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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Invitée du site FLAMNET Habsa Banor Secrétaire nationale aux relations extérieures des FLAM

SPÉCIAL ANNIVERSAIRE DES FLAM : 26 ANS DE LUTTE ET DE REFUS DE L´OPPRESSION
"Les FLAM continuent à faire ce qu'elles n'ont jamais cessé de faire depuis leur création, depuis la mutualisation des forces qui la composent : que la Mauritanie accepte sa diversité culturelle, sa multi culturalité, que sa politique se fasse pour le bénéfice de tous ses fils et filles"

A L´occasion du 26ème anniversaire des Flam, Flamnet recoit comme invitée une des plus emblématiques figures de notre lutte contre l'arbitraire tant son expérience personnelle et son engagement militant résument éloquemment l'histoire troublée de la Mauritanie, un pays qui s'obstine à renier son identité.

Mme la Secrétaire nationale aux relations extérieures des FLAM a payé le prix fort de son militantisme: harcèlements policiers, chantage et brimades, puis "kidnapping" et déportation qui la séparent de ses jeunes enfants et la tiennent encore plus éloignée de son mari qui souffrait le martyre dans les geôles d'horreur du système d'épuration raciale. "Ces moments durs " n'auront pas pu entamer sa détérmination à reconstituer sa famille, ni "le long chemin qui reste à faire" n'ébranle sa foi en la lutte que mène son organisation pour la dignité de tous. Malgré ses 20 ans d'exil -" dans 2 mois", compte-t-elle- son dynamisme sur tous les fronts ( politique et humanitaire ) n'a pas pris un seul ride. La petite fille de Farba Djeol n'a pas peur des défis épiques. Elle a l'energie de son activisme et cette ancienne de l'ENAM de Dakar, la première mauritanienne à y décrocher un parchemin, a l'argumentation perspicace. Et ses adversaires savent ce que cela veut dire.

Dans cette interview exclusive, elle revient sur la campagne de terreur lancée à la suite de la publication du Manifeste du négro-mauritanien opprimé, dont elle a participé activement à la rédaction, parle du passif humanitaire, des déportations et de la récente sortie fracassante du leader lybien à Nouakchott.

Entretien...


Invitée du site FLAMNET Habsa Banor Secrétaire nationale aux relations extérieures des FLAM
FLAMNET : Camarade, Les Flam célèbrent leur 26è anniversaire ce samedi 14 mars, en tant que militante de première heure de ce mouvement que vous inspire cet événement?

HABSA : 26 ans, c'est à la fois long et très court. Long, parce que ce sont des années de souffrances et de lutte pour des femmes et des hommes qui ont pris un engagement envers un pays, la Mauritanie, qu'ils aiment très fort, pour le débarrasser des fléaux qui le minent, principalement le racisme et l'esclavage. Très court, parce que nous n'avons pas encore fait le quart du chemin. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Notre pays, aux mains d'une classe politique arabo-berbère rompue à tous les stratagèmes de confiscation de pouvoir et prête à tout pour garder ses privilèges ne nous fera pas de cadeaux

Mais ce long chemin à parcourir ne nous fait pas peur. Nous l'avons commencé en Mauritanie sans penser un seul jour que nous le poursuivrons en exil. Il a fallu s'y adapter.

Mais avec le recul, je suis persuadée que cet exil a été d'un grand apport dans notre lutte. Nous avons su capitaliser le fait de nous trouver dans plusieurs pays, sur des continents différents pour dénoncer ce qui se passe en Mauritanie, pour informer sur les exactions, sur les massacres, sur la survivance de l'esclavage, sur toutes les atteintes aux droits humains en général qui ne sont que les conséquences de la Question nationale et sociale non résolue en Mauritanie.

Au plus fort de la répression, nous avions l'avantage d'échapper au chantage économique qui s'exerçait sur la plupart des Mauritaniens qui étaient obligés de crier avec les loups même s'ils étaient contre ce qui se passait dans le pays.

