
Le FNDD a organisé, lundi après-midi, une conférence de presse au siège de l’APP, en présence des dirigeants et d’un grand nombre de militants du Front aux côtés des représentants de la presse nationale et internationale.
Dans son intervention préliminaire, le Président en exercice du Front et vice-Président de APP, Monsieur Oumar Ould Yaly a souligné que les militantes et militants du Front ont exprimé à travers leur impressionnante marche de dimanche, 05 Octobre, leur refus catégorique du fait accompli que cherche à leur imposer la junte et ses acolytes, mais aussi leur attachement indéfectible à la légalité constitutionnelle incarnée par le Président de la République, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheïkh Abdallahi.
Le Président du FNDD a également ajouté que les putschistes ont usé de toutes sortes de provocations pour entraîner les manifestants du Front à la violence.
Mais forts de leur discipline, ces derniers ont refusé d'y céder et se sont scrupuleusement conformés aux orientations des dirigeants du Front, en déjouant les plans répressifs de la police et en organisant plusieurs manifestations dans les centres névralgiques de la capitale. Il a affirmé que le FNDD a réussi son pari de tenir en haleine les principaux centres névralgiques de la capitale, en dépit des dispositifs sécuritaires déployés et de la répression brutale dont ils ont fait usage contre les manifestants.
Le président du Front a, à cet effet, appelé les forces armées et de sécurité à ne pas se prêter au jeu de la junte, en servant d'instrument de répression et de violence contre les libertés fondamentales garanties par la constitution nationale.
Le président du Front a invité ses collègues à répondre aux questions des journalistes les quelles ont essentiellement porté sur la répression disproportionnée de la marche de dimanche, les prochaines manifestations prévues par le Front ainsi que les sanctions qui devaient frapper les dignitaires de la junte, au terme de l'ultimatum de l'Union Africaine.
Ont successivement répondu aux questions:
- Monsieur, Mohamed Ould Maouloud, Président de l'UFP
- Boïdiel Ould Hmeïd, Vice-président de ADIL;
- Bâ Mamadou Alassane, Président du PLEJ;
- Mohamed Jemil Mansour, Président de TAWASSOUL.
Dimanche, 05 Octobre, la journée de la démocratie
Conformément aux droits d'association et d'expression garantis par la constitution de la République Islamique de Mauritanie, le FNDD a maintenu sa marche, malgré les menaces de la junte en place annoncées sur les ondes de Radio France Internationale par l'ex ambassadeur à Bruxelles, actuellement en abandon de poste.
Minutieusement organisés, les militants du FNDD ont investi les sites prévus avant de se mettre en branle, soumettant les forces de l'ordre à des rudes épreuves. Ils ont, à cet effet, brandi les photos du Président élu, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheïkh Abdallahi et celles du général frappé du signal rouge d'interdiction. Plusieurs banderoles ont été hissées, rappelant le discours officiel du FNDD dont le mot d'ordre, c'est le retour à la légitimité constitutionnelle incarnée par le Président illégalement séquestré par ses gardes démis de leurs fonctions.
Les manifestants ont scandé des slogans hostiles à la junte et sommant ses leaders de mettre fin à la fin au coup d'Etat désavoué à regagner leurs casernes.
Les forces de l'ordre, estimés à plusieurs centaines n'ont pas aménagé les manifestants qu'ils ont affrontés par un jet aveuglement nourri de gaz lacrymogène et à coups de matraques. Il y a eu beaucoup de blessés. Ceci étant, plusieurs Présidents de partis, élus nationaux et hautes personnalités qui étaient à l'avant-garde de cette marche, ont été sans aménagement, brutalisés par la police du général putschiste.
A travers cette participation courageuse, leaders politiques et hauts cadres ont affirmé leur solidarité indéfectible avec les militants mais aussi leur détermination à aller contre les décisions arbitraires d'une junte dont l'attitude s'inscrit dans l'illégalité et l'autoritarisme propre à l'Etat d'exception.
Le 05 Octobre met en exergue la détermination de tout un peuple décidé à se mobiliser pour combattre un régime anticonstitutionnel et antidémocratique, un régime de paranoïaques travestis, désemparés et fébriles, au-delà de leur feinte assurance qui ne trompera ni les forces vives de la nation, ni la communauté internationale.
