
Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) a donné aux auteurs du putsch en Mauritanie un délai allant jusqu'au 6 octobre 2008 pour rétablir l'ordre constitutionnel dans le pays, notamment en réintégrant dans ses fonctions et sans conditions, le président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
D'après un communiqué rendu public mardi par la Commission de l'UA à Addis-Abeba, cette décision a été prise lundi lors d'une réunion au niveau ministériel à New York, en marge de la 63ème Assemblée générale de l'ONU, qui s'est penchée sur la situation actuelle en République islamique de Mauritanie.
Le CPS a également déclaré nulles les mesures de nature constitutionnelle, institutionnelles et législatives prises par les autorités militaires en Mauritanie au lendemain du coup d'Etat du 6 août 2008.
Le Conseil a mis en garde les auteurs de ce putsch et leurs partisans contre le risque de sanctions et d'isolement, s'ils ne répondent pas positivement à cette requête.
En dépit des effors déployés à ce jour, le Conseil a noté qu'aucun progrès n'a été fait en faveur d'un retour rapide à la légalité constitionnelle dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
Il a rappelé les dispositions pertinentes de l'Acte constitutif de l'UA, les décisions d'Alger AHG (XXXV) de juillet 1999, la Déclaration de Lomé de juillet 2000 et le Protocole relatif à la création du CPS se rapportant aux changements de gouvernement inconstitutionnel, mais aussi la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance que la Mauritanie a ratifiées le 7 juillet 2008.
Réitérant sa condamnation du coup d'Etat en Mauritanie et de toutes les autres mesures prises par ses auteurs pour consolider la situation actuelle, le Conseil a réaffirmé la légitimité de l'ordre constitutionnel représenté par les institutions qui ont été démocratiquement élues durant les élections législatives et présidentielle organisées respectivement en novembre 2006 et mars 2007.
Par ailleurs, le CPS a exhorté tous les Etats membres de l'UA à considérer comme illégitimes toutes les actions et initiatives de la junte au pouvoir en Mauritanie, dirigée par le général Abdel Aziz, destinées à bloquer le retour à l'ordre constitutionnel.
___________
Source: PANA
(M) avomm
D'après un communiqué rendu public mardi par la Commission de l'UA à Addis-Abeba, cette décision a été prise lundi lors d'une réunion au niveau ministériel à New York, en marge de la 63ème Assemblée générale de l'ONU, qui s'est penchée sur la situation actuelle en République islamique de Mauritanie.
Le CPS a également déclaré nulles les mesures de nature constitutionnelle, institutionnelles et législatives prises par les autorités militaires en Mauritanie au lendemain du coup d'Etat du 6 août 2008.
Le Conseil a mis en garde les auteurs de ce putsch et leurs partisans contre le risque de sanctions et d'isolement, s'ils ne répondent pas positivement à cette requête.
En dépit des effors déployés à ce jour, le Conseil a noté qu'aucun progrès n'a été fait en faveur d'un retour rapide à la légalité constitionnelle dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
Il a rappelé les dispositions pertinentes de l'Acte constitutif de l'UA, les décisions d'Alger AHG (XXXV) de juillet 1999, la Déclaration de Lomé de juillet 2000 et le Protocole relatif à la création du CPS se rapportant aux changements de gouvernement inconstitutionnel, mais aussi la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance que la Mauritanie a ratifiées le 7 juillet 2008.
Réitérant sa condamnation du coup d'Etat en Mauritanie et de toutes les autres mesures prises par ses auteurs pour consolider la situation actuelle, le Conseil a réaffirmé la légitimité de l'ordre constitutionnel représenté par les institutions qui ont été démocratiquement élues durant les élections législatives et présidentielle organisées respectivement en novembre 2006 et mars 2007.
Par ailleurs, le CPS a exhorté tous les Etats membres de l'UA à considérer comme illégitimes toutes les actions et initiatives de la junte au pouvoir en Mauritanie, dirigée par le général Abdel Aziz, destinées à bloquer le retour à l'ordre constitutionnel.
___________
Source: PANA
(M) avomm