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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Accusé d’avoir sauvagement battu son talibé à Kaolack : Le maître coranique risque 5 ans de prison


Accusé d’avoir sauvagement battu son talibé à Kaolack : Le maître coranique risque 5 ans de prison
L’horrible affaire du petit talibé Modou Bitéye, sauvagement bastonné le mois de juillet dernier à Kaolack, refait à nouveau surface dans la capitale du Saloum. Son maître coranique Baba Diop, qui est accusé d’avoir commis ces graves sévices corporels, a été jugé hier au tribunal correctionnel de Kaolack. Et dans son réquisitoire, le procureur a invité le tribunal à condamner le maître coranique à cinq ans dont trois ans de prison ferme. Tandis que la partie civile a réclamé des dommages et intérêts à hauteur d’un million de francs.


Attrait hier devant la barre du tribunal régional de Kaolack, le nommé Baba Diop était poursuivi pour avoir exercé des coups et blessures volontaires et fait mendier son disciple Modou Bitèye âgé de 7 ans, pour en tirer des profits personnels. Les faits remontant au 03 juillet dernier à Kaolack. Maître d’une école coranique au quartier riverain de Kanda à Kaolack, Baba Diop, selon les sources recueillies par la police, après avoir torturé l’enfant l’a ensuite délaissé dans son «dara» (école coranique), pour aller s’occuper de ses champs dans son village d’origine de Keur Bandiougou, dans le département de Nioro. Découvert quelques jours après dans un état piteux par des passants, le gamin sera acheminé au domicile du chef de quartier puis à la police de la localité, avant d’être évacué à l'hôpital El hadji Ibrahima Niasse de Kaolack. Victime de graves traumatismes et de lésions corporelles au dos, Modou Bitéye sera plongé dans un coma profond pendant des jours dans son lit d’hôpital où un certificat médical attestant d’une incapacité temporaire de travail de 25 jours lui sera délivré. Cueilli quelques jours après par la police de Kaolack, le maître coranique sera déféré au parquet, puis placé sous mandat de dépôt. Devant la barre du tribunal des flagrants délits de Kaolack, le prévenu a avoué, comme lors de l’enquête préliminaire, ses actes. Révélant par la suite avoir corrigé l’enfant avec un fil électrique, Baba Diop a déclaré avoir vécu de pires punitions lors de son éducation coranique. Des arguments jugés inacceptables et qui ont aussitôt soulevé l’ire des avocats de la partie civile commis par la «Sentinelle», un organisme de protection des enfants déshérités basé à Thiès. Et selon maître Assane Dioma Ndiaye, ces actes peuvent être qualifiés de torture et de barbarie. Dénonçant ainsi avec rigueur ces nombreux cas de sévices sur des enfants, pour des intérêts purement économiques, l’avocat défenseur des droits de l’homme a demandé au tribunal de condamner sévèrement le maître coranique et d’ordonner par la même occasion la fermeture de son dara et le retrait systématique de son autorisation d’enseigner. De l’avis du substitut du procureur, il n’y a plus à douter de la culpabilité du prévenu. Après avoir démontré que le motif des tortures était tout juste un manquement du versement quotidien, le représentant du ministère public a requis une peine de cinq ans dont trois ans de prison ferme contre lui. Et à la partie civile de réclamer, à son tour, le paiement de la somme d’un million de francs à titre de dommages et intérêts, par le jeune enseignant religieux soutenu par ces confrères qui s’étaient massivement déplacés lors de l’audience. L’affaire est mise en délibéré au 12 novembre prochain.

Auteur: LAITY MBASSOR NDOUR
Lobservateur : Jeudi 23 Oct 2008
SENEGAL
Jeudi 23 Octobre 2008 - 19:16
Jeudi 23 Octobre 2008 - 19:19
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