Nous avons pu, à l'extérieur du pays, porter haut l'étendard de la lutte jusqu'au moment où à l'intérieur, les portes de la «démocratie» à la tayaéenne ont permis l'émergence de partis politiques qui ont repris des thèmes chers à nos c?urs. Cette ouverture a également permis à des personnalités politiques naguère bridées par cette chape de répression à éclore et à connaître leur apogée avec l'avènement de la transition de 2005.

Cependant, rien n'est encore fait, tout reste à faire. La Question nationale et sociale est une épine dans le pied de la Mauritanie et sa résolution requiert des sacrifices de part et d'autre : de la part des Négro-mauritaniens comme des Arabo-berbères. Les uns parce qu'ils doivent sacrifier le peu de bien-être qu'ils ont en continuant la lutte ; les autres parce qu'ils doivent accepter de partager et de changer un système inique qui discrimine en cédant sur des avantages qu'ils accaparent au détriment de toutes les composantes du pays.

FLAMNET : Vous-êtes une ancienne déportée donc victime directe de la politique d´épuration ethnique en Mauritanie ; depuis quelques temps on assiste à une tentative de la junte et de certains militants du Covire à solder ce qu´on appelle pudiquement en Mauritanie, le passif humanitaire, que pensez-vous de ce projet de liquidation de cet épineux dossier sans la justice pour les victimes, les disparus et les rescapés qui sont en majorité en exil.

HABSA : J'ai été déportée le 29 mai 1989. 20 ans dans deux mois. J'ai l'impression que cela s'était passé hier. Aujourd'hui encore, je me pose la question, comment des responsables ont pu concevoir et exécuter un plan pareil ?

J'ai été déportée. J'ai tout perdu. J'ai dû reconstruire ma vie et me reconstruire psychologiquement. Mais cette reconstruction ne peut être complète parce que beaucoup de questions restent sans réponses.

Le plan d'épuration ethnique en Mauritanie a connu son apogée avec le massacre des militaires négro-africains en 1990-91 dans des conditions inhumaines par des personnes qui, aujourd'hui, chaque fois qu'on parle de cette période sombre nous renvoient aux préceptes de notre religion l'islam qui doit nous dicter le pardon. Mais, cette même religion nous dit-elle qu'on peut, impunément, dépouiller des êtres humains, les voler, tuer sans aucune humanité, son voisin, son frère d'arme, son ami d'un moment ? Non, non, non.

Les victimes, les ayants-droit (mère, épouse, fils, fille, frère, soeurs), les amis ont droit à autre chose qu'à quelques espèces trébuchantes.

Ils ont le droit à la vérité, à la justice et après, oui après à être indemnisés pour ceux qui le veulent. Car l'indemnisation n'intéresse pas tout le monde. Quand à chaque journée des martyrs, à chaque réunion de la diaspora j'entends la veuve du lieutenant de vaisseau Oumar SALL, Mme Diary TOUMBO évoquer la mort de son mari et les circonstances de son arrestation, la vie de ses enfants sans leur père à côté d'eux, je ne peux qu'admirer la persévérance de cette femme. Je me dis que plus que tout, ses enfants, elle, et toutes les personnes qui ont connu ce calvaire ont le droit à la vérité et surtout à la justice. Elles ont le droit à l'identification des coupables de cette abomination.

Je ne peux pas comprendre que des victimes ou des ayants droit de victimes aillent discuter d'indemnisation avec un HCE où siégent quelques criminels connus, discuter avec Mohamed Ould Abdoul Aziz, qui avant cette proposition promeut deux assassins en leur donnant le grade de général.

C'est l'histoire qui recommence, Ould Abdel Aziz aura ses indemnisés, comme Ould Taya a eu ses indemnisés et la lutte continue pour ceux qui privilégient la vérité, la justice et la réhabilitation de leurs morts.

Et qu'on ne s'y trompe pas, cette clarification est nécessaire aussi bien à la victime qu'au bourreau. Nous n'avons pas le droit de léguer à nos enfants et à nos petits-enfants ce dossier brulant. Il suffit de voir ce qui se passe dans le monde, dans les pays d'Amérique du Sud et à côté de nous, en Guinée Conakry de feu Sékou Touré. L'Histoire rattrape toujours ceux qui refusent d'y faire face.

