
A peine installé, le nouveau Président de la Commission Nationale des Droits Homme, Monsieur Bamariam Koita, a procédé au limogeage du Conseiller à la CNDH, Biram Ould Dah Ould Abeïd, défenseur des droits de l’homme, engagé, actif et sérieux.
En effet, le jeudi 31 mars 2010, Biram a été convoqué par le tout nouveau Président de la Commission qui lui a notifié verbalement son licenciement sans justification, ni autre que son activité débordante en faveur des victimes des violations des droits humains. La Commission devrait garder son indépendance vis-à-vis de tout pouvoir exécutif, étant donné que c’est une institution publique indépendante.
Cette décision arbitraire à l’endroit d’un militant connu pour son combat contre toutes les violations des droits humains commises en Mauritanie est choquante, irrégulière et inacceptable de la part d’une institution nationale des droits de l’homme.
Cette mesure, un des premiers actes du tout nouveau Président de la CNDH, fait craindre l’instrumentalisation d’une institution qui doit rester indépendante de tout pouvoir politique.
Elle entame sa crédibilité, déjà largement mise en cause lors de la désignation de son Président et surtout de ses membres. Faut- il le rappeler, cette désignation est survenue en violation des principes de Paris.
Le Fonadh
- s’élève contre cette mesure injuste et apporte son soutien indéfectible au défenseur des DH victime de l’arbitraire,
- exige son rétablissement immédiat dans ses fonctions au sein de la CNDH,
- demande aux organisations nationales et internationales d’apporter leur soutien à ce militant,
- rend les autorités responsables de toute atteinte à la sécurité de sa personne.
Fait à Nouakchott, le 12 avril 2010
Les organisations signataires
1. Association des Femmes Chefs de familles (AFCF),
2. Association Mauritanienne des Droits cde l’Homme (AMDH),
3. Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture SOONINKE (AMPLCS),
4. Association pour la Renaissance du Pulaar en RIM (ARPRIM),
5. Association pour le Renforcement de la Démocratie et de l’Education Citoyenne (ARDEC),
6. Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie(CSVVDHM),
7. Collectif des Veuves.
8. Groupes d’Etudes et de Recherches sur le Démocratie et le Développement Economique et Social (GERRDES),
9. Ligue Africaine des Droits de l’Homme (Section de Mauritanie)
10. Ligue Mauritanienne des Droits de l’homme (LMDH),
11. Regroupement des Victimes des Evénements de 1989- 1991 (REVE),
12. SOS – Esclaves
source : Fonadh
En effet, le jeudi 31 mars 2010, Biram a été convoqué par le tout nouveau Président de la Commission qui lui a notifié verbalement son licenciement sans justification, ni autre que son activité débordante en faveur des victimes des violations des droits humains. La Commission devrait garder son indépendance vis-à-vis de tout pouvoir exécutif, étant donné que c’est une institution publique indépendante.
Cette décision arbitraire à l’endroit d’un militant connu pour son combat contre toutes les violations des droits humains commises en Mauritanie est choquante, irrégulière et inacceptable de la part d’une institution nationale des droits de l’homme.
Cette mesure, un des premiers actes du tout nouveau Président de la CNDH, fait craindre l’instrumentalisation d’une institution qui doit rester indépendante de tout pouvoir politique.
Elle entame sa crédibilité, déjà largement mise en cause lors de la désignation de son Président et surtout de ses membres. Faut- il le rappeler, cette désignation est survenue en violation des principes de Paris.
Le Fonadh
- s’élève contre cette mesure injuste et apporte son soutien indéfectible au défenseur des DH victime de l’arbitraire,
- exige son rétablissement immédiat dans ses fonctions au sein de la CNDH,
- demande aux organisations nationales et internationales d’apporter leur soutien à ce militant,
- rend les autorités responsables de toute atteinte à la sécurité de sa personne.
Fait à Nouakchott, le 12 avril 2010
Les organisations signataires
1. Association des Femmes Chefs de familles (AFCF),
2. Association Mauritanienne des Droits cde l’Homme (AMDH),
3. Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture SOONINKE (AMPLCS),
4. Association pour la Renaissance du Pulaar en RIM (ARPRIM),
5. Association pour le Renforcement de la Démocratie et de l’Education Citoyenne (ARDEC),
6. Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie(CSVVDHM),
7. Collectif des Veuves.
8. Groupes d’Etudes et de Recherches sur le Démocratie et le Développement Economique et Social (GERRDES),
9. Ligue Africaine des Droits de l’Homme (Section de Mauritanie)
10. Ligue Mauritanienne des Droits de l’homme (LMDH),
11. Regroupement des Victimes des Evénements de 1989- 1991 (REVE),
12. SOS – Esclaves
source : Fonadh