La police occupe la place des blocs rouges et la coordination du 25 mars met en garde contre la répression.

Des unités de police antiémeute ont été déployées, mardi matin, sur la place des blocs rouges, empêchant tout regroupement sur cet espace public, utilisé ces dernières semaines pour les rassemblements de jeunes revendiquant des reformes sociales et politiques dans le pays.

Selon la « Coordination du 25 février », qui avait appel pour un meeting sur la même place ce mardi, ce déploiement de police vise à empêcher les jeunes de manifester. Dans une déclaration à l’ANI un porte-parole de la Coordination a indiqué que le mouvement tient toujours à organiser sa manifestation sur la même place « quel qu’en soit le prix ».

Il a ajouté que « les jeunes iront braver toute tentative de répression de leur mouvement pacifique et qu’ils demandent au président de la république d’autoriser ce rassemblement ».



En outre, ce porte parole a menacé de l’implication des milieux estudiantins et des établissements secondaires dans ce mouvement de revendication, au ca où les autorités tiennent à interdire la manifestation. Les mouvements des jeunes ont organisé, ces dernières semaines des manifestations sur la place des blocs rouges, au cours desquelles ils ont exigé, pacifiquement, des reformes touchants à tous les aspects de la vie.

Sur le même espace une manifestation en faveur du pouvoir a été organisée par des jeunes. Ces derniers ont été dispersés, à coup de jets de pierres par d’autres jeunes, ce qui, selon une source sécuritaire, a motivé l’occupation par la police de l’espace des blocs rouges pour y interdire tout rassemblement, en prévision de tout frottement des manifestants avec les forces de l’ordre.


Source : ANI
via cridem.org