
Au moment où j’apprenais la triste nouvelle de la disparition d’un groupe de nos soldats, le lieu de ces douloureux évènements m’interpellait car je me suis souvenu que feu Colonel Kader avait relaté, dans ses mémoires inachevés, des événements qui se sont déroulés à Tourine qu’il me fallait trouver.
En réalité, le but de ma recherche était davantage pour trouver une consolation qu'autre chose même s’il faudrait puiser dans notre glorieuse Histoire. C’est pourquoi, j’invite toute personne qui partage ma tristesse de lire entre ces lignes, écrites pendant la guerre du Sahara en 1976 par un officier mauritanien , il s’agit de feu Colonel Kader :
«……. Le mois de mai fut relativement calme. Mais il s'agit d'un calme traître. Il faut rester vigilant à mettre ce répit à profit pour parer à toute éventualité. Je décidai alors de rendre la base d'Atar opérationnelle. Je fis une étude pour en convaincre l'autorité supérieure. Le Chef d'Etat Major National (CEMN) me donna son accord par télégramme officiel.
Au cours de mes préparatifs et alors que je me trouvais dans le Tiris El Gharbya en tournée avec le MESI (le Ministre d’Etat de la Sécurité Intérieur), le Gouverneur de la BCM, le Ministre du Transport et le CEMN, le POLISARIO harcela Zouerate. Je fis intervenir les DFR (avions militaires defenders).
Le 05 juin 1976, au cours d'une reconnaissance aérienne, les DFR repèrent l'ennemi à Tourine, 60 km à l'Est de Zouerate. Il était 09h00 du matin. Ils engagèrent le combat contre l'ennemi, le fixèrent sur ses positions et lui infligèrent de lourdes pertes. Leur intervention dura toute la journée. A 17h30, l'Infanterie ami prit contact avec l'ennemi. A 19h00 le ratissage était fini. Le bilan de l'opération fut excellent. Aucune perte de notre coté. L'ennemi perdit 50 morts, 15 prisonniers, 7 véhicules récupérés….. ».
Je tiens à présenter mes condoléances aux familles des disparus comme je tiens à demander à nos forces armées nationales, nées dans la douleur, de se réconcilier avec leur glorieux passé. Dans ces moments tristes et difficiles, je rends un hommage combien mérité à nos officiers qui ont glorieusement représenté notre armée, je cite entre autres :
Feu Soueidatt, feu Dieng Nadhirou, feu Heyin, feu Bouceif, feu Jeddou, feu Niang, feu Ahmed Salem, feu Kader, feu Doudou Seck…etc.
source : menave
source:cridem.org
En réalité, le but de ma recherche était davantage pour trouver une consolation qu'autre chose même s’il faudrait puiser dans notre glorieuse Histoire. C’est pourquoi, j’invite toute personne qui partage ma tristesse de lire entre ces lignes, écrites pendant la guerre du Sahara en 1976 par un officier mauritanien , il s’agit de feu Colonel Kader :
«……. Le mois de mai fut relativement calme. Mais il s'agit d'un calme traître. Il faut rester vigilant à mettre ce répit à profit pour parer à toute éventualité. Je décidai alors de rendre la base d'Atar opérationnelle. Je fis une étude pour en convaincre l'autorité supérieure. Le Chef d'Etat Major National (CEMN) me donna son accord par télégramme officiel.
Au cours de mes préparatifs et alors que je me trouvais dans le Tiris El Gharbya en tournée avec le MESI (le Ministre d’Etat de la Sécurité Intérieur), le Gouverneur de la BCM, le Ministre du Transport et le CEMN, le POLISARIO harcela Zouerate. Je fis intervenir les DFR (avions militaires defenders).
Le 05 juin 1976, au cours d'une reconnaissance aérienne, les DFR repèrent l'ennemi à Tourine, 60 km à l'Est de Zouerate. Il était 09h00 du matin. Ils engagèrent le combat contre l'ennemi, le fixèrent sur ses positions et lui infligèrent de lourdes pertes. Leur intervention dura toute la journée. A 17h30, l'Infanterie ami prit contact avec l'ennemi. A 19h00 le ratissage était fini. Le bilan de l'opération fut excellent. Aucune perte de notre coté. L'ennemi perdit 50 morts, 15 prisonniers, 7 véhicules récupérés….. ».
Je tiens à présenter mes condoléances aux familles des disparus comme je tiens à demander à nos forces armées nationales, nées dans la douleur, de se réconcilier avec leur glorieux passé. Dans ces moments tristes et difficiles, je rends un hommage combien mérité à nos officiers qui ont glorieusement représenté notre armée, je cite entre autres :
Feu Soueidatt, feu Dieng Nadhirou, feu Heyin, feu Bouceif, feu Jeddou, feu Niang, feu Ahmed Salem, feu Kader, feu Doudou Seck…etc.
source : menave
source:cridem.org