![Conférence de presse de l’ancien PM Ould El Waghef : «Nous ne reconnaitrons pas le gouvernement» Conférence de presse de l’ancien PM Ould El Waghef : «Nous ne reconnaitrons pas le gouvernement»](https://www.avomm.com/photo/art/default/1011472-1268097.jpg?v=1289452547)
Le siège de l’UFP vient d’abriter une conférence de presse animée par l’ancien premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghef, entouré, entre autres de Ba Boubacar Moussa premier vice-président de l’UFP, Moustapha Ould Bedredine, Ahmed Ould Sidi Baba, Jemil Mansour (Tewassoul). On notait également la présence de Mohamed Lemine Ould Naty (APP) ainsi qu’une pléthore d’anciens ministres de son gouvernement.
Après une brève introduction de Ba Boubacar Moussa dont le parti UFP préside le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), Ould El Waghef a pris la parole pour remercier l’UFP d’abriter cette conférence de presse avant de «rappeller tout d’abord que le président démocratiquement élu est toujours en détention et nous exigeons son retour immédiat et son plein exercice de ses fonctions».
L’ancien premier ministre ajoutera que «tout gouvernement qui n’est nommé par le Président (destitué le 6 août, ndlr) n’est pas légitime et par conséquent nous le reconnaitrons pas».
Au sujet de la majorité présidentielle au parlement qui s’est déclarée hier en faveur du coup de force du 6 août, Ould El Waghef précisera : «La première institution de la République est le Président et si elle n’est pas fonctionnelle, les autres institutions ne le sont pas. Ce qu’on appelle la majorité n’a pas de sens et ne peut être considérée comme telle que si le président démocratiquement élu est là. Depuis que le coup d’Etat existe, cette majorité est devenue nulle.»
Sur le blocage du travail des instutitions démocratiques, l’ancien premier ministre dira que «le pays n’a jamais connu autant de démocratie que sous le président Ould Cheikh Abdallahi et le blocage des institutions n’est pas une réalité. Dans l’exercice de leurs fonctions les parlementaires ont demandé une session extraordinaire, d’ailleurs de manière rocambolesque, et la réponse du gouvernement a été claire, son rejet pour non confirmité de procédure. Le président, lui, n’a pas reçu cette demande.»
A propos des actions qu’ils mèneront pour gagner la bataille, Ould El Waghef dira : «nous sommmes des partis politiques qui n’agissent pas avec la force et donc nous travaillerons à sensibiliser les populations pour rejeter le coup d’Etat et notre arme la plus redoutable est que nous sommes dans nos droits Nous maintiendrons la pression et il y a une majorité des mauritaniens qui s’accroche ce pouvoir obtenu légitimement. Nous mènerons une série d’actions de sensibilisation tant sur le plan national qu’international et un plan d’action sera bientôt mis à la disposition de la presse.»
___________
Source: ani
(M) avomm
Après une brève introduction de Ba Boubacar Moussa dont le parti UFP préside le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), Ould El Waghef a pris la parole pour remercier l’UFP d’abriter cette conférence de presse avant de «rappeller tout d’abord que le président démocratiquement élu est toujours en détention et nous exigeons son retour immédiat et son plein exercice de ses fonctions».
L’ancien premier ministre ajoutera que «tout gouvernement qui n’est nommé par le Président (destitué le 6 août, ndlr) n’est pas légitime et par conséquent nous le reconnaitrons pas».
Au sujet de la majorité présidentielle au parlement qui s’est déclarée hier en faveur du coup de force du 6 août, Ould El Waghef précisera : «La première institution de la République est le Président et si elle n’est pas fonctionnelle, les autres institutions ne le sont pas. Ce qu’on appelle la majorité n’a pas de sens et ne peut être considérée comme telle que si le président démocratiquement élu est là. Depuis que le coup d’Etat existe, cette majorité est devenue nulle.»
Sur le blocage du travail des instutitions démocratiques, l’ancien premier ministre dira que «le pays n’a jamais connu autant de démocratie que sous le président Ould Cheikh Abdallahi et le blocage des institutions n’est pas une réalité. Dans l’exercice de leurs fonctions les parlementaires ont demandé une session extraordinaire, d’ailleurs de manière rocambolesque, et la réponse du gouvernement a été claire, son rejet pour non confirmité de procédure. Le président, lui, n’a pas reçu cette demande.»
A propos des actions qu’ils mèneront pour gagner la bataille, Ould El Waghef dira : «nous sommmes des partis politiques qui n’agissent pas avec la force et donc nous travaillerons à sensibiliser les populations pour rejeter le coup d’Etat et notre arme la plus redoutable est que nous sommes dans nos droits Nous maintiendrons la pression et il y a une majorité des mauritaniens qui s’accroche ce pouvoir obtenu légitimement. Nous mènerons une série d’actions de sensibilisation tant sur le plan national qu’international et un plan d’action sera bientôt mis à la disposition de la presse.»
___________
Source: ani
(M) avomm