Poisson: le bradage
Sur l'ordre des putschistes le poisson destiné à la vente sur le marché international est resté stocké, depuis le 06 Août. Il n'a pas pu trouver acquéreur à cause des prix agréés et que nos partenaires ont trouvés exorbitants, eu égard à ceux habituellement proposés par les autres pays.
Embarrassés et craignant le désastre d'une crise de liquidité inévitable et dont il est le seul à en assumer les responsabilités, le régime en place a enfin vendu le poisson avec une décote de 25 %, entraînant une perte estimée par les observateurs avertis aux environs de 6,5 milliards d'ouguiyas. C'est la plus grande perte jamais enregistrée dans ce secteur vital, considéré comme l'un des poumons de l'économie, et partant l'une des principales sources de revenu du pays.
Le Maroc reçoit le FNDD
Une délégation du Front National pour la Défense de la Démocratie séjourne au Maroc. Conduite par le Président du Conseil Economique et social, Monsieur Ahmed Ould Sidi Baba, la délégation comprend les députés, Messieurs Bâ Alioune Ibra et Bahiya Ould S'Baa'i, tout comme Monsieur Abdel Ghouddouss Ould Abeïdana, Président de parti membre du FNDD et Monsieur Khalil Ould Nahoui Conseiller Principal du Président de la République.
Arrivée à l'aéroport, la délégation du FNDD a été accueillie par les officiels Marocains puis conduite à sa résidence d'accueil. Le Président, Ould Sidi Baba a été reçu par le Ministre des Affaires Etrangères du royaume puis par le conseiller du Roi. Il était question de la crise politique en Mauritanie. Ce séjour a été l'occasion d'expliquer la position du Front qu jouit, par ailleurs, du soutien de toute la communauté internationale, et les raisons de son attachement à la légalité constitutionnelle.
A l’issue de la rencontre, les autorités marocaines ont réaffirmé leur position de neutralité positive..
Les parlementaires se ressaisissent
Ces deux dernières semaines se sont marquées par un revers cuisant du régime du général démis. 18 sénateurs et au moins 10 députés se sont démarqués du camp des frondeurs lequel va se réduisant comme peau de chagrin. Ils ont annoncé retirer leur soutien aux putschistes, en raison du comportement opportuniste, dictatorial et antipatriotique de ces derniers, ce qui ne surprend point le FNDD.
Ce retournement de situation plein d'enseignement vient à un moment où la pression s'accentue davantage sur les putschistes désavoués à l'intérieur et indésirables à l'extérieur. Ainsi, et soucieux de s'entendre avec les forces du salut, ces parlementaires ont-ils décidé, soudain, de rompre le pont avec une poignée de conspirateurs mue par des intérêts personnels et aveugles.
L'amorce préalablement attendue du dialogue avec ces députés et sénateurs de bonne foi peu conduire le pays à un retour rapide et serein à la légalité constitutionnelle, au delà de toute visée partisane.
Toute la lumière sur Accra
Certaines versions tendancieuses des événements qui se sont déroulés ces derniers jours à Acra, à l'occasion du sommet des ACP, ont été relayées par CRIDEM, et appellent de notre part les précisions suivantes:
1- la délégation du Front National pour la Défense de la Démocratie constituée de M. Coréra Essagha, Ministre de l'Agriculture et de l'élevage et de M. Bâ Bocar Moussa, envoyé du Premier Ministre, M. Ould El Waghf, a bel et bien était accrédité et a pris part à toutes les séances de cette conférence au sommets des ACP, comme le démontre ces images de nos deux représentants, ici munis de leurs badges;
2- la délégation des putschistes, conduite par notre ex ambassadeur à Bruxelles n'a pas assisté à la conférence des Ministres des affaires Etrangères à cause de leurs protestations contre l'accréditation de la délégation du FNDD;
3- la présidence de la conférence a refusé, jusqu'au bout, de céder aux intrigues de la délégation des putschistes;
4- les informations qui vous sont parvenues confirment qu'en aucun moment, l'ex ambassadeur de Mauritanie à Bruxelles n'a eu à prononcer un discours officiel contrairement aux affabulations de la TVM, en dépit des montages grotesques et la diffusion de photos muettes qui n'ont convaincu personne;
Nouakchott, le 07 Octobre 2008
COMMISSION DE COMMUNICATION
Dans son intervention préliminaire, le Président en exercice du Front et vice-Président de APP, Monsieur Oumar Ould Yaly a souligné que les militantes et militants du Front ont exprimé à travers leur impressionnante marche de dimanche, 05 Octobre, leur refus catégorique du fait accompli que cherche à leur imposer la junte et ses acolytes, mais aussi leur attachement indéfectible à la légalité constitutionnelle incarnée par le Président de la République, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheïkh Abdallahi.
