Baaba Maal est né dans la province du Fouta au Sénégal. Il fait partie du peuple Toucouleur ou Haalpulaar (ceux qui parlent le pulaar). De par sa naissance il n’est pas destiné à une carrière de musicien.
Passionné, Baaba Maal commence à jouer avec des amis lors de ses vacances scolaires.
Après son baccalauréat, il choisit de faire le conservatoire de musique tout en poursuivant des études d’arts plastiques à Dakar. En fait, il n’envisage pas vraiment de devenir artiste mais plutôt professeur. Pourtant, il s’intègre en même temps que son ami de longue date, Mansour Seck à une association qui a pour but de promouvoir la culture toucouleur, Lasly Fouta. Ils parcourent ainsi une partie de l’Afrique de l’ouest. Avec d’autres musiciens, ils prennent la route et suivent le fleuve Sénégal pour étudier sur le terrain les traditions musicales. Mais Baaba Maal souhaite compléter sa formation initiale. Il débarque à Paris et suit des cours au Conservatoire. Mansour Seck le rejoint et tous deux commencent à tourner avec une nouvelle formation Wandama, dans différents pays d’Europe, dans les universités et associations sénégalaises.
En 84, il rentre au Sénégal. Il décide d’y rester. L’année suivante, il crée Daande Lenol (La Voix du peuple). Baaba Maal essaie de développer une musique proche de ses racines tout en y injectant des sonorités plus modernes. S’il est très connu dans les milieux toucouleurs, Baaba Maal et son groupe se font réellement connaître par le public sénégalais quand ils se produisent en février 86 au théâtre Daniel Sorano de Dakar. Le concert est marqué par la personnalité du chanteur qui agit en véritable chef. Il enchaîne les morceaux et entre deux couplets se met à danser. Sa présence sur scène est impressionnante. Le concert est retransmis par la télévision nationale, ce qui constitue une excellente promotion. C’est le début d’un long parcours.
Tradition ou modernité, le débat n’existe pas.
Ses racines lui ont donné une forte identité, mais c’est son esprit ouvert qui l’a mené vers le succès.
SOURCE/http://www.au-senegal.com/Baaba-Maal.html
Passionné, Baaba Maal commence à jouer avec des amis lors de ses vacances scolaires.
Après son baccalauréat, il choisit de faire le conservatoire de musique tout en poursuivant des études d’arts plastiques à Dakar. En fait, il n’envisage pas vraiment de devenir artiste mais plutôt professeur. Pourtant, il s’intègre en même temps que son ami de longue date, Mansour Seck à une association qui a pour but de promouvoir la culture toucouleur, Lasly Fouta. Ils parcourent ainsi une partie de l’Afrique de l’ouest. Avec d’autres musiciens, ils prennent la route et suivent le fleuve Sénégal pour étudier sur le terrain les traditions musicales. Mais Baaba Maal souhaite compléter sa formation initiale. Il débarque à Paris et suit des cours au Conservatoire. Mansour Seck le rejoint et tous deux commencent à tourner avec une nouvelle formation Wandama, dans différents pays d’Europe, dans les universités et associations sénégalaises.
En 84, il rentre au Sénégal. Il décide d’y rester. L’année suivante, il crée Daande Lenol (La Voix du peuple). Baaba Maal essaie de développer une musique proche de ses racines tout en y injectant des sonorités plus modernes. S’il est très connu dans les milieux toucouleurs, Baaba Maal et son groupe se font réellement connaître par le public sénégalais quand ils se produisent en février 86 au théâtre Daniel Sorano de Dakar. Le concert est marqué par la personnalité du chanteur qui agit en véritable chef. Il enchaîne les morceaux et entre deux couplets se met à danser. Sa présence sur scène est impressionnante. Le concert est retransmis par la télévision nationale, ce qui constitue une excellente promotion. C’est le début d’un long parcours.
Tradition ou modernité, le débat n’existe pas.
Ses racines lui ont donné une forte identité, mais c’est son esprit ouvert qui l’a mené vers le succès.
SOURCE/http://www.au-senegal.com/Baaba-Maal.html