La junte militaire au pouvoir en Mauritanie excluait hier de rendre le pouvoir au président Sidi Ould Cheikh Abdallahi - renversé par un coup d'Etat le 6 août -, alors même que l'ultimatum de l'Union africaine (UA) exigeant son rétablissement sous peine de « sanctions » expirait à minuit. Dans l'entourage des parlementaires pro-putsch, on minimise la portée de l'ultimatum en estimant que la pression de l'UA ne fait « peur à personne ». Des sanctions pourraient cependant se traduire par des interdictions individuelles de voyager ou un gel des avoirs financiers à l'étranger de certains putschistes.
Source:lesechos.fr
Source:lesechos.fr