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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

La discrimination raciale en Mauritanie, parlons en ce 21 mars 2011!

Journée internationale contre la discrimination raciale.


La discrimination raciale en Mauritanie, parlons en ce 21 mars 2011!
La discrimination raciale s’entend, selon les termes de l’article 1 de la Convention internationale contre les discriminations raciales comme, “toute distinction, exclusion, restriction ou préférence fondée sur la race, la couleur, l’ascendance ou l’origine ethnique qui a pour but de détruire ou compromettre, la jouissance ou l’exercice dans des conditions d’égalité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans les domaines politique, économique, social et culturel ou dans tout autre domaine de la vie publique.

Partant de cette définition, il est aisé de voir l’étendue de la discrimination raciale dans la société mauritanienne malgré les tendances allant dans le sens d’en ignorer les manifestations.

En Mauritanie, l’ampleur du phénomène se mesure d’abord a l’aune de la frustration des populations noires qui en sont victimes. Il se manifeste alors dans tous les domaines politique, économique, social, culturel etc.



Des faits patents témoignent de la dimension intolérable de la discrimination raciale chez nous, tels les symboles de l’Etat, la représentation des noires dans les médias publiques, l’article 6 de la constitution qui permet malheureusement l’exclusion d’une frange importante de populations de la vie publique et en fait des citoyens de second rang, l’absence d’opportunités économiques pour ces mêmes populations.

C’est dire qu’il est temps de poser un débat franc sur la question de la discrimination raciale car elle restreint l’exercice et la jouissance des droits, d’autant plus, il faut le mentionner, qu’elle est le plus souvent pratiquée de manière indirecte, systémique. Il est insoutenable que l’on continue de souffrir d’inégalités du seul fait de la couleur de sa peau, de son origine ethnique ou de son ascendance.

La société civile, (au sens large) a des responsabilités qu’elle se doit de prendre en charge en termes de sensibilisation et de plaidoyer. Le changement des comportements discriminatoires en dépend fortement, car la discrimination raciale est un fléau qui profite du silence et sape le principe fondamental de la République, l’égalité de tous les citoyens devant la loi.

De même que l’Etat doit prendre des mesures positives de correction de cette forme d’inégalité, et ceci pour plusieurs raisons, dont la plus importante, l’application de sa propre législation. En effet, l’Etat a cette obligation de par l’article premier de la Constitution qui dispose que “… la République assure a tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race, de sexe ou de condition sociale, l’égalité devant la loi”.

Aussi la Mauritanie est partie a la Convention internationale contre la discrimination raciale, notamment l’article 2, alinéa d (chaque Etat partie doit par tous les moyens appropries, y compris, si les circonstances l’exigent, des mesures législatives, interdire la discrimination raciale pratiquée par des personnes, des groupes ou des organisations et y mettre fin). Cependant, c’est cette législation même qu’il y’a lieu de renforcer par une loi réprimant la discrimination raciale. Ceci serait un premier pas vers la construction d’une Mauritanie égalitaire.

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Madina ATHIE
BP 1976, Nouakchott
Tel 00 222 634 21 67
madinathie@gmail.com

Mardi 22 Mars 2011 - 23:04
Mardi 22 Mars 2011 - 23:05
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