Nous avons droit à la justice, il faut trouver un équilibre entre le refus de l'impunité, l'exigence de vérité et de réparations et la nécessite du pardon . Les morts ont droit à une réhabilitation et les militaires aux honneurs, car ils n'ont jamais démérité, ni déshonoré la Mauritanie quand il a fallu prendre les armes pour la défendre contre ses ennemis.

FLAMNET : Vous faites partie de ces amazones qui ont bravé le régime de Ould Taya pendant la répression des rédacteurs du « Manifeste du négro-mauritanien opprimé. ». Comment vous avez vécu ces événements en tant que militante mais aussi épouse d´un prisonnier politique. Voulez-vous nous parler de cette page terrible de notre Histoire et des circonstances de votre déportation.

HABSA : Votre question se découpe en deux parties : Mon vécu des événements de 1986 et ma déportation en 1989 pendant que mon mari était à Aïoun el Atrouss après avoir séjourné 8 mois au mouroir de Oualata
Les évènements de 1986 ont été très durs pour moi et mes compagnes de route. D'abord, c'était la surprise. Je me souviens d'un avocat qui me disait, avant les procès qu'ils risquaient 4 mois de prison. J'avais trouvé cela atroce. Alors, je ne vous dis pas quand la sentence est tombée : 4 ans et 5 ans. Nous étions atterrées. Mais il fallait faire face. Et nous avons essayé avec les moyens que nous avions et le peu de personnes qui osaient encore nous côtoyer. Car nous étions considérées comme des pestiférées et nous fréquenter était dangereux. Nous n'étions pas encore aux grands regroupements de soutien des victimes de la répression qui se sont développés par la suite.

Je ne développerai pas ici mon vécu de femme de prisonnier politique qui est aussi celui de plusieurs femmes pendant ces évènements de 1986 jusqu'à ma déportation le 29 mai 1989, même si j'étais une privilégiée dans ce groupe du fait de mes activités professionnelles. Nous avons mené la même lutte pour permettre à nos maris de survivre à leur incarcération. Elles ont continué la lutte, après ma déportation. La mienne a continué sous d'autres cieux.

Comme je le disais plus haut, j'ai été déportée le 29 mai 1989. Pour arriver à leurs fins, les personnes chargées de ma déportation n'ont rien trouvé de mieux que de me kidnapper, de m'obliger à monter dans un « taxi » pour Rosso accompagnée d'un brigadier de policier. J'ai rejoint à Rosso, ma voisine à Nouakchott, feue Khady Kane (ex-épouse de l'homme d'affaire O/ Bouhamatou et mère de ses 2 enfants) qui avait subi le même sort que moi. Nous laissions toutes les deux nos enfants à Nouakchott. Nos escorteurs devaient nous livrer au directeur régional de la police à Rosso qui sans perdre une minute devait nous faire traverser le fleuve. Le trafic était interrompu (il était environ 13 h.), mais ordre fut donner à un piroguier de reprendre service illico pour nous emmener. Le risque était que des interventions en haut lieu empêchent notre départ. En effet, étant toutes les deux dans des services sous tutelle du Ministère des Finances (Khady à la Banque Centrale, moi à la Direction des Douanes), nous nous retrouvions chaque fois que les petites R5 des inspecteurs faisaient leur rafle dans les services (chaque ministère venait à tour de rôle) au commissariat de police à côté de la Société Lacombe au Ksar et ensuite au commissariat à la capitale où se faisaient les départs vers 22 heures à bord des camions mis à disposition par le Ministère de l'Intérieur de Djibril Ould Abdallah alias Gabriel Cimper. Et chaque fois des interventions nous permettaient de rentrer chez nous rejoindre nos enfants jusqu'au jour où la stratégie décrite ci-dessus a été mise en place.

Et, aujourd'hui on nous demande de mettre un voile sur tout ce qui s'est passé. Paradoxalement, aujourd'hui nous sommes les coupables, coupables de refuser d'oublier, coupables de demander la vérité, la justice, coupables de ne pas laisser nos bourreaux dormir tranquilles, coupables « de ne pas laisser la Mauritanie avancer ».

