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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Conférence de presse du RFD

"Nous signons et persistons que les deux chambres du Parlement ont voté deux textes de loi différents se rapportant au Statut de l'opposition "


Conférence de presse du RFD
"Parce qu'on comptait suivre la voie légale et administrative, c'est-à-dire une correspondance adressée au Chef de l'Etat, gardien de la Constitution, puis un recours auprès du Conseil constitutionnel, que le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) ne s'était pas étendu lors de son dernier point de presse sur la polémique née du vote de deux textes de loi différents au niveau des deux chambres du Parlement " C'est en ces termes que la sénatrice Maalouma Mint Meidah a ouvert la conférence de presse que son parti a organisé hier, dimanche 27 mars, pour répondre à la sortie, très surprenante selon ses collègues, du ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, M.Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil qui "se serait fait aider par des parlementaires de la majorité, pour apporter un démenti formel aux allégations du RFD, lors d'un point de presse organisé la semaine dernière à l'hôtel EL Khater de Nouakchott " ajoute l'intervenante. Maalouma, qui s'est dite surprise par le tableau si peu démocratique d'un membre du gouvernement empêtré dans ses difficultés qui se fait aider par des parlementaires supposés indépendants par rapport à l'Exécutif, était entouré lors de la rencontre par un parterre de députés et de sénateurs du RFD, dont Mme Nana Mint Cheikhna, Marième Mint Bilal, Mohamed Lemine Ould Brahim....

Dans la lettre adressée le 20 avril dernier au Président de la République, en sa qualité de gardien de la Constitution, les parlementaires le saisissent pour la "mise en œuvre urgente de la procédure adéquate conformément aux articles 24, 32 et 70 de la Constitution dans le cas d'espèce ". Le RFD rappelle au Chef de l'Etat que la proposition de loi n° 001 portant Institution de l'opposition, votée par l'Assemblée nationale a été adoptée avec ses amendements par le Sénat. Ce serait au cours d'une "séance d'évaluation " du groupe RFD que les parlementaires ont été "surpris de constater que le texte adopté par le Sénat était fondamentalement différent de celui adopté par l'Assemblée nationale tel que certifié par ses services compétents ". Ce fait précédent, selon le parti "fausse le résultat du travail parlementaire, transgresse les attributions et rapports entre les institutions constitutionnelles et dénote des négligences graves très éloignées du simple erratum ".

Sont pointés du doigt l'alinéa 2 de l'article 5 du projet de loi et l'aliéna 6 de l'article 8, qui sont tous les deux présents dans le texte voté par l'Assemblée Nationale, mais omis ou défalqués dans celui adopté par le Sénat.

L'alinéa 2 de l'article 5 voté par l'Assemblée nationale dit "toute formation politique a le droit d'inscrire son action dans l'opposition, comme il lui est aussi possible d'assumer des responsabilités au sein du gouvernement ; dans ce dernier cas, il perd son statut de parti d'opposition ". Cet alinéa n'existe pas dans le texte voté par le Sénat.

L'alinéa 6 de l'article 8 stipule : "l'Etat prend sur lui les charges de gestion pour le fonctionnement de l'institution (de l'opposition) ; une ordonnance définira le mode d'organisation et de gestion de l'institution ". Présente dans le texte voté par l'Assemblée Nationale, cette partie ne se trouve pas dans celui voté par le Sénat.

Les parlementaires du RFD demandent à ce qu'une enquête soit diligentée sur cette affaire, qu'ils ont qualifié de "faux et d'usage de faux ", et de faire payer ces responsables des peines prévues par le Code pénal. Le premier responsable de cette "falsification " délibérée, serait selon leur propos "le ministre chargé des Relations avec le Parlement qui n'aurait même pas pris la peine de relire son texte avant de le présenter devant le Sénat pour s'assurer de sa conformité avec celui adopté par l'Assemblée Nationale, dans un geste de mépris total des procédures et d'irrespect notoire vis-à-vis des élus ".

Déclaration du Groupe parlementaire du RFD

Lors de l'examen de la proposition de loi modifiant l'ordonnance 2007/24 portant statut de l'opposition, Monsieur le Ministre chargé des relations avec le Parlement et la Société Civile a adressé un véritable pamphlet contre l'Opposition démocratique dans son ensemble. Dans un élan hystérique, il a qualifié toute l'action qu'elle entreprend d'échec patent. Pire encore, le texte de la proposition de loi qu'il a présenté devant le Sénat, à cette occasion, diffère, en deux points essentiels, de celui adopté en première lecture par l'Assemblée Nationale : l'alinéa 2 de l'article 5 et l'alinéa 6 de l'article 8 en ont été tout simplement supprimés.

La réponse à la dénonciation devant Monsieur le président de la République de ces faits gravissimes fut une singulière conférence de presse où Monsieur le Ministre chargé des relations avec le parlement et la société civile, premier responsable de ce dysfonctionnement constaté au niveau de son propre département, s'est évertué à nier, avec une insoutenable légèreté, le contenu de documents écrits émanant de ses services, servis à tous les Sénateurs.

Faisant fi de la règle fondamentale de séparation des pouvoirs, certains de nos collègues, parlementaires sont venus appuyer Monsieur le Ministre dans son périlleux exercice, n'hésitant pas à soutenir des contrevérités. Certains sont allés jusqu'à prétendre que le Sénat a adopté le texte en question, et qui est manifestement apocryphe, par 45 voix, alors qu'il n'en a recueilli que 24 !

Le lendemain, à l'occasion d'une rencontre fortuite qui a eu lieu au Palais des Congrès, le

Même Ministre a interpellé en présence de deux sénateurs présidant l'un et l'autre un groupe parlementaire, Madame la Sénatrice Maalouma Mint Moctar Ould Meidah, la menaçant "si elle persiste à lui porter la contradiction sur le sujet sus-évoqué ou tout autre, de voir à quel point son "Vaghou " paraîtra amer ". (Le Vaghou est un mode majeur de la musique de gloire maure)

L'allusion aux origines sociales de notre collègue est méprisante, haineuse et, on ne dira jamais assez, inacceptable dans un contexte pareil.

Pour toutes ces raisons, les Parlementaires du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) :

1- Dénoncent avec vigueur :

a- la confection à ce niveau d'actes apocryphes qui n'épargne même plus le travail du Gouvernement et celui du Parlement.

b- L'indigne comportement du Ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société Civile, qui désormais est disqualifié pour occuper toute fonction publique.

2- Déplorent la soumission de certains parlementaires vis-à-vis de l'Exécutif.

3- Exigent l'engagement d'une enquête judiciaire pour déterminer la responsabilité des auteurs, coauteurs et complices dans la commission de ces faits constitutifs de crimes au regard du code pénal mauritanien.

Les Parlementaires du RFD


Quand Ould Brahim Khlil menace Maalouma

"Je te montrerai à quel point ton "Vaghou " est amer "

Une autre polémique a été abordée lors de ce point de presse, notamment les menaces que le ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société Civile, M.Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil aurait adressées à la sénatrice Maalouma Mint Meidah. C'était au "lendemain d'une rencontre fortuite au Palais des Congrès " souligne le communiqué de presse (Voir ci-contre) qui détaille, "le ministre a interpellé en présence de deux sénateurs présidant l'un et l'autre un groupe parlementaire, Mme la Sénatrice Maalouma Mint Moctar Ould Meidah la menaçant "si tu persistes à me porter la contradiction sur le sujet sus-évoqué ou tout autre, tu verras à quel point ton "Vaghou" est amer " Et la déclaration de noter que "l'allusion aux origines sociales de notre collègue est méprisante, haineuse et, on ne le dira jamais assez, inacceptable dans un contexte pareil ".

En tout cas, les Associations des artistes musiciens, par la voie de leurs présidents MM. Mohamed Ould Meidah et Ahmed Ould Abba ont vivement dénoncé les propos du ministre qui viseraient selon eux, par delà la Sénatrice Maalouma, l'ensemble des artistes qui se sont sentis insultés et méprisés. Maalouma perplexe de se demander "comment une personne qui critique impunément les gens, piétine toutes les règles de protocole et des convenances peut-il assumer des responsabilités aussi importantes dans un G.

Écrit par Cheikh Aïdara

Source: L'authentique
(M)
Mercredi 30 Avril 2008 - 13:40
Mercredi 30 Avril 2008 - 13:45
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