
Les organisations de défenses des droits de l’homme et le collectif d’avocats du président du mouvement abolitionniste IRA Biram ould Dah Ould Abeid, viennent de tenir une conférence de presse, après la condamnation de ce dernier à 6 mois de prisons pour dénonciations de pratiques esclavagistes même si, officiellement, le pouvoir de Nouakchott l’a jugé, condamné et jeté en prison pour atteinte à l’ordre public.
Le pouvoir mauritanien, toujours ulcéré par toute référence à l’esclavage, s’est servi d’une altercation entre les forces de police et les militants de l’IRA pour régler des comptes à Biram affirme l’un de ses partisans. Biram et son mouvement avaient dénoncé des cas d’asservissement des fillettes dans une banlieue du sud est de Nouakchott.
Intervenant à la faveur de cette conférence de presse, la présidente de l’AFCF Minetou Mint Moctar Ely devait préciser que son organisation a décidé de porter plainte pour exploitation mineures contre les parents des fillettes la femme qui les exploitées.
La présidente de l’AFCF devait à cette occasion rappeler que l’esclavage existe en Mauritanie aussi bien chez les arabes que chez les négro-africains. Lorsqu’un cas est porté devant les tribunaux, il doit être traité en toute indépendance de la justice a déclaré Minetou Mint Moctar Ely avant de marquer son étonnement face à tout ce tintamarre autour d’une dénonciation classique des pratiques d’esclavage ou d’exploitation de mineures.
Pour les deux cas, les textes sont clairs, il faut tout simplement appliquer a soutenu la présidente de l’AFCF.
Autres intervenants : Balla Toure de l’IRA, Boubacar Ould Messaoud de SOS-esclaves et maitre Bilal ould Dick du collectif de la défense de Biram et des autres militants des droits de l’homme, ont tour à tour jugé disproportionné le verdict du procés et réclamé la libération des détenus d’opinion.
Balla Toure a réitéré le caractère pacifique de leur combat contre le racisme et l’esclavage tandis que Boubacar Ould Messaoud devait lancer une pique en direction du pouvoir mauritanien : si le pouvoir mauritanien croit que la résolution du phénomène de l’esclavage en Mauritanie ou de l’intégration des harratines dans la vie active au vrai sens du terme, se limite à la nomination de quelques cadres harratines à des postes ministériels, il se trompe lourdement !
Ceux qui sont nommés, c’est pour leurs poches. Les populations harratines croupissent toujours sous le poids de la misère et l’ignorance. Nous sommes plus que jamais préoccupés si le pouvoir mauritanien se met à jeter en prison les militants de droits de l’homme qui luttent contre l’esclavage BIRAM a ses convictions et fait partie de ceux-là a martelé Boubacar Ould Messaoud avant d’énumérer la liste des chefs d’états mauritaniens sous le règne desquels, la Mauritanie a arrêté persécuté, jugé et condamné des militants des droits de l’homme pour avoir osé dénoncer l’esclavage.
Ces chefs d’états sont : Mohamed Khouna Ould Haiddala en 1981, Maaouya Ould Sidahmed Taya en 1998 et Mohamed Ould Abdel Aziz en 2011.
Salem Mejbour Salem - Africa N°1 Nouakchott.
source; cridem
Le pouvoir mauritanien, toujours ulcéré par toute référence à l’esclavage, s’est servi d’une altercation entre les forces de police et les militants de l’IRA pour régler des comptes à Biram affirme l’un de ses partisans. Biram et son mouvement avaient dénoncé des cas d’asservissement des fillettes dans une banlieue du sud est de Nouakchott.
Intervenant à la faveur de cette conférence de presse, la présidente de l’AFCF Minetou Mint Moctar Ely devait préciser que son organisation a décidé de porter plainte pour exploitation mineures contre les parents des fillettes la femme qui les exploitées.
La présidente de l’AFCF devait à cette occasion rappeler que l’esclavage existe en Mauritanie aussi bien chez les arabes que chez les négro-africains. Lorsqu’un cas est porté devant les tribunaux, il doit être traité en toute indépendance de la justice a déclaré Minetou Mint Moctar Ely avant de marquer son étonnement face à tout ce tintamarre autour d’une dénonciation classique des pratiques d’esclavage ou d’exploitation de mineures.
Pour les deux cas, les textes sont clairs, il faut tout simplement appliquer a soutenu la présidente de l’AFCF.
Autres intervenants : Balla Toure de l’IRA, Boubacar Ould Messaoud de SOS-esclaves et maitre Bilal ould Dick du collectif de la défense de Biram et des autres militants des droits de l’homme, ont tour à tour jugé disproportionné le verdict du procés et réclamé la libération des détenus d’opinion.
Balla Toure a réitéré le caractère pacifique de leur combat contre le racisme et l’esclavage tandis que Boubacar Ould Messaoud devait lancer une pique en direction du pouvoir mauritanien : si le pouvoir mauritanien croit que la résolution du phénomène de l’esclavage en Mauritanie ou de l’intégration des harratines dans la vie active au vrai sens du terme, se limite à la nomination de quelques cadres harratines à des postes ministériels, il se trompe lourdement !
Ceux qui sont nommés, c’est pour leurs poches. Les populations harratines croupissent toujours sous le poids de la misère et l’ignorance. Nous sommes plus que jamais préoccupés si le pouvoir mauritanien se met à jeter en prison les militants de droits de l’homme qui luttent contre l’esclavage BIRAM a ses convictions et fait partie de ceux-là a martelé Boubacar Ould Messaoud avant d’énumérer la liste des chefs d’états mauritaniens sous le règne desquels, la Mauritanie a arrêté persécuté, jugé et condamné des militants des droits de l’homme pour avoir osé dénoncer l’esclavage.
Ces chefs d’états sont : Mohamed Khouna Ould Haiddala en 1981, Maaouya Ould Sidahmed Taya en 1998 et Mohamed Ould Abdel Aziz en 2011.
Salem Mejbour Salem - Africa N°1 Nouakchott.
source; cridem