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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

L'intégralité de l'interview de Ciré Kane - Journal de l'AJD/MR

« Hanevi, si tu m’entends, réveilles-toi, tu es manipulé depuis le début. Fais une déclaration qui te sortira de prison. Tu as eu à maintes reprises cette possibilité. Oublies le courage légendaire des idawalis et penses à ton avenir et à ta maman qui t’attend à la maison. »


L'intégralité de l'interview de Ciré Kane - Journal de l'AJD/MR
Ciré KANE, Directeur de Communication de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation dévoilant les grandes lignes de la Stratégie de Communication 2010 de l'AJD/MR qui tire toutes les conséquences de l'affaire TAQADOUMY.

RAPPEL DES FAITS : le site people TAQADOUMY est la vitrine officielle de la moribonde organisation Conscience & Résistance, une association avec tout au plus dix membres dont certains ont complètement dévié de la ligne de leur charte des justes en versant dans la peshmerguisme. Ce site est devenu le lieu d’exécution sur commande d’hommes politiques ou d’opérateurs économiques influents en Mauritanie.

Le 21 avril 2009, Ibrahima Moctar SARR, Président de l’AJD/MR, dépose au Conseil Constitutionnel sa candidature officielle à l’élection présidentielle du 6 juin 2009. Le lendemain, il est mitraillé sur TAQADOUMY. Excédé, il finit par porter plainte pour diffamation.

Le procès de TAQADOUMY laisse l’opinion sur sa faim car il n’a pas permis de connaître les véritables commanditaires du lynchage médiatique du Président SARR qui, malgré toutes les calomnies dont il a été la cible, est arrivé 4ème* lors de l’élection présidentielle du 18 juillet après :

- Mohamed Ould Abdel Aziz, élu dès le 1er Tour
- Messoud Ould Boulkheir, candidat du FNDD
- Ahmed Ould Daddah, candidat du RFD

Ibrahima Moctar SARR est le premier candidat déclaré à l’élection présidentielle en Mauritanie, bien avant le nouveau Président de la République. Le Conseil National de l’AJD/MR l’a investi candidat officiel du parti le 25 décembre 2008, en même temps qu’il excluait les membres du Bureau Politique qui avaient choisi de soutenir sans conditions le Haut Conseil d’Etat dans son « mouvement rectificatif ».

Initiallement fixée au 6 juin, l'élection fut finalement reportée au 18 juillet 2009 après les accords de Dakar salués à l’époque par l’AJD/MR qui a toujours été pour une sortie consensuelle de la crise institutionnelle qui a secoué la Mauritanie après la destitution de Sidi Ould Cheikh Abdallahi par les militaires.

L’AJD/MR ira jusqu’à retarder le démarrage de sa campagne présidentielle de 24 heures à la demande du Groupe International de Contact sur la Mauritanie, montrant sa bonne volonté pour que toute la classe politique aille aux élections pour tourner la page Sidioca.

Ci après l’interview de Ciré KANE, Directeur de Communication de l’AJD/MR, réalisée le 24 janvier et publiée aujourd’hui 25 janvier 2010 – 16H 30GMT.
__________________

Boubacar SY : Bonjour Ciré KANE, vous êtes une jeune personnalité médiatique très connue en Mauritanie, pouvez vous rappeler votre parcours politique en guise d`introduction ?

Ciré KANE : Avant tout, je vous remercie pour votre travail remarquable d’animation du site de l’AJD/MR, le vecteur de diffusion des informations officielles. Ce site est donc la source fiable et irréfutable pour ceux qui veulent savoir, sans commentaires ni déformation, nos prises de positions depuis le 19 aôut 2007, date de notre historique congrès constitutif.

Je remercie tous les militants de la diaspora pour leur dynamisme et surtout leur discipline car au moment où les rumeurs les plus invraisemblables couraient sur l’AJD/MR et Ibrahima, vos premiers réflexes ont toujours été de vous informer à la source : les décisions du Bureau Politique, les communications du parti. Si les militants de l’intérieur du pays avaient eu cette attitude, les mensonges relayés par le site People TAQADOUMY n’auraient pas eu l’ampleur et les dégâts que tout le monde connaît : plus de 27 milles voix perdues ! Nous y reviendrons plus loin.

Voilà ce que je voulais dire en introduction.