Le Président du FNDD a également ajouté que les putschistes ont usé de toutes sortes de provocations pour entraîner les manifestants du Front à la violence.
Mais forts de leur discipline, ces derniers ont refusé d'y céder et se sont scrupuleusement conformés aux orientations des dirigeants du Front, en déjouant les plans répressifs de la police et en organisant plusieurs manifestations dans les centres névralgiques de la capitale. Il a affirmé que le FNDD a réussi son pari de tenir en haleine les principaux centres névralgiques de la capitale, en dépit des dispositifs sécuritaires déployés et de la répression brutale dont ils ont fait usage contre les manifestants.
Le président du Front a, à cet effet, appelé les forces armées et de sécurité à ne pas se prêter au jeu de la junte, en servant d'instrument de répression et de violence contre les libertés fondamentales garanties par la constitution nationale.
Le président du Front a invité ses collègues à répondre aux questions des journalistes les quelles ont essentiellement porté sur la répression disproportionnée de la marche de dimanche, les prochaines manifestations prévues par le Front ainsi que les sanctions qui devaient frapper les dignitaires de la junte, au terme de l'ultimatum de l'Union Africaine.
Ont successivement répondu aux questions:
- Monsieur, Mohamed Ould Maouloud, Président de l'UFP
- Boïdiel Ould Hmeïd, Vice-président de ADIL;
- Bâ Mamadou Alassane, Président du PLEJ;
- Mohamed Jemil Mansour, Président de TAWASSOUL.
Dimanche, 05 Octobre, la journée de la démocratie
Conformément aux droits d'association et d'expression garantis par la constitution de la République Islamique de Mauritanie, le FNDD a maintenu sa marche, malgré les menaces de la junte en place annoncées sur les ondes de Radio France Internationale par l'ex ambassadeur à Bruxelles, actuellement en abandon de poste.
Minutieusement organisés, les militants du FNDD ont investi les sites prévus avant de se mettre en branle, soumettant les forces de l'ordre à des rudes épreuves. Ils ont, à cet effet, brandi les photos du Président élu, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheïkh Abdallahi et celles du général frappé du signal rouge d'interdiction. Plusieurs banderoles ont été hissées, rappelant le discours officiel du FNDD dont le mot d'ordre, c'est le retour à la légitimité constitutionnelle incarnée par le Président illégalement séquestré par ses gardes démis de leurs fonctions.
Les manifestants ont scandé des slogans hostiles à la junte et sommant ses leaders de mettre fin à la fin au coup d'Etat désavoué à regagner leurs casernes.
Les forces de l'ordre, estimés à plusieurs centaines n'ont pas aménagé les manifestants qu'ils ont affrontés par un jet aveuglement nourri de gaz lacrymogène et à coups de matraques. Il y a eu beaucoup de blessés. Ceci étant, plusieurs Présidents de partis, élus nationaux et hautes personnalités qui étaient à l'avant-garde de cette marche, ont été sans aménagement, brutalisés par la police du général putschiste.
A travers cette participation courageuse, leaders politiques et hauts cadres ont affirmé leur solidarité indéfectible avec les militants mais aussi leur détermination à aller contre les décisions arbitraires d'une junte dont l'attitude s'inscrit dans l'illégalité et l'autoritarisme propre à l'Etat d'exception.
Le 05 Octobre met en exergue la détermination de tout un peuple décidé à se mobiliser pour combattre un régime anticonstitutionnel et antidémocratique, un régime de paranoïaques travestis, désemparés et fébriles, au-delà de leur feinte assurance qui ne trompera ni les forces vives de la nation, ni la communauté internationale.