Les victimes du « passif humanitaire », vocable qui renferme trop de situations disparates, ne demandent qu'à faire le deuil de toute cette période : 1986-1991, mais encore faudrait-il que l'Etat mauritanien n'ait pas plus à coeur de protéger justement les criminels et les bourreaux.

FLAMNET : Le leader libyen vient encore de se faire remarquer par sa sortie fracassante en Mauritanie, attendiez-vous à une sortie de crise juste à travers cette médiation?

HABSA : Vous savez, je n'ai jamais cru à la médiation du président libyen., surtout quand il a confirmé sa visite en Mauritanie après avoir reçu les protagonistes de la «crise », comme on aime à le dire. Le régime issu du coup d'Etat a connu un boycott sans précédent, aucun chef d'Etat reçu officiellement depuis le putsch. Et voilà Kadhafi, devenu président de l'Union africaine qui se fait dérouler le tapis rouge par Ould Abdel Aziz. Pour moi, à ce moment là il était clair que les deux putschistes (l'ancien et le nouveau) avaient signé un pacte de reconnaissance. Le reste n'était que du cinéma. Mais je reconnais que le camp anti-putsch a été très stratège. Il a laissé le colonel Kadhafi se découvrir publiquement avant de claquer la porte. Toute manifestation avant ce moment aurait permis à Ould Abel Aziz et à Kadhafi devenu son complice d'en faire les responsables de l'échec de la médiation.

Mais, je dois avouer que j'ai été choquée par l'attitude des « représentants du peuple » et même des responsables mauritaniens qui ont été ridiculisés par Kadhafi jusque dans leur palais du congrès. Pire, ils ont même participé à cette ridiculisation en s'esclaffant avec lui à chaque fois qu'il faisait des vannes sur la « démocratie » et sur les personnalités du pays. quelle honte !

Ce qui me console, c'est que la salle a certainement été rempli d'applaudisseurs comme d'habitude et que ces derniers avaient peut-être l'excuse de ne pas comprendre un traître mot du discours de Kadhafi.

Le ridicule ne tue pas, surtout quand il est grandiose.

FLAMNET : Pensez-vous qu´une solution de sortie de crise qui consacre le retour à l´ordre constitutionnel est toujours possible?

HABSA : Je n'aime pas beaucoup cette expression « retour à l'ordre constitutionnel », parce que c'est un fourre-tout et chaque partie à la crise peut y mettre ce qu'elle veut. D'ailleurs, c'est le cas : pour les putschistes, il ne manque qu'un président qui peut être élu le 6 juin, de préférence leur chef Ould Abdel Aziz ; pour les anti-putschistes c'est le retour du président démocratiquement élu.

L'intérim assuré par le président du Sénat pour organiser des élections le 6 juin ou d'ailleurs une date plus reculé est aussi un « retour à l'ordre constitutionnel ».

Non, les FLAM s'inscrivent dans la mise en échec définitif du putsch. Les putschistes actuels et ceux futurs doivent savoir que le pouvoir ne peut plus s'acquérir par la force. Le monde a évolué.

Mais, malheureusement, le président de l'Union africaine actuel, le colonel Khadafi n'est pas indiqué pour mener à bien une médiation. D'ailleurs qu'a-t-il fait ? Il a foulé aux pieds les résolutions de l'UA en apportant à Ould Abdel Aziz un soutien (entre militaires, on se comprend) sans faille et ce dernier est prêt à sacrifier la Mauritanie pour assouvir son ambition personnelle. La Communauté internationale aura une double tâche : contenir les débordements d'un Kadhafi imprévisible et gérer au mieux la crise mauritanienne pour aboutir à une solution qui nuira le moins possible aux populations mauritaniennes. Elle s'attellera à mette en place des sanctions ciblées sur les putschistes et leur soutien, dans un premier temps

Mais ce qui est sûr, la position de la Communauté internationale sera tributaire des positions des anti-putschistes, le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) et ses alliés. Tant qu'il y aura une opposition au coup d'Etat à l'intérieur et à l´extérieur du pays et une volonté d'y faire échec, la Communauté internationale sera inflexible.