Concernant mon parcours politique, je vais vous raconter l’événement qui a le plus marqué ma vie. Il s’est passé en 1974, un peu avant la prière du Asr. je n’avais que 6 ans. On habitait au quartier Ilot P de Nouakchott, en face de l’ambassade du Pakistan (l’étage en face de l’actuelle Pâtisserie Prince). J’ai tout simplement failli être kidnappé par un maure devant le portail de notre maison.

Si le rapt avait réussi, je serai aujourd’hui un esclave ou un haratine (esclave affranchi mais esclave quand même)

Le bonhomme était un chamelier très petit de taille et avait le dos courbé par on ne sait quel effort. Peut-être qu’à force de se pencher pour agripper des enfants noirs, son dos, usé, avait décidé de se figer définitivement dans cette position du voleur pris en flagrant délit.

Il était habillé d’un court boubou blanc très sale, noué sur le dos et d’un seroual (thiaya) ne couvrant que la moitié des cuisses.

Pour me piéger, il m’avait tendu une pièce de 10 ou 20 ouguiyas, ou un khoums, en tous cas c’était une belle pièce de monnaie argentée qui scintillait au soleil. A l’époque, les dunes du sahara étaient aux portes du centre ville. Pendant qu’il s’approchait de moi, les conseils de ma grand-mère que je ne quittais jamais envahirent ma tête. On revenait fraîchement du Fouta et elle me disait souvent « méfie-toi des adultes que tu ne connais pas, il y a des voleurs d’enfants ici ».

J’ai tenté de prendre la belle pièce avec une marge de sécurité pour filer au moindre geste louche du suspecté. J’ai alors feint de prendre la pièce. C’est à ce moment qu’il a essayé de m’agripper. Mais la feinte avait bien fonctionné et d’un sprint je franchis la porte de la maison. Fort heureusement, il prit peur et n’osa pas en franchir le seuil. Pourtant vingt bons mètres me séparaient encore de la chambre de ma grand-mère.

Dans les années 70, disparaître en plein jour avec un enfant noir dans les bras était d’une facilité déconcertante.Même si la pauvre victime se débattait, les passants auraient interprété les gesticulations désordonnées du gamin comme celles d’un esclave encore un peu rebelle à cause de sa jeunesse, mais qui finira par rentrer dans les rangs après quelques châtiments.

Content d’avoir dribblé le chamelier, j’avais raconté l’histoire avec amusement à ma grand mère qui a du se dire que j’étais vraiment inconscient de ce à quoi je venais d’échapper.

C’est plus tard que j’ai compris en écoutant mes oncles, dont le Pr Saidou KANE, et leurs amis, parler à longueur de journée de politique pendant leurs parties de belote arrosés d’un bon thé chaud.

C’est exactement en 1976, en pleine guerre du Sahara que j’ai été sensibilisé sur les problèmes entre les négro-mauritaniens et les maures. J’habitais au Ksar, au virage EGB.

Je rends un hommage à cette génération « Yéyé », nos aînés qu’on reconnaissait à leurs longs cheveux à la Jackson five, qui par leurs discussions très animées ont fait naître en nous la fibre militante. Eux-même avaient, avec une légère adaptation woodstockienne, repris le flambeau de nos illustres ancêtres : tierno Souleymane Bal, Cheikh Maa El Aïnine, Cheikh Hamahoullah, Sidi Ould Moulaye Zein et tant d’autres braves fils de ce pays.

Je remercie mon oncle Racine KANE, actuellement aux Etats Unis, que j’appelle affectueusement « Professeur ». C’est l’homme qui m’a le plus influencé. Par sa soif de justice et d’égalité, mais surtout de changement des mentalités, Il posait systématiquement un regard critique sur tout ce qui était décrété par la société comme étant immuable. il disait toujours non à tout au point d’en agacer plus d’un. Mais aujourd’hui, je sais qu’il avait la bonne démarche méthodique pour tout repenser.


BS : Cette histoire de rapt d’enfants noirs par des esclavagistes, c’est pour cela que vous avez récemment répondu à un internaute que c’est l’esclavage qui vous a amené à la politique ?

Ciré : Oui. Je me sens haratine, profondément. Dans ma tête, c’est comme si le rapt avait marché. Et qu’on arrête de dire négro-mauritaniens et haratines. Les haratines sont des négro-mauritaniens. Ne sont-ils pas nègres comme Toussaint Louverture ? Ne sont-ils pas mauritaniens ?

