
Le secrétaire exécutif de l’Académie africaine des langues (ACALAN), le professeur Sozinho Francisco Matsinhe, a soutenu vendredi à Dakar, que ‘’l’intégration et le développement des pays africains’’ doit se faire d’abord en s’appuyant sur ‘’les langues transfrontalières véhiculaires partagées’’ entre plusieurs pays.
‘’Pour l’intégration et le développement de l’Afrique, il faut qu’on commence avec les langues transfrontalières véhiculaires’’, a indiqué Sozinho Francisco Matsinhe, lors de l’atelier de planification des activités de la commission de la langue transfrontalière Fulfulde.
Prévu pour deux jours, l’atelier de planification des activités de la Commission de langue transfrontalière Fulfulde a pour objectifs d’identifier, analyser et planifier les activités prioritaires pour les trois prochaines années.
‘’Les langues transfrontalières véhiculaires sont des langues partagées entre plusieurs pays africains’’, a ajouté le professeur Matsinhe.
‘’Dans cette mission, a expliqué le professeur Matsinhe, on a divisé l’Afrique en zones, en régions (…). Dans chaque région, on a identifié les langues qui sont transfrontalières. En Afrique du Nord par exemple, nous avons l’arabe, qui se parle de l’océan Atlantique jusqu’en Somalie’’.
‘’Sur la partie de l’Afrique de l’Ouest nous avons le Fulfude, le Mendenka et le Haoussa qui sont les langues les plus parlées ’’, a ajouté le secrétaire exécutif de l’ACALAN.
Selon lui, l’ACALAN a comptabilisé 41 langues pour toute l’Afrique, susceptibles d’être utilisées dans les structures régionales ou sous-régionales pour faciliter l’intégration du continent.
Parmi ces langues 12 ont été choisies selon leurs poids démographique. Mais aussi en priorité pour la conception et la réalisation de projets visant leur utilisation dans la vie publique.
‘’Pour le développement et l’intégration de l’Afrique, il faut commencer par ces 12 langues’’, a encore soutenu le professeur Matsinhe, ajoutant : ‘’après on va descendre vers les langues qui ne sont pas véhiculées entre plusieurs pays mais uniquement au sein de pays membres de l’Union africaine’’.
Il a cité le cas du wolof, ’’une langue qu’on parle principalement au Sénégal’’.
Aussi pour assurer la promotion des 12 langues transfrontalières véhiculaires, la première chose faite par l’Union africaine était de créer des Commissions de langues transfrontalières véhiculaires, lors d’un atelier tenu en 2009 à Abuja.
Ainsi pour l’Afrique de l’Ouest il y a trois commissions de langues sont mises en place. Il s’agit des commissions de langue : Fulfulde, Haoussa, et Mandenka.
‘’Elles sont douze au total’’, a précisé le professeur Matsinhe, soulignant qu’on va travailler pendant trois ans avec des supports de la CEDEAO’’.
Selon lui, pour faciliter cette mission, l’ACALAN va ‘’s’appuyer’’ sur les Communautés économiques régionales (CER), à l’image de la CEDEAO pour l’Afrique de l’Ouest, parce qu’elles s’occupent de l’intégration africaine.
Le professeur Matsinhe a fait part de son souhait de voir les langues comme le Fulfulde, le Haoussa ou encore le Mandenkan, utilisées comme langues de travail dans les organisations sous-régionales africaines (CEDEAO, CEAC, etc. ou à l’Union africaine.
Pour sa part, le président de la Commission de langue transfrontalière Fulfulde, Fary Silate Kâ, a soutenu ‘’qu’il urge de conjuguer nos efforts pour s’acheminer résolument vers une orthographe universelle standardisée de la langue africaine Fulfulde’’.
Il a rappelé que le Fulfulde (pulaar, pulal, pulle, fula, fulani etc) est parlé et utilisé dans plusieurs pays africains.
Au terme de cet atelier de deux jours qui porte sur la planification des activités de la Commission de langue transfrontalière Fulfulde, le professeur Matsinhe a annoncé que le prochain atelier se tiendra à Abuja avec la Commission de langue transfrontalière Haoussa.
La rencontre de Dakar a enregistré la participation de délégations originaires de six pays : Mali, Mauritanie, Niger, Cameroun, Burkina Faso et le Sénégal.
Créée en 2001 en Zambie l’ACALAN est devenue en 2OO9 une institution spécialisée de l’Union africaine, sur décision des chefs d’Etat lors du sommet d’Abuja (Nigéria).
Elle est chargée de créer les conditions de la conception et de la mise en œuvre d’une politique linguistique continentale valorisant les langues africaines, en en faisant des langues de travail dans tous les niveaux, en partenariat avec les langues officielles (français, portugais…)
Source: APS
‘’Pour l’intégration et le développement de l’Afrique, il faut qu’on commence avec les langues transfrontalières véhiculaires’’, a indiqué Sozinho Francisco Matsinhe, lors de l’atelier de planification des activités de la commission de la langue transfrontalière Fulfulde.
Prévu pour deux jours, l’atelier de planification des activités de la Commission de langue transfrontalière Fulfulde a pour objectifs d’identifier, analyser et planifier les activités prioritaires pour les trois prochaines années.
‘’Les langues transfrontalières véhiculaires sont des langues partagées entre plusieurs pays africains’’, a ajouté le professeur Matsinhe.
‘’Dans cette mission, a expliqué le professeur Matsinhe, on a divisé l’Afrique en zones, en régions (…). Dans chaque région, on a identifié les langues qui sont transfrontalières. En Afrique du Nord par exemple, nous avons l’arabe, qui se parle de l’océan Atlantique jusqu’en Somalie’’.
‘’Sur la partie de l’Afrique de l’Ouest nous avons le Fulfude, le Mendenka et le Haoussa qui sont les langues les plus parlées ’’, a ajouté le secrétaire exécutif de l’ACALAN.
Selon lui, l’ACALAN a comptabilisé 41 langues pour toute l’Afrique, susceptibles d’être utilisées dans les structures régionales ou sous-régionales pour faciliter l’intégration du continent.
Parmi ces langues 12 ont été choisies selon leurs poids démographique. Mais aussi en priorité pour la conception et la réalisation de projets visant leur utilisation dans la vie publique.
‘’Pour le développement et l’intégration de l’Afrique, il faut commencer par ces 12 langues’’, a encore soutenu le professeur Matsinhe, ajoutant : ‘’après on va descendre vers les langues qui ne sont pas véhiculées entre plusieurs pays mais uniquement au sein de pays membres de l’Union africaine’’.
Il a cité le cas du wolof, ’’une langue qu’on parle principalement au Sénégal’’.
Aussi pour assurer la promotion des 12 langues transfrontalières véhiculaires, la première chose faite par l’Union africaine était de créer des Commissions de langues transfrontalières véhiculaires, lors d’un atelier tenu en 2009 à Abuja.
Ainsi pour l’Afrique de l’Ouest il y a trois commissions de langues sont mises en place. Il s’agit des commissions de langue : Fulfulde, Haoussa, et Mandenka.
‘’Elles sont douze au total’’, a précisé le professeur Matsinhe, soulignant qu’on va travailler pendant trois ans avec des supports de la CEDEAO’’.
Selon lui, pour faciliter cette mission, l’ACALAN va ‘’s’appuyer’’ sur les Communautés économiques régionales (CER), à l’image de la CEDEAO pour l’Afrique de l’Ouest, parce qu’elles s’occupent de l’intégration africaine.
Le professeur Matsinhe a fait part de son souhait de voir les langues comme le Fulfulde, le Haoussa ou encore le Mandenkan, utilisées comme langues de travail dans les organisations sous-régionales africaines (CEDEAO, CEAC, etc. ou à l’Union africaine.
Pour sa part, le président de la Commission de langue transfrontalière Fulfulde, Fary Silate Kâ, a soutenu ‘’qu’il urge de conjuguer nos efforts pour s’acheminer résolument vers une orthographe universelle standardisée de la langue africaine Fulfulde’’.
Il a rappelé que le Fulfulde (pulaar, pulal, pulle, fula, fulani etc) est parlé et utilisé dans plusieurs pays africains.
Au terme de cet atelier de deux jours qui porte sur la planification des activités de la Commission de langue transfrontalière Fulfulde, le professeur Matsinhe a annoncé que le prochain atelier se tiendra à Abuja avec la Commission de langue transfrontalière Haoussa.
La rencontre de Dakar a enregistré la participation de délégations originaires de six pays : Mali, Mauritanie, Niger, Cameroun, Burkina Faso et le Sénégal.
Créée en 2001 en Zambie l’ACALAN est devenue en 2OO9 une institution spécialisée de l’Union africaine, sur décision des chefs d’Etat lors du sommet d’Abuja (Nigéria).
Elle est chargée de créer les conditions de la conception et de la mise en œuvre d’une politique linguistique continentale valorisant les langues africaines, en en faisant des langues de travail dans tous les niveaux, en partenariat avec les langues officielles (français, portugais…)
Source: APS