
Après un bref répit, la crise politique et institutionnelle que traverse depuis près de deux mois la Mauritanie sous la forme d’un bras de fer entre les pouvoirs exécutif et législatif est revenue à la une de la presse parue dans le pays cette semaine.
Dans un éditorial publié jeudi, le quotidien "Biladi" joue au pompier en plaidant notamment en faveur d’une solution à une situation "si parfaitement invivable qu’on devrait chercher rapidement un moyen d’en sortir soit par l’abandon pur et simple d’un des deux protagonistes, par sa défaite ou alors l’arrivée impromptue d’un troisième larron qui dirait aux autres assez joué comme ça, tout le monde aux vestiaires".
Dans cette crise politique et institutionnelle "Le Quotidien" de Nouakchott du jeudi 31 mai dénonce "le règne des rapaces", faisant état "des fâcheuses conséquences d’une situation qui affaiblit les symboles sous le faux prétexte d’une vitalité démocratique alors que les institutions sont en proie à une réelle déliquescence sans précédent".
Le même journal ajoute que la Mauritanie d’aujourd’hui "ressemble à un gibier terrassé autour duquel rodent des loups affamés".
L’hebdomadaire le "Calame" du mardi 29 juin parle "d’une reprise de service des députés frondeurs ponctuée par une guerre des nerfs, de la violence verbale dans une Mauritanie rattrapée par les démons de la division, dans la logique d’un combat dont la trêve s’est révélée vite fragile".
Le même organe conclut par la question de savoir si la classe politique mauritanienne serait incapable de sagesse"?
Le quotidien "L’Authentique" du mercredi 30 juillet se demande si la nouvelle menace de dissolution du Parlement brandie par le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi doit être perçue "comme l’ultime escalade".
Ce journal rappelle que le premier round de la confrontation entre le président de la République et les députés frondeurs a tourné en faveur de ces derniers et ajoute que le second laissera dans tous les cas des traces indélébiles au sein de la majorité.
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Source: PANA
(M) avomm
Dans un éditorial publié jeudi, le quotidien "Biladi" joue au pompier en plaidant notamment en faveur d’une solution à une situation "si parfaitement invivable qu’on devrait chercher rapidement un moyen d’en sortir soit par l’abandon pur et simple d’un des deux protagonistes, par sa défaite ou alors l’arrivée impromptue d’un troisième larron qui dirait aux autres assez joué comme ça, tout le monde aux vestiaires".
Dans cette crise politique et institutionnelle "Le Quotidien" de Nouakchott du jeudi 31 mai dénonce "le règne des rapaces", faisant état "des fâcheuses conséquences d’une situation qui affaiblit les symboles sous le faux prétexte d’une vitalité démocratique alors que les institutions sont en proie à une réelle déliquescence sans précédent".
Le même journal ajoute que la Mauritanie d’aujourd’hui "ressemble à un gibier terrassé autour duquel rodent des loups affamés".
L’hebdomadaire le "Calame" du mardi 29 juin parle "d’une reprise de service des députés frondeurs ponctuée par une guerre des nerfs, de la violence verbale dans une Mauritanie rattrapée par les démons de la division, dans la logique d’un combat dont la trêve s’est révélée vite fragile".
Le même organe conclut par la question de savoir si la classe politique mauritanienne serait incapable de sagesse"?
Le quotidien "L’Authentique" du mercredi 30 juillet se demande si la nouvelle menace de dissolution du Parlement brandie par le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi doit être perçue "comme l’ultime escalade".
Ce journal rappelle que le premier round de la confrontation entre le président de la République et les députés frondeurs a tourné en faveur de ces derniers et ajoute que le second laissera dans tous les cas des traces indélébiles au sein de la majorité.
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Source: PANA
(M) avomm