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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Fin de l’ultimatum européen /RFI


Général Aziz
Général Aziz
Le délai donné par les Européens à la Mauritanie pour progresser sur la voie du retour à l'ordre constitutionnel s’expire ce jeudi 20 novembre. Depuis le coup d'Etat du 6 août, la communauté internationale refuse de reconnaître le nouvel homme fort de Nouakchott, le général Abdelaziz. Les Européens notamment ont suspendu leur aide au développement, hors aide humanitaire. Il y a un mois, les consultations au titre de l'article 96 de l'accord de Cotonou se sont ouvertes à Paris. Mais après un constat d'échec, les Européens ont donné un délai d'un mois à la Mauritanie pour présenter de nouveaux éléments qui pourraient permettre de sortir le pays de la crise constitutionnelle et politique dans laquelle il est plongé depuis le coup d'Etat.

Le pouvoir de Nouakchott a-t-il apporté de nouveaux éléments aux Européens depuis un mois ? C'est toute la question à laquelle devra répondre la communauté internationale demain 21 novembre, lors d'une réunion convoquée à Addis-Abeba.

L'exigence première des partenaires de la Mauritanie, c'était la libération inconditionnelle du président déchu. Or Sidi ould Cheikh Abdalahi n'a pas été libéré mais assigné à résidence dans son village natal, il peut cependant recevoir toutes les visites qu'il souhaite.

Gagner du temps
La communauté internationale attendait également des propositions de sortie de crise satisfaisantes de la part de la junte pour l'instant elle n'en a pas reçu et tout laisse penser que les militaires n'ont pas l'intention de quitter le pouvoir aussi vite que les Européens le souhaitent.

Reste à savoir maintenant de quel côté va pencher la balance. Certains Européens sont partisans d'un dialogue à tout prix, et voient des signes d'ouverture côté mauritanien, d'autres estiment au contraire que la junte cherche simplement à gagner du temps sans faire d'effort pour revenir à l'ordre constitutionnel.

A les écouter, les consultations avec l'Europe pourraient être rapidement fermées, ce qui ouvrirait la voie aux sanctions prévues dans le cadre de l'accord de Cotonou. 70 millions d'euros d'aide au développement risqueraient alors d'échapper à la Mauritanie, pour la seule année 2009.

Manon Rivière / RFI
Jeudi 20 Novembre 2008 - 12:45
Jeudi 20 Novembre 2008 - 13:33
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