FLAMNET : Les FLAM à l´instar de l´opposition radicale ou en exil n´a pas participé aux Etats généraux des Généraux-putschistes. Pourquoi cette absence et que pensent les Flam de cette situation de crise politique en Mauritanie et que faites-vous pour combattre cette dictature ambiante qui consacre le retour des militaires au pouvoir.

HABSA : Je pense que la réponse est connue de tous. Les FLAM sont un mouvement en exil.
J'entends déjà la critique: « la lutte se fait sur le terrain. Elle ne se justifie plus à l'extérieur de la Mauritanie ». Je veux bien le croire. Mais alors qu'on m'explique les va et vient des uns et des autres dans les capitales africaines, européennes, américaines, etc. .pour tout ce qui touche à la Mauritanie, et pas seulement.

Qu'on m'explique les communiqués, les articles, les inserts à grands frais dans les journaux étrangers. Qu'on m'explique les campagnes d'implantation de sections de partis reconnus, à l'extérieur de la Mauritanie. Qu'on m'explique ...Qu'on m'explique, et j'en passe.

La lutte, elle se fait partout, à tous les niveaux. Elle s'adapte au lieu où elle est menée, elle s'adapte au moment où elle se fait, elle s'adapte aux personnes qui la font. Et surtout, aucun mouvement politique, aucun parti politique sérieux ne se fait dicter sa stratégie de lutte, surtout par des éléments extérieurs.

Chacun doit faire à son niveau ce qu'il a à faire et les efforts conjugués aboutiront nécessairement au but fixé, si bien sur, il est commun et partagé.

Quant aux FLAM, elles continuent à faire ce qu'elles n'ont jamais cessé de faire depuis leur création, depuis la mutualisation des forces qui la composent : que la Mauritanie accepte sa diversité culturelle, sa multi culturalité, que sa politique se fasse pour le bénéfice de tous ses fils et filles : Haratines, Haalpulaaren, Bamana, Soninké, Arabo berbères et Wolof.

Vaste programme et chacun y a sa part à l'intérieur et à l'extérieur de la Mauritanie, où qu'on se trouve, structuré dans un parti, une association humanitaire ou villageoise, un mouvement politique ou non.
Quant à l'échec du coup d'Etat, nous nous y employons à notre niveau et avec nos moyens.

Le reproche qu'on nous fait le plus souvent c'est qu'on ne nous entend pas, qu'on est silencieux. Mais vous savez ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruits. Travaillons dans la discrétion, mais travaillons bien. C'est le résultat qui compte et non l'appropriation des résultats.

Cela a toujours été notre devise aux FLAM.

FLAMNET: Merci camarade et la lutte continue.

Propos recueillis par Kaaw Touré.

Flamnet-mars 2009.

http://www.flamnet.net/



Lundi 16 Mars 2009 - 23:00
Lundi 16 Mars 2009 - 23:06
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1.Posté par Mariame Kane le 16/03/2009 23:45
Merci Hapsa , ton interwiew va rafraichir la mémoire de certains. Je me souviendrai toujours de Khadi kane que les hommes d'Ely Mohd Vall sont venus très tôt le matin la kidnaper devant ses 2 petits enfants à bas âge. Hapsa est pour nous une emblême, elle est constante, c'est une qualité rare d'aujourd'hui. Je souhaite à Hapsa beaucoup de courage et de détermination.
LA LUTTE CONTINUE

2.Posté par Thialel le 17/03/2009 09:01
Merci camarade Habsa, tu as répondu avec maestria à toutes les questions felicitations!
Et la lutte continue!

3.Posté par Mireille le 17/03/2009 15:38


Habsa est et sera toujours pour moi une femme, une maman, une épouse, une militante courageuse. De mes souvenirs 82 à aujourd'hui Habsa a toujours été la même.
Bravo pour ton chemin Habsa.

Non à l'oubli.


4.Posté par Kowri Soh le 17/03/2009 17:51
Bismilaahirahmaanirahiimi
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Merci Camarade Habsa Banor de cette interview qui tombe a pique !

Cette interview est d’autant plus importante qu’elle DECONSTRUIT et met à nu les déclarations infantiles de certains Negros et leur parti-- et particulièrement les Renégats-Rénovation qui étaient (de connivence avec les Beydanes) et racontaient du n’importe quoi durant le Congres des FLAM en 2005 à Cincinnati, Ohio.

Effectivement, combien de fois ces Negros avaient martèle’ au FLAM, sans cesse que, tout avait «Change’ sur le terrain en Mauritanie»; que le «Terrain a été bien nettoyé en Mauritanie.»

Mais des années plus tard, les voila encore qui continuent de faire des va-et vient incessants entre Nouakchott et Paris et entre Nouakchott et Cincinnati.

Et tenez-vous bien: Ces Negros, de connivence avec les Beydanes, tous juraient sur le saint Coran que, «Tous les problèmes de la Mauritanie ne peuvent être régler qu’a l’intérieur de la Mauritanie» ??!!!!!!!

Alors chers Negros et leurs Beydanes, si toutefois «Tous les problèmes de la Mauritanie ne peuvent être régler qu’a l’intérieur de la Mauritanie» répondez aux questions des FLAM:

(a) Si toutefois, «Tous les problèmes de la Mauritanie Ne se Règlent qu’a l’intérieur de la Mauritanie», alors pourquoi aujourd’hui le FNDD dépend-il étroitement de l’UA pour évincer le petit brigadier Beydane qui a usurpe’ le pouvoir illégalement?

(b) Si toutefois, «Tous les problèmes de la Mauritanie Ne se Règlent qu’a l’intérieur de la Mauritanie», alors comment se fait-il qu’aujourd’hui le FNDD dépend-il etroitement de la communauté internationale (Etats-Unis, France, Belgique, Algérie) pour régler le problème du coup d’Etat illégal ?

HA! HA! HA! HA ! «Tous les problèmes de la Mauritanie ne peuvent être régler qu’a l’intérieur de la Mauritanie». ??!!!!!!!

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Kowri Soh
Baltimore, USA


5.Posté par Mauritanien le 17/03/2009 19:11

Félicitations pour cet entretien à Madame Banor Sall. Merci.

Monsieur Kowri Soh, ce serait gentil de laisser la place à cet article à Madame Banor Sall.

Vous savez les personnes qui ont fait un autre choix lors de ce congrès il faut maintenant, aujourd'hui les respecter. Les flam continuent leur chemin. Et les camarades qui ont quitté le bateau des flam pour un autre bateau ont le droit de vivre sans que nous critiquions leur choix. Il faut faire, je pense, comme notre président, respecter les choix.

Merci.


6.Posté par Kowri Soh le 17/03/2009 20:58
Bismilaahirahmaanirahiimi

Mr. Mauritanien,

En langue Pulaar , nous disons "Ko haala addata haala" ce qui se traduirai par "il n'y a pas de fumee' sans feu."

Merci.

7.Posté par bellel le 18/03/2009 04:54
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Mr Bellel, il faut respecter la personne et évitons les attaques personnelles, celà ne nous grandit pas, notre lutte mérite une certaine hauteur t du respect pour les grands militants de la trempe de Mme Habsa. Bellel attention, pas d'éxcés sur ce site surtout pas sur Habsa.
webmaster

8.Posté par Kowri Soh le 18/03/2009 16:00
Bismilaahirahmaanirahiimi
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Apparemment, une certaine Bellel # 7 ou (qui se traduit par "un ruisseau" en Langue Pulaar) a reagi mal a l'article de notre camarade Babsa.

Mr. ou madame le Webmaster, nous aurions bien voulou voir le venin bleu que Bellel (Ruisseau) a crache' sur le Forum, pour le lui faire avaler.

Mais ce n'est que parti remis, inchallah.

Kowri Soh
Baltimore, USA.

9.Posté par Alassane DIA le 19/03/2009 18:08
Job well done.
C'est un parcourt sans faute,Hapsa est evidement qulqu'un qui metrise parfaitment ce dossier, elle sait bien de quoi elle parle.
Du courage et la lutte continue.
DIAZ

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