Par contre, je suis d’accord pour dire que c’est une composante à part, qui ne doit pas se laisser instrumentaliser ni par les maures blancs, ni par les autres composantes négro-mauritaniennes. Les haratines représentent au moins 42% de la population mauritanienne. Ils méritent respect et considération. Je demande à Allah de me laisser voir le jour où la Mauritanie sera présidée par un haratine.

Je demande aussi à certains halpulaars d’arrêter de croire que ce sont les haratines qui les ont massacré en 1989. Ceux qui ont donné des coups de bâton ou donné la mort étaient de simples exécutants d’ordres émanant d’un Etat raciste.


BS : A quelle date vous êtes-vous réellement engagé en politique ?

Je me suis véritablement engagé à l’âge de 15 ans quand je suis rentré en 1983 au Collège du Ksar.

Et le fait d’avoir eu comme professeur de français Fara BA, l’actuel Secrétaire à l’éducation de l’AJD/MR et ancien bagnard de Walata, n’a fait qu’aggraver ma révolte face au racisme d’Etat que j’avais cerné dans toutes ses logiques de négation de mon identité. Fara débordait les manuels pédagogiques de l’IPN pour nous enseigner des choses qui n’avaient rien à voir avec l’apprentissage du français. Ces choses utiles pour mieux comprendre l’histoire de son pays avant de maitrîser l’histoire de la France ou l’économie de l’URSS. Depuis je n’ai jamais quitté la lutte.

Pensée affectueuse aussi pour Yahya Ould Kebd, mon brillant professeur d’Histoire que j’énervai franchement par mon insolence. Pour se venger, il m’appelait « le noireau ». Cela me faisait rire, Yahya est…noir !
LIRE LA SUITE sur le blog de Cire KANE : www.cirekane.blogspot.com

En réalité, j’étais pour le boycott par l’APP du second Tour de la Présidentielle de 2007. Comment voulez-vous que deux anciens ministres de feu Mokhtar Ould Daddah, que les militaires ont ramenés au pays, insufflent la moindre dynamique de changement au pays ?

Voilà la suite vous la connaissez. Depuis le 19 août 2007, date de notre congrès constitutif, je suis le Directeur de Communication de l’AJD/MR sur proposition d’Ibrahima.

Et je ne m’en cache pas, je suis à l’AJD/MR à cause de lui, comme j’étais à l’APP à cause de Messoud.

En Politique, les déclarations de politique Générale des partis ne suffisent pas, il faut voir la crédibilité de l’homme responsable de son exécution.


BS : Eh bien. Cette interview risque de faire beaucoup de bruit. Parlez-nous un peu de votre formation

Ciré : Là aussi, accrochez-vous. Je suis titulaire d’un DEA en Matériaux Polymères et Composites, obtenu en 1996 au laboratoire de Rhéologie de l’Université de St Etienne. Beaucoup de personnes pensent que je suis un littéraire. Non, je suis avant tout un scientifique.

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A partir de 2001, je deviens consultant spécialisé dans les secteurs Assurances et Banques.

Et comme je l’ai dit en retraçant mon parcours politique, c’est après le renversement de Taya le 3 août 2005 que je décide de quitter la France et de revenir m’installer définitivement en Mauritanie. Retour effectif en février 2007 pour mener la campagne présidentielle de Messoud.

Et le 5 juin 2007, je crée une société de Communication.


BS : Communication, voilà le vif du sujet. Quelle est la stratégie sensée tirer toutes les leçons du lynchage du Président Ibrahima Moctar SARR par TAQADOUMY ?

Ciré : Je ne vais en dévoiler que les grandes lignes. Celui qui expose en détail ses stratégies sert ses adversaires.

Quand le pamphlet du site people TAQADOUMY est tombé exactement le lendemain du dépôt officiel de la candidature de Ibrahima au Conseil Constitutionnel, on savait qui en étaient les commanditaires. J’ai tout de suite conseillé de ne surtout pas déposer de plainte car cela allait nous éloigner des véritables préoccupations des mauritaniens. Si on visite les kebbas en disant qu’on n’a aucune villa de luxe, les pauvres vont se dire que vraiment on ne connaît pas leurs problèmes.

Il ne fallait pas déposer plainte pour deux raisons :

1. UN. L’issue du procès était aléatoire à cause d’une forte probabilité d’arrangement tribal, le Directeur de Publication du torchon TAQADOUMY est de la très influente tribu guerrière idawali. Si c’est Jibiriilu Jallo, journaliste à TAQADOUMY, qui avait été incarcéré pour les mêmes chefs d’inculpation que Hanevi, croyez-moi, il serait resté en taule pour longtemps à cause de la couleur de sa peau. Et la justice mauritanienne n’aurait pas établi un vide juridique là où il n’y en avait absolument pas. Pourtant Jibiriilu, ce nègre de service, mérite vraiment la prison et pour longtemps, comme ses amis bon teint bon genre Jemal Ould Yessa (à Dakar) et Hacen Ould Lebatt (à Marseille). Pour ces derniers, il faudrait espérer, si les arrangements tribaux à l’intérieur du système que nous combattons ne viennent pas encore perturber les choses, que la Mauritanie émette un mandat d’arrêt international contre eux; Hanevi est innocent, il ne doit pas rester une seule minute de plus en prison. Certains ce sont servis de ses réflexes de guerrier maure pour le manipuler. Ils étaient sûrs qu’il allait jouer au héros, le gars qui assume les erreurs de son équipe de rédaction. Hanevi, si tu m’entends, réveilles-toi, tu es manipulé depuis le début. Fais une déclaration qui te sortira de prison. Tu as eu à maintes reprises cette possibilité. Oublies le courage légendaire des idawalis et penses à ton avenir et à ta maman qui t’attend à la maison.

2. DEUX. La bataille médiatique était perdue d’avance. L’AJD/MR n’avait pas les moyens pour rameuter la presse locale, les media étrangers, notamment arabes et francophones. TAQADOUMY avait réussi à berner les media, y compris Reporters Sans Frontières. C’est çà les effets pervers de la solidarité confrérique entre journalistes. Justement, le principal objectif de la stratégie définie par la Direction de la Communication est de modifier ces rapports de force déséquilibrés entre un parti politique et une « presse » électronique appuyée par un lobbying intense auprès des décideurs des medias locaux privés et internationaux ;

J’ajoute une précision importante : L’AJD/MR n’a jamais demandé la tête de Hanevi Ould Dehah, nous avons porté plainte contre la personne morale TAQADOUMY. Hanevi n’est pas en prison à cause de notre plainte pour diffamation, TAQADOUMY fut le premier à communiquer cette information comme pour narguer l’AJD/MR. Ben oui, depuis quand un kowri peut envoyer un maure en prison dans ce bled, faut pas rêver, wonata haa laakara !

Vu leur empressement à dire que ce n’est pas Ibrahima qui a envoyé Hanevi en prison, mais une banale histoire d’atteinte aux mœurs, c’est le message qu’ils ont voulu poster. S’ils avaient un peu de dignité, ils se seraient tu à jamais. Le Collectif de défense de Taqadoumy, malgré le génie de Me Brahim Ould Ebetty, conscient que Ibrahima avait était lynché gratuitement – ils voient tout de suite que tout ce qui a été dit sur lui n’est que fatras de contre vérités - cherche d’entrée de jeu le vis de forme.

Nous avions appelé le procès de Hanevi « procès de la réhabilitation d’Ibrahima Moctar SARR » avant même son ouverture parce qu’on était sûr et certain que TAQADOUMY n’allait présenter aucune preuve sinon celle que ce sont de grossiers menteurs.

Après la réhabilitation tacite d’Ibrahima pour absence de présentation de preuves par la partie adverse, AJD/MR considère l’affaire TAQADOUMY COMME DEFINITIVEMENT CLOSE, bien qu’on ait perdu 27 mille voix à cause de ces voyous.

Si AJD/MR n’avait que TAQADOUMY à régler, on serait dans le meilleur des mondes. Il n’y aurait plus de problème, puisque pour nous cette affaire est classée et archivée.

MAIS Il y a aussi nos adversaires permanents, pour ne pas dire viscéraux. Nous savons que leur agressivité ne s’arrêtera que s’ils réussissent à faire disparaître l’AJD/MR de la scène politique. Ceux là ont choisi le meilleur moment pour nous attaquer car notre parti traversait après le coup d’état du 6 août 2008 une crise suscitée par les appétits démesurés de certains membres du Bureau Politique qui voulaient goûter à la soupe des militaires.

Certains de ces adversaires se sont servi du sbire Jemal Ould Yessa pour assassiner le parti. Cette personne répugnante est prête à pactiser avec le diable pour quelques dollars de plus.

Le fait que l’on soit arrivés 4ème à la dernière élection montre qu’ils ont lamentablement échoué. Vous verrez qu’à partir de maintenant nous les trouverons sur leur terrain pour les battre et révéler à l’opinion leurs tactiques à deux ouguiyas pour ne pas dire deux balles.

AJD/MR ne verse pas dans la paranoïa non plus. Il y a des adversaires parfois très méchants mais que nous avons classé dans la catégorie « adversaires circonstanciels ».

Concrètement, cela veut dire qu’idéologiquement ils ne sont pas trop loin de nous mais que ce sont les circonstances politiques du moment qui font qu’il faut qu’ils tapent sur nous. L’AJD/MR est un parti pour l’unification du combat pour la liberté, l’égalité et la justice. Cette catégorie d’adversaires sera traitée avec plus de tact car nous ne voulons pas briser le rêve de nous voir tous ramer dans le même sens pour ramener à bon port le bateau Mauritanie. Et, après tout, les gens ont besoin de se défouler de temps en temps. Prions que ce ne soit pas toujours l’AJD/MR qui trinque.


BS : Pouvez-vous nous donner un exemple concret d’une attaque préméditée et organisée contre l’AJD/MR ?

Ce ne sont pas les exemples qui manquent. Tenez, la dernière petite attaque a eu lieu il y a 3 jours.

C’est parti d’une Communication AJD/MR parue dans CRIDEM le 19 janvier, l’article est titré « Ibrahima Moctar SARR se retire de la Conférence des Présidence ».

Rien de plus banal donc, la Direction de la Communication informe l’opinion que le Président de son parti vient de ressortir à 10h30 du Palais des Congrès où se tient la dernière journée de réflexion sur « Quelle Gouvernance pour la Mauritanie après 50 ans d’indépendance ? ».

Parce que les partis de la majorité présidentielle ont voulu surmédiatiser sa présence à l’atelier sur les partis politiques. N’ayant aucune maîtrise sur les montages qui seront faits par les dévoués employés de la TVM, Ibrahima opte pour la prudence : rentrer tranquillement chez lui.

L’aura de Ibrahima SARR ko allaahu rokkimo yo alaahu yaw Beyda est toujours là, il suffit que son nom soit cité, en bien ou un mal, pour que les statistiques de lecture explosent. l’article cité est le plus lu de la journée. Cela n’est pas du goût de tout le monde. Immédiatement des commentaires sont postés. Là aussi, c’est normal. Tout le monde peut poster des commentaires sur cridem, il suffit de s’inscrire sur le site.

Là où ça l’est moins, c’est quand un journaliste- il se reconnaîtra, les traces qu’on laisse sur le net sont indélébiles – s’appuie sur ces commentaires pour faire un article de Presse en faisant passer des citoyens cachés derrière des pseudos comme des cadres et des intellectuels du parti. Vous voyez où cela peut mener notre presse ? Certainement pas vers un véritable journalisme d’investigation, basé sur des enquêtes bien menées et un recoupement de l’information étayée par plusieurs sources.

Fort heureusement, les attaques contre l’AJD/MR par le net ou la presse papier perturbent rarement nos militants en Mauritanie. La plupart n’ont pas les moyens d’acheter un quotidien à 100 um ou de se connecter dans un cyber pendant 30 minutes pour le même montant.

C’est surtout notre diaspora qui a parfois tendance à prendre pour argent comptant tout ce qu’elle lit. Dites-leur que vous avez réussi à rassembler 30 000 personnes sur le grand terrain vague en face de la BMCI, là où il y avait les blocs Manivelle détruits récemment, qu’ils vous croiront si vous arrivez à le faire écrire dans un journal. Des fois, ils se contentent même d’un petit post de message par un internautes dans les forums de discussion mauritaniens. Forum de discussion est un euphémisme, certains d’entre eux sont de véritables espaces de guerre, de terrorisme verbal.

Kono fenaande juutataa, ma meeDa nde Be ngarti Do e moritani foftaade wolo jooDaade. (mais ce mensonge ne durera pas car un jour nos expatriés abusés reviendront ici en Mauritanie pour des vacances ou s’installer).

Je vais vous raconter un cas qui explique bien cette réalité, à savoir que le mensonge revient toujours comme un boomerang vers son auteur. Une richissime mauritanienne vivant en France dans le quartier chic de Neuilly entendait que AJD/MR est en difficulté, qu’il avait perdu tous ses militants. Un jour, pendant qu’elle est à Nouakchott, elle est invitée au 1er anniversaire du parti. L’ancienne maison des jeunes qui abrite la manifestation, refuse du monde.

Elle m’a confié après « mais comment ils peuvent mentir à ce point en France sur votre compte ? Ne savent-ils pas que certains d’entre nous, qui n’ont pas complètement coupé les ponts avec la Mauritanie, finiront par savoir qu’ils mentent ? Ne vous en faites pas, dès que je vais rentrer je vais rétablir la vérité maison par maison»

C’est la stricte vérité. Les gens conscients, quand ils voient la gratuité des attaques contre notre parti nous expriment leur sympathie. Ce ne sont pas forcément des militants de l’AJD/MR. Non, ce sont des personnes qui n’aiment pas …les menteurs !

Il faut être fort pour partir de la sortie du Palais des Congrès de Ibrahima pour conclure une déconfiture du parti dans …le sud mauritanien ! Chapeau au journaliste pour sa débordante imagination.


BS : Pour finir, quel est le nom du journal de l’AJD/MR dont le 1er Numero va sortir le 1er mars ? C’est le scoop que tout le monde attend.

ASSANDINE. Le 1er numéro sortira en format A4, il sera téléchargeable sur le site dès sa parution à Nouakchott. Le journal sera payant à partir du N°7 qui va paraître début septembre. Car nous pensons qu’après six mois de publication, la ligne éditoriale sera figée et on pourra rivaliser en professionnalisme avec la presse locale privée.

La sortie du 1er numéro de la version arabe est programmée pour le dimanche 7 novembre 2010. Le journal arabe porte quasiment le même nom que la version française : HASSAN DINE. Le 1er numéro sera la traduction en arabe d’un essai d’Ibrahima intitulé « Islam et Communication ». HASSAN DINE mettra en avant cet islam tolérant et respectueux des autres confessions, nous pensons que les solutions à nos problèmes d’intégrisme passent par la promotion des Ulemas qui ont un discours de paix.

Mais il n’y aura pas que la religion, HASSAN DINE aura le même niveau d’information qu’ASSANDINE, sauf qu’il accordera plus de place aux aspects relatifs à la religion. Cette partie du journal sera placée sous la responsabilité de Mohamed Yahya, notre érudit Secrétaire National aux Affaires Islamiques.

Quand aux langues nationales, vu qu’elles sont transcrites en caractères latins, elles seront progressivement intégrés dans la version française qui, a terme, devrait atteindre en volume l’équivalent de 32 pages A4. Elles seront placées sous la responsabilité de l’infatigable Bouly TRAORE, notre Secrétaire National à la Culture.

Et c’est la Direction de la Communication du parti, initiatrice de ce projet, qui assumera la responsabilité de Directeur de Publication de ces deux journaux du parti.

Les membres du Bureau Politique seront tous impliqués pour l’animation du site du parti. Un planning d’interviews leur sera proposé pour que chaque Secrétaire expose son projet et échange avec la base. Cela peut être un excellent outil de validation de notre projet de société par les militants. Nous le savons, ils n’ont pas tous lu la DPG, la plupart sont à l’AJD/MR parce qu’il y a Ibrahima. Il est important qu’ils connaissent la DPG de leur parti, c’est elle la sève de notre combat dont Ibrahima est l’incarnation vivante.

Qu’Allah accorde une longue vie au Président Ibrahima Moctar SARR !


BS : AMIN. C’est joli, ASSANDINE, mais pourquoi ce nom ?

Ciré : Ce nom dérive de Andu Sa Andi Andin, la célèbre émission radio qu’animait Ibrahima quand il avait été envoyé par la Mauritanie à Dakar pour y effectuer sa formation de journaliste.

Quand il a fini, Radio Sénégal avait peur de perdre son auditoire et voulait absolument le garder pour que l’émission ne disparaisse pas.

Ibrahima leur dira que son pays c’est la Mauritanie. Il doit retourner dans son pays, mais qu’il formera une ressource sénégalaise pour que l’émission tant prisée par les auditeurs continue. C’est ainsi qu’il lança la carrière de Tijan Anne et le révéla.

Tijan Anne, un orateur hors pair qui nous a quitté trop tôt, qu’Allah l’accueille en son saint paradis.

La contraction de Andu Sa Anndi Andin est ASANDIN, le nom du journal, ASSANDINE donne la phonétique exacte.


BS : La conception de la maquette est terminée ?

Ciré : Oui. Je dirai même que le N°01 est déjà prêt. Nous sommes sur l’organisation à mettre en place pour que ce journal soit apprécié par tous les mauritaniens et la diaspora, que ce ne soit pas qu’un simple journal de propagande mais un espace qui reflète bien notre désir de diversification des media. On accordera de temps en temps des interviews à des personnes qui peuvent appartenir à des partis qui nous sont hostiles. Un personne qui se sent lésé par un de nos articles pourra exercer son droit de réponse qu’on publiera. En un mot, ASSANDINE respectera la déontologie de la profession.

La devise du journal sera Informe-toi, une fois informé, informe à ton tour !
C’est la traduction de Andu Sa anndi Andin !

Le slogan sera bien évidemment MOUMKIN – INA WONA – AWA GNAANA – MUNNA NEKK ! C’EST POSSIBLE !

Il y aura une rubrique « Courrier des lecteurs » où on trouvera les avis aussi bien des militants que des sympathisants ou …adversaires. C’est cela notre conception de la liberté d’expression, dès lors qu’elle s’effectue dans le respect. Cette rubrique sera modérée par Coumba SOW, notre charmante Secrétaire aux NTIC connue pour sa sagesse et sa gentilesse.

Autre originalité, il y a deux concepts liés à la vache qui est le signe du parti :

- le lait (lbene, kosam, soow, je ne sais pas comment ça se dit en soninké, bambara , znaga…) : le lait nourrit, c’est le symbole de la paix. C’est avec le lait qu’on souhaite en général la bienvenue dans nos société (zargou lou, tufaneembo, ndiaral leen ko,…)

- C’est dans cette partie que vous trouverez des ondes positives pour croire au Projet d’une Mauritanie Unie, acceptant sa diversité comme une richesse

- Bouses de vache : les bouses de vache, c’est par terre, c’est trop bas, comme les attaques gratuites contre quelqu’un qui ne vous a rien fait.

- c’est là qu’on va synthétiser toutes méchancetés dites sur le parti en leur administrant la réponse appropriée, dans un style poli et respectueux (si un âne te donne un coup de sabot, n’essaie pas de faire pareil dit un dicton bien de chez nous)


BS : Quel est votre mot de la fin ?

Ciré : MOUMKIN ! INA WONA ! AWA GNAANA ! MUNNA NEKK ! Je vous remercie


Propos recueillis le 22 janvier 2010 par Boubacar SY,
Chargé de Communication Adjoint AJD/MR France et
Administrateur du site


http://www.ajd-mr.org/index.php
ajdmrcommunication@gmail.com

* Jemil Ould Mansour, Président du parti TAWASSOUL avait après la publication des résultats par le Ministère de l’intérieur et validation par le Conseil Constitutionnel, présenté une objection concernant la non prise en compte des votes des mauritaniens en Chine. Jemil Ould Mansour s’était engagé pendant sa campagne à voter une loi criminalisant le racisme s’il est élu Président de la République. L’AJD/MR le soutient pour la promulgation rapide de cette loi, mais surtout son application.



Source: http://www.ajd-mr.org/index.php
Lundi 25 Janvier 2010 - 19:40
Lundi 25 Janvier 2010 - 21:59
INFOS AVOMM
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1.Posté par saidou le 26/01/2010 22:00
votre article est rassurant pour un miltant de AJD-MR que je suis .Nous attendons impatiemment l'aparition de notre journal ASSANDINE pour vraiment savourer des infos du bled.
ina wona bien suuuuur.

2.Posté par Djiné Lô le 27/01/2010 02:02
Ciré ne cesse de me surprendre. Un parti avec une telle force de proposition et de conceptuatlisation peut se permettre de rêver.Je te felicite pour le remarquable travaille que tu fais. Le président Ibrahima Sarr n'a pas commis d'erreur en te confiant la parole du parti. De plus ton parcours professionnel et scolaire démontre qu'avec la volonté tout est possible. Cher camarade, tu me donne la force de continuer mes recherches.

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