott (le 8 août) et des rapts de ressortissants occidentaux (à deux endroits différents et distants d’environ 1.500 kilomètres, situés respectivement au nord-ouest et au sud-est du pays) fin novembre et mi- décembre.
- 30/12/2009