LAGOS - La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a condamné "fermement" mardi le massacre perpétré en Guinée par les militaires, qui ont tué plus de 150 opposants, et appelé le chef de la junte au pouvoir à ne pas se présenter à la présidentielle de janvier.
"La Commission de la Cédéao a appris avec consternation que la manifestation pacifique organisée à Conakry par le Forum des Forces Vives de la Nation a été réprimée avec violence. Elle condamne fermement ces actes de violence", indique l'organisation régionale dans un communiqué.
Lundi, les forces de sécurité ont violemment réprimé une manifestation de l'opposition dans un stade de la capitale guinéenne, tuant plus de 150 personnes et en blessant plus de 1.200, selon l'organisation guinéenne de défense des droits de l'Homme (OGDH).
Plusieurs témoignages recueillis évoquent des cas de viols de femmes en public.
"La militarisation de l'Etat de Guinée est une raison de plus qui justifie l'appel de la Cédéao au Président Moussa Dadis Camara pour qu'il réaffirme son engagement à ne pas se présenter aux prochaines élections présidentielles", poursuit la Cédéao, qui compte 15 membres dont la Guinée.
Le capitaine Moussa Dadis Camara, un putschiste de 44 ans devenu le président autoproclamé de la Guinée en décembre 2008, envisage de se présenter à l'élection présidentielle de janvier 2010.
La Cédéao "demande la libération immédiate de tous ceux qui ont été arrêtés" et "appelle à la mise sur pied d'une commission d'enquête internationale en collaboration avec l'Union Africaine et la Commission des Nations Unies pour les droits de l'homme pour situer les responsabilités et prendre les mesures idoines".
Elle indique en outre que "le Groupe International de Contact sur la Guinée (GICG) qui vient de se réunir à New York a exprimé sa préoccupation face au retard du processus électoral et à la détérioration constante de la situation politique, sécuritaire et des droits de l'homme en Guinée".
Les exactions se poursuivaient mardi, selon l'OGDH qui a indiqué que trois jeunes gens ont été tués par des militaires dans la banlieue de Conakry.
(AFP / 29 septembre 2009 19h31)
"La Commission de la Cédéao a appris avec consternation que la manifestation pacifique organisée à Conakry par le Forum des Forces Vives de la Nation a été réprimée avec violence. Elle condamne fermement ces actes de violence", indique l'organisation régionale dans un communiqué.
Lundi, les forces de sécurité ont violemment réprimé une manifestation de l'opposition dans un stade de la capitale guinéenne, tuant plus de 150 personnes et en blessant plus de 1.200, selon l'organisation guinéenne de défense des droits de l'Homme (OGDH).
Plusieurs témoignages recueillis évoquent des cas de viols de femmes en public.
"La militarisation de l'Etat de Guinée est une raison de plus qui justifie l'appel de la Cédéao au Président Moussa Dadis Camara pour qu'il réaffirme son engagement à ne pas se présenter aux prochaines élections présidentielles", poursuit la Cédéao, qui compte 15 membres dont la Guinée.
Le capitaine Moussa Dadis Camara, un putschiste de 44 ans devenu le président autoproclamé de la Guinée en décembre 2008, envisage de se présenter à l'élection présidentielle de janvier 2010.
La Cédéao "demande la libération immédiate de tous ceux qui ont été arrêtés" et "appelle à la mise sur pied d'une commission d'enquête internationale en collaboration avec l'Union Africaine et la Commission des Nations Unies pour les droits de l'homme pour situer les responsabilités et prendre les mesures idoines".
Elle indique en outre que "le Groupe International de Contact sur la Guinée (GICG) qui vient de se réunir à New York a exprimé sa préoccupation face au retard du processus électoral et à la détérioration constante de la situation politique, sécuritaire et des droits de l'homme en Guinée".
Les exactions se poursuivaient mardi, selon l'OGDH qui a indiqué que trois jeunes gens ont été tués par des militaires dans la banlieue de Conakry.
(AFP / 29 septembre 2009 19h31)