Poisson: le bradage
Sur l'ordre des putschistes le poisson destiné à la vente sur le marché international est resté stocké, depuis le 06 Août. Il n'a pas pu trouver acquéreur à cause des prix agréés et que nos partenaires ont trouvés exorbitants, eu égard à ceux habituellement proposés par les autres pays.
Embarrassés et craignant le désastre d'une crise de liquidité inévitable et dont il est le seul à en assumer les responsabilités, le régime en place a enfin vendu le poisson avec une décote de 25 %, entraînant une perte estimée par les observateurs avertis aux environs de 6,5 milliards d'ouguiyas. C'est la plus grande perte jamais enregistrée dans ce secteur vital, considéré comme l'un des poumons de l'économie, et partant l'une des principales sources de revenu du pays.
Le Maroc reçoit le FNDD
Une délégation du Front National pour la Défense de la Démocratie séjourne au Maroc. Conduite par le Président du Conseil Economique et social, Monsieur Ahmed Ould Sidi Baba, la délégation comprend les députés, Messieurs Bâ Alioune Ibra et Bahiya Ould S'Baa'i, tout comme Monsieur Abdel Ghouddouss Ould Abeïdana, Président de parti membre du FNDD et Monsieur Khalil Ould Nahoui Conseiller Principal du Président de la République.
Arrivée à l'aéroport, la délégation du FNDD a été accueillie par les officiels Marocains puis conduite à sa résidence d'accueil. Le Président, Ould Sidi Baba a été reçu par le Ministre des Affaires Etrangères du royaume puis par le conseiller du Roi. Il était question de la crise politique en Mauritanie. Ce séjour a été l'occasion d'expliquer la position du Front qu jouit, par ailleurs, du soutien de toute la communauté internationale, et les raisons de son attachement à la légalité constitutionnelle.
A l’issue de la rencontre, les autorités marocaines ont réaffirmé leur position de neutralité positive..
Les parlementaires se ressaisissent
Ces deux dernières semaines se sont marquées par un revers cuisant du régime du général démis. 18 sénateurs et au moins 10 députés se sont démarqués du camp des frondeurs lequel va se réduisant comme peau de chagrin. Ils ont annoncé retirer leur soutien aux putschistes, en raison du comportement opportuniste, dictatorial et antipatriotique de ces derniers, ce qui ne surprend point le FNDD.
Ce retournement de situation plein d'enseignement vient à un moment où la pression s'accentue davantage sur les putschistes désavoués à l'intérieur et indésirables à l'extérieur. Ainsi, et soucieux de s'entendre avec les forces du salut, ces parlementaires ont-ils décidé, soudain, de rompre le pont avec une poignée de conspirateurs mue par des intérêts personnels et aveugles.
L'amorce préalablement attendue du dialogue avec ces députés et sénateurs de bonne foi peu conduire le pays à un retour rapide et serein à la légalité constitutionnelle, au delà de toute visée partisane.
Toute la lumière sur Accra
Certaines versions tendancieuses des événements qui se sont déroulés ces derniers jours à Acra, à l'occasion du sommet des ACP, ont été relayées par CRIDEM, et appellent de notre part les précisions suivantes:
1- la délégation du Front National pour la Défense de la Démocratie constituée de M. Coréra Essagha, Ministre de l'Agriculture et de l'élevage et de M. Bâ Bocar Moussa, envoyé du Premier Ministre, M. Ould El Waghf, a bel et bien était accrédité et a pris part à toutes les séances de cette conférence au sommets des ACP, comme le démontre ces images de nos deux représentants, ici munis de leurs badges;
2- la délégation des putschistes, conduite par notre ex ambassadeur à Bruxelles n'a pas assisté à la conférence des Ministres des affaires Etrangères à cause de leurs protestations contre l'accréditation de la délégation du FNDD;
3- la présidence de la conférence a refusé, jusqu'au bout, de céder aux intrigues de la délégation des putschistes;
4- les informations qui vous sont parvenues confirment qu'en aucun moment, l'ex ambassadeur de Mauritanie à Bruxelles n'a eu à prononcer un discours officiel contrairement aux affabulations de la TVM, en dépit des montages grotesques et la diffusion de photos muettes qui n'ont convaincu personne;
Nouakchott, le 07 Octobre 2008
COMMISSION DE COMMUNICATION