Les réfugiés mauritaniens au Sénégal vivant dans les grands centres urbains (Dakar, Thiès) sont actuellement "très inquiets" par rapport à des lenteurs constatées dans l'accomplissement des formalités en vue de leur retour, ont dénoncé vendredi à Dakar plusieurs associations.
Mamadou Wane, porte-parole du comité directeur de la Communauté des réfugiés mauritaniens au Sénégal (CRMS) évoque "l'intention annoncée du Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) de changer les conditions actuelles d'organisation des opérations de rapatriement pour une nouvelle formule dont le mode opératoire et toutes les conditions n'ont pas encore été précisés".
D'où le risque de remise en cause de l'engagement pour "un retour organisé dans la dignité qui rentre dans le cadre de la protection garantie aux réfugiés", a ajouté un autre responsable, membre d'une commission interne chargée du suivi de la mise en oeuvre de l'accord tripartite de novembre 2007 entre le HCR et les Etats du Sénégal et de la Mauritanie.
Les réfugiés urbains candidats au retour et inscrits depuis près de 7 mois disent toujours attendre une réaction de l'agence spécialisée onusienne "qui traîne les pieds". Ainsi, 4960 réfugiés urbains sont déjà inscrits pour de nouvelles opérations de rapatriement devant couvrir la période janvier- juillet 2010. Les associations se posent des questions quant au sort des autres réfugiés urbains non encore inscrits sur cette dernière liste.
Autre source d'inquiétude des associations, la question des terres une fois de retour au pays.
Illustration avec le cas d'un contingent de réfugiés rapatriés en Mauritanie le lundi 28 décembre dernier, qui s'est vu refuser de débarquer sur un site prévu à cet effet et habité initialement par ces populations avant les déportations de 1989. Les nouveaux occupants des terres après les événements à l'origine des expulsions se sont opposés à l'installation des réfugiés rapatriés. Ces faits se sont déroulés dans la région de Rosso (sud- ouest de la Mauritanie) sur un site dénommé "Fada".
Les associations de réfugiés accusent les autorités administratives locales de ne pas jouer à fond la carte de la réconciliation nationale conformément à la volonté politique exprimée au plus haut niveau.
A propos des inquiétudes sur les nouvelles formes que devraient prendre les opérations de rapatriement en 2010, une source proche du HCR annonce une rencontre sur l'évaluation de l'accord tripartite (Mauritanie, Sénégal et HCR) le 10 janvier prochain à Nouakchott.
C'est à l'issue de cette réunion que sera déterminée une nouvelle formule pour le rapatriement. Près de 20.000 réfugiés mauritaniens au Sénégal, rappelle-t-on, ont été rapatriés depuis le 29 janvier 2008.
Dakar - 01/01/2010
source : Pana
Mamadou Wane, porte-parole du comité directeur de la Communauté des réfugiés mauritaniens au Sénégal (CRMS) évoque "l'intention annoncée du Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) de changer les conditions actuelles d'organisation des opérations de rapatriement pour une nouvelle formule dont le mode opératoire et toutes les conditions n'ont pas encore été précisés".
D'où le risque de remise en cause de l'engagement pour "un retour organisé dans la dignité qui rentre dans le cadre de la protection garantie aux réfugiés", a ajouté un autre responsable, membre d'une commission interne chargée du suivi de la mise en oeuvre de l'accord tripartite de novembre 2007 entre le HCR et les Etats du Sénégal et de la Mauritanie.
Les réfugiés urbains candidats au retour et inscrits depuis près de 7 mois disent toujours attendre une réaction de l'agence spécialisée onusienne "qui traîne les pieds". Ainsi, 4960 réfugiés urbains sont déjà inscrits pour de nouvelles opérations de rapatriement devant couvrir la période janvier- juillet 2010. Les associations se posent des questions quant au sort des autres réfugiés urbains non encore inscrits sur cette dernière liste.
Autre source d'inquiétude des associations, la question des terres une fois de retour au pays.
Illustration avec le cas d'un contingent de réfugiés rapatriés en Mauritanie le lundi 28 décembre dernier, qui s'est vu refuser de débarquer sur un site prévu à cet effet et habité initialement par ces populations avant les déportations de 1989. Les nouveaux occupants des terres après les événements à l'origine des expulsions se sont opposés à l'installation des réfugiés rapatriés. Ces faits se sont déroulés dans la région de Rosso (sud- ouest de la Mauritanie) sur un site dénommé "Fada".
Les associations de réfugiés accusent les autorités administratives locales de ne pas jouer à fond la carte de la réconciliation nationale conformément à la volonté politique exprimée au plus haut niveau.
A propos des inquiétudes sur les nouvelles formes que devraient prendre les opérations de rapatriement en 2010, une source proche du HCR annonce une rencontre sur l'évaluation de l'accord tripartite (Mauritanie, Sénégal et HCR) le 10 janvier prochain à Nouakchott.
C'est à l'issue de cette réunion que sera déterminée une nouvelle formule pour le rapatriement. Près de 20.000 réfugiés mauritaniens au Sénégal, rappelle-t-on, ont été rapatriés depuis le 29 janvier 2008.
Dakar - 01/01/2010
source : Pana