Frêle petit matin aux senteurs de boue,
Me voici à nouveau envahi par la violence du Goumbala,
Le parfum exquis des berges de mon berceau,
Et la pirogue surnageant royalement le clapotis des eaux.
Dimbé, reverrai-je un jour la luminosité de tes perles,
Le charme impudique des soupirs de ton marché,
La folie légendaire de ceux qui t’ont fait Vie ?
Je ne me lasserai jamais et boirai jusqu’à la lie,
L’écuelle de mythes et de contes qu’évoque ton nom.
Frêle petit matin aux senteurs de Kaëdi,
Laisse affluer dans ma mémoire rêveuse,
Les déhanchements assassins de la Belle-du-Fuuta,
Quand surgit du passé le temps des nénuphars.,
C’est le temps privilégié de l’amant lointain,
Le temps des connivences et des résonances d’alcôve.
Qu’éclosent et brillent encore les épis de maïs,
Sur les terres somnolentes de la plaine de Wandaama !
Que voguent et tanguent encore les pirogues aux mille couleurs,
A la surface boueuse des eaux du Gorgol noir !
Venez femmes et entrez toutes dans la danse,
Tapez des mains, battez des pieds, et que ça fasse cadence !
Retroussez les pagnes et qu’apparaissent les dentelles,
C’est le prix de la renaissance de la Belle-du-Fuuta.
Frêle petit matin aux senteurs de boue,
Pardon pour l’impudeur, pardon pour l’amant qui s’exhibe,
Je n’ai pas su traduire en prose ce que dicte mon cœur en poème,
Car je ne sais dire qu’en chanson mon amour pour le berceau.
Bocar Oumar BA
Source: AJD/MR
Me voici à nouveau envahi par la violence du Goumbala,
Le parfum exquis des berges de mon berceau,
Et la pirogue surnageant royalement le clapotis des eaux.
Dimbé, reverrai-je un jour la luminosité de tes perles,
Le charme impudique des soupirs de ton marché,
La folie légendaire de ceux qui t’ont fait Vie ?
Je ne me lasserai jamais et boirai jusqu’à la lie,
L’écuelle de mythes et de contes qu’évoque ton nom.
Frêle petit matin aux senteurs de Kaëdi,
Laisse affluer dans ma mémoire rêveuse,
Les déhanchements assassins de la Belle-du-Fuuta,
Quand surgit du passé le temps des nénuphars.,
C’est le temps privilégié de l’amant lointain,
Le temps des connivences et des résonances d’alcôve.
Qu’éclosent et brillent encore les épis de maïs,
Sur les terres somnolentes de la plaine de Wandaama !
Que voguent et tanguent encore les pirogues aux mille couleurs,
A la surface boueuse des eaux du Gorgol noir !
Venez femmes et entrez toutes dans la danse,
Tapez des mains, battez des pieds, et que ça fasse cadence !
Retroussez les pagnes et qu’apparaissent les dentelles,
C’est le prix de la renaissance de la Belle-du-Fuuta.
Frêle petit matin aux senteurs de boue,
Pardon pour l’impudeur, pardon pour l’amant qui s’exhibe,
Je n’ai pas su traduire en prose ce que dicte mon cœur en poème,
Car je ne sais dire qu’en chanson mon amour pour le berceau.
Bocar Oumar BA
Source: AJD/MR