NOUAKCHOTT (AFP) — Le Premier ministre mauritanien Yahya Ould Ahmed Waghf a formé mardi soir un nouveau cabinet de 30 membres sans ouverture à l'opposition, comme l'exigeait la majorité présidentielle, a indiqué l'Agence mauritanienne d'informations (AMI, officielle).
Les quatre représentants de deux partis de l'opposition, l'Union des forces du progrès (UFP) et les islamistes de Jemil Ould Mansour, dont l'entrée dans le précédent gouvernement avait été vivement contestée par des députés de la majorité, n'ont donc pas été reconduits dans leurs fonctions.
Leur entrée dans le premier gouvernement de Ould Ahmed Waghf qui avait démissionné le 3 juillet sous la menace d'une motion de censure déposée par des députés de la majorité avait provoqué une grave crise au sein du parti au pouvoir (PNDD, Pacte national pour la démocratie et le développement).
Quatre autres ministres considérés par les députés frondeurs comme étant des "caciques de l'ancien régime" d'Ould Taya (1984-2005) et qualifiés de "symboles de la gabegie" ont également quitté le gouvernement.
Parmi les ministères les plus importants qui ont changé de titulaires figurent notamment le ministère des Affaires étrangères et de la coopération, désormais confié à M. Abdallahi Ould Ben Hmeida, ancien ambassadeur de la Mauritanie en Libye en remplacement de Cheikh Al Avia Ould Mohamed Khouna, ancien Premier ministre de Ould Taya.
Deux ministres influents et qui seraient très proches du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi quittent également le gouvernement.
Il s'agit du ministre de l'Economie et des finances, Abderrahmane Ould Hamma Vezzaz et de celui de l'Interieur, Mohamed Yehdhih Ould Moctar El-Hacen.
Ils sont remplacés respectivement par Sidi Ould Tah qui était conseiller du Premier ministre pour les affaires économiques et Mohamed Ould Rzeizim, ministre de l'Energie dans le gouvernement démissionnaire.
Le nouveau gouvernement est marqué par la présence de trois femmes et l'entrée de 12 nouvelles figures, appartenant en majorité à la formation du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
La formation du nouveau gouvernement doit en principe mettre fin à une crise qui secoue le pays depuis deux semaines marquée par la démission du premier gouvernement de Ould Ahmed Waghf le 3 juillet.
Il s'agissait de la plus grave crise politique depuis l'élection en mars 2007 du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Cette élection avait consacré la fin d'un processus exemplaire de restitution du pouvoir aux civils après un coup d'Etat militaire en 2005.
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Source: AFP
(M) avomm
Les quatre représentants de deux partis de l'opposition, l'Union des forces du progrès (UFP) et les islamistes de Jemil Ould Mansour, dont l'entrée dans le précédent gouvernement avait été vivement contestée par des députés de la majorité, n'ont donc pas été reconduits dans leurs fonctions.
Leur entrée dans le premier gouvernement de Ould Ahmed Waghf qui avait démissionné le 3 juillet sous la menace d'une motion de censure déposée par des députés de la majorité avait provoqué une grave crise au sein du parti au pouvoir (PNDD, Pacte national pour la démocratie et le développement).
Quatre autres ministres considérés par les députés frondeurs comme étant des "caciques de l'ancien régime" d'Ould Taya (1984-2005) et qualifiés de "symboles de la gabegie" ont également quitté le gouvernement.
Parmi les ministères les plus importants qui ont changé de titulaires figurent notamment le ministère des Affaires étrangères et de la coopération, désormais confié à M. Abdallahi Ould Ben Hmeida, ancien ambassadeur de la Mauritanie en Libye en remplacement de Cheikh Al Avia Ould Mohamed Khouna, ancien Premier ministre de Ould Taya.
Deux ministres influents et qui seraient très proches du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi quittent également le gouvernement.
Il s'agit du ministre de l'Economie et des finances, Abderrahmane Ould Hamma Vezzaz et de celui de l'Interieur, Mohamed Yehdhih Ould Moctar El-Hacen.
Ils sont remplacés respectivement par Sidi Ould Tah qui était conseiller du Premier ministre pour les affaires économiques et Mohamed Ould Rzeizim, ministre de l'Energie dans le gouvernement démissionnaire.
Le nouveau gouvernement est marqué par la présence de trois femmes et l'entrée de 12 nouvelles figures, appartenant en majorité à la formation du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
La formation du nouveau gouvernement doit en principe mettre fin à une crise qui secoue le pays depuis deux semaines marquée par la démission du premier gouvernement de Ould Ahmed Waghf le 3 juillet.
Il s'agissait de la plus grave crise politique depuis l'élection en mars 2007 du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Cette élection avait consacré la fin d'un processus exemplaire de restitution du pouvoir aux civils après un coup d'Etat militaire en 2005.
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Source: AFP
(M) avomm