
DÉCLARATION DE PRESSE DES FLAM
Un cartel de militaires mauritaniens constitué en "Conseil d´Etat", vient de perpétrer un coup de force, contre le Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, mettant ainsi brutalement fin au régime civil, reconnu démocratiquement élu par les populations mauritaniennes et la communauté internationale, après plus de trois décennies de pouvoirs militaires despotiques et autocratiques.
Les Flam condamnent fermement cette conspiration des militaires devenue permanente.
L´opinion internationale devra comprendre que ces putschistes et autres colonels de la transition demeurent les responsables secrets de la crise politique et institutionnelle qu´ils ont suscitée et entretenue afin de légitimer leur forfaiture.
En collusion avec certaines forces politiques rétrogrades et racistes, ces militaires impliqués dans le génocide des Négro-africains et partisans du Système d´exclusion, s´opposent, en réalité, à la politique de réconciliation nationale amorcée par le Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Ces généraux et leur groupe de parlementaires allié ne veulent pas d’une Mauritanie négro-africaine et arabe réconciliée .
Les Flam continueront de combattre inlassablement leur projet hégémonique d’une Mauritanie exclusivement arabe.
Elles appellent l’ensemble des forces progressistes de l’intérieur et la communauté internationale à s’opposer activement à la restauration de la dictature militaire et des régimes d´exception en Mauritanie, en oeuvrant rapidement au rétablissement du Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi dans sa légitimité et dans ses fonctions.
Les Flam attirent l´attention de L’Union Africaine, l’Union du Maghreb Arabe, l’Union Européenne et des organisations de défense des droits humains sur les risques de déstabilisation du pays dont les putschistes seront les seuls responsables.
Enfin les Flam invitent à la constitution d´un front national démocratique et patriotique du changement afin de barrer définitivement la route à la coalition des forces d´inertie.
La lutte continue.
Stockholm le 06 août 2008
Pour le Bureau Exécutif national
Le Département de la communication