
Boubacar Ould Messoud de SOS Esclaves, Biram Ould Dah Ould Abeid de IRA Mauritanie et Aminetou Mint Moctar de l’AFCF ont entamé une grève de faim dans le bureau du commissaire de la brigade des mineurs depuis mercredi 23 mars à 13. Par cette grève, ils veulent pousser les autorités à « appliquer la loi portant incrimination des pratiques esclavagistes. »
L’association mauritanienne des femmes chefs de familles (AFCF), l’initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA) et SOS Esclaves, ont saisi, ce mercredi 23 mars, les autorités au sujet de trois cas présumés d’esclavage. Ces trois cas qui concernent trois filles ont été signalés à Arafat, un quartier périphérique de Nouakchott.
Le premier cas est celui de Houeija Mint Mohamed. Selon les organisations qui ont saisi les autorités, elle a 14 ans, elle n’est pas scolarisée et est domestique dans un domicile à Arafat.
Houeije est toujours à la brigade des mineurs à Nouakchott. La police attend l’arrivée de sa mère qui vit à l’intérieur de la Mauritanie.
Selon les militants des droits de l’homme, ce jeudi 24 mars, vers 14 heures, trois femmes sont arrivée à la brigade des mineurs et l’une d’elle s’est présentée comme mère de Houeije. Toujours, selon ces militants le nom qu’elle a donné ne correspond pas à la filiation de la fille. Les militants des droits de l’homme accusent la police de tenter d’orienter l’enquête pour déboucher sur l’impunité.
Le deuxième cas est celui de Moime Mint Ahmed. Elle aussi est présumée esclaves domestique dans un domicile à Arafat. Selon les organisations de lutte contre l’esclavage qui ont signalé son cas, elle a été amenée d’une localité située à 52 kilomètres à l’est de Néma.
Au niveau de la brigade des mineurs, les « employeurs » de Moime, selon les ONG qui ont porté sont cas devant les autorités, ont présenté un acte de naissance la présentant majeure. Toujours selon ces ONG, face au doute du commissaire sur la régularité de cet acte de naissance, il lui a été fabriqué un nouveau papier d’état civil. Moime, jugée majeure, a été donc remise à ses employeurs.
Le dernier cas soumis aux autorités est celui de Salke Mint Ahmed. Elle aurait 11 ans. Elle vient d’une localité située à 70 kilomètres de la ville de Rosso. « Quand nous sommes arrivés avec la police au domicile ou elle habite à Arafat, nous ne l’avons pas trouvé. Nous continueront à enquêter pour la retrouver » a dit, un responsable de SOS Esclaves.
Source : Khalilou Diagana pour Cridem
L’association mauritanienne des femmes chefs de familles (AFCF), l’initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA) et SOS Esclaves, ont saisi, ce mercredi 23 mars, les autorités au sujet de trois cas présumés d’esclavage. Ces trois cas qui concernent trois filles ont été signalés à Arafat, un quartier périphérique de Nouakchott.
Le premier cas est celui de Houeija Mint Mohamed. Selon les organisations qui ont saisi les autorités, elle a 14 ans, elle n’est pas scolarisée et est domestique dans un domicile à Arafat.
Houeije est toujours à la brigade des mineurs à Nouakchott. La police attend l’arrivée de sa mère qui vit à l’intérieur de la Mauritanie.
Selon les militants des droits de l’homme, ce jeudi 24 mars, vers 14 heures, trois femmes sont arrivée à la brigade des mineurs et l’une d’elle s’est présentée comme mère de Houeije. Toujours, selon ces militants le nom qu’elle a donné ne correspond pas à la filiation de la fille. Les militants des droits de l’homme accusent la police de tenter d’orienter l’enquête pour déboucher sur l’impunité.
Le deuxième cas est celui de Moime Mint Ahmed. Elle aussi est présumée esclaves domestique dans un domicile à Arafat. Selon les organisations de lutte contre l’esclavage qui ont signalé son cas, elle a été amenée d’une localité située à 52 kilomètres à l’est de Néma.
Au niveau de la brigade des mineurs, les « employeurs » de Moime, selon les ONG qui ont porté sont cas devant les autorités, ont présenté un acte de naissance la présentant majeure. Toujours selon ces ONG, face au doute du commissaire sur la régularité de cet acte de naissance, il lui a été fabriqué un nouveau papier d’état civil. Moime, jugée majeure, a été donc remise à ses employeurs.
Le dernier cas soumis aux autorités est celui de Salke Mint Ahmed. Elle aurait 11 ans. Elle vient d’une localité située à 70 kilomètres de la ville de Rosso. « Quand nous sommes arrivés avec la police au domicile ou elle habite à Arafat, nous ne l’avons pas trouvé. Nous continueront à enquêter pour la retrouver » a dit, un responsable de SOS Esclaves.
Source : Khalilou Diagana